RCA-Gamboula : un homme d’affaires abattu

Une nouvelle exaction attribuée aux éléments des forces armées centrafricaines (FACA), qui qui soulève des inquiétudes.

 

Un homme d’affaires peul a été abattu la semaine dernière par les éléments des forces armées centrafricaines (FACA) à Gamboula. Une nouvelle exaction attribuée aux forces de l’ordre qui soulève des inquiétudes au sein de la population ainsi que des commerçants locaux.

« Un uniforme n’autorise pas à tuer de cette façon », s’alarme l’un des cousins de la victime.

Selon les premiers éléments d’information, les faits se sont produits dans la commune de Noufou, plus précisément au village Dilapoko, située à 85 kilomètres au nord de Gamboula sur l’axe Béïna.  L’homme d’affaires, qui élève également des bœufs, avait quitté son domicile le vendredi matin pour aller rencontrer ses éleveurs dans leur campement. Mais à son retour vers 15 heures le même jour, il était tombé dans une embuscade des éléments des forces armées centrafricaines qui l’ont froidement abattu à bout portant.

Ce sont les FACA eux-mêmes qui ont annoncé la nouvelle de la mort de cet homme à ses parents. Et ils ont officiellement confirmé que ce sont eux qui l’ont abattu parce qu’il « collabore avec les rebelles ».  Un triste évènement  criminel qui a totalement bouleversé la famille, mais également les commerçants locaux qui tentent en vain de signaler aux Casques bleus de la Minusca. Les notables locaux ont aussi demandé au gouvernement de jeter son œil sur des multiples exactions commises par les FACA dans cette localité.

Rappelons que c’est dans cette localité, à 15 kilomètres qu’un hélicoptère russe avait pilonnés un village la semaine dernière faisant deux morts et trois blessés parmi les civils.

RCA : Eugène Ngaïkosset transféré à la cour pénale internationale

L’ex-capitaine est soupçonné d’avoir entre autre dirigé un bataillon de la garde présidentielle en 2005-2007 qui a massacré près d’un millier des civils.

 

Interpellé samedi par des éléments de la garde présidentielle au PK22 route de Damara, le capitaine Eugène Ngaïkosset alias Boucher de Paoua sera transféré devant la cour pénale internationale (CPI), selon des sources judiciaires centrafricaines. Son transfèrement aura lieu ce lundi à bord d’un vol spécial affrété par la CPI.

À l’issue de sa garde à vue à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie ce lundi, l’ex-capitaine des forces armées centrafricaines, Monsieur Eugène Ngaïkosset, soupçonné par la justice internationale d’avoir dirigé un bataillon de la garde présidentielle en 2005 – 2007 qui a massacré près d’un millier des civils et incendié des milliers d’habitations dans les localités de Paoua, situées à environ 485 kilomètres au nord-ouest de Bangui, sera transféré devant la cour pénale internationale à La Haye aux Pays-Bas.

Rappelons que c’est depuis 2007 que l’ex-capitaine  Eugène Ngaïkosset alias Boucher de Paoua est activement recherché par la cour pénale internationale pour crime de guerre et crime contre l’humanité. En 2015, il avait été arrêté au Congo-Brazzaville et rapatrié à Bangui. Incarcéré à la section de recherche et d’investigation (SRI), l’homme s’échappe de prison et devenait introuvable jusqu’à l’élection de Monsieur Faustin Archange Touadera, un homme  qu’il connaissait très bien.

Malgré la pression de la communauté internationale sur le gouvernement centrafricain de procéder à son arrestation, l’homme circule toujours dans la capitale sans inquiétude. Mais après la chasse aux sorcières des militaires proches de l’ancien Président François Bozizé par le régime, l’homme passe désormais dans le viseur des autorités. Ainsi, lors de la cérémonie d’inauguration de la base logistique des FACA sur la route de Damara, il a été arrêté  par les éléments de la garde présidentielle et transféré à la gendarmerie. Mais à l’issue de sa garde à vue, l’ex-capitaine s’apprête à être probablement transféré au quartier pénitentiaire de la cour pénale internationale (CPI) ce lundi à bord d’un vol spécial.

Selon des sources judiciaires, il sera présenté devant les juges de la CPI dans les prochains jours.

RCA: le président Touadera inaugure la base Logistique des FACA

Deux ans après la pose de sa première pierre, le 16 août 2019, le chef de l’Etat  a procédé à l’inauguration de la Base Logistique des FACA dans la commune de Liton , le samedi 04 septembre 2021.

 

Inscrit dans le Plan National de Défense (2017) qui définit « l’organisation fondamentale des FACA et prévoit la mise en place d’une chaîne logistique ». Ladite base a pour enjeu l’accès immédiat à l’équipement et au matériel requis pour optimiser l’efficacité opérationnelle de l’Armée Centrafricaine. Elle prépare le matériel, les infrastructures d’instruction et d’engagement pour la troupe et en assure la maintenance.

Construite sur 15 hectares, cette base est constituée de « cinq (05) entrepôts de 140 m2, deux (02) bureaux administratifs, un (01) garage d’entretien et de réparation, une (01) soute à carburant, une (01) base de vie de dix (10) villas pour les officiers et leurs familles et dix (10) logements pouvant abriter 800 soldats et une (01) ferme agricole pour l’autoconsommation des troupes et un champ de tir», avait indiqué La Renaissance lors de la pose de la première pierre. Dans sa déclaration de circonstance, le Chef Suprême des Armées a rappelé qu’ «il est nécessaire que notre armée ait une base logistique. Bien entendu, ce n’est que le début de ce vaste projet.

On a plus de 176 hectares et on en a utilisé que 15 ha. C’est progressivement que nous allons tout mettre en œuvre pour avoir tous les équipements dignes d’une base logistique aux normes ». Cette mise en service de la caserne de Liton répond à l’impératif de la RCA de disposer d’une poudrière aux normes internationales pour garder ses armes.

Il s’agit d’un grand pas pour la levée de l’embargo des Nations Unies dont est victime le pays. Dans les Préfectures qui abritent les états-majors des Zones de défense, il a été prévu la construction de bases logistiques secondaires.

RCA : 4 morts dans un affrontement à Maloum

C’est le bilan d’un affrontement qui a opposé les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les mercenaires russes de la société Wagner.

 

Selon des sources humanitaires, l’affrontement qui a opposé  les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les mercenaires russes de la société Wagner a duré plusieurs heures, et le bilan provisoire fait état de quatre morts, dont deux civils. La population locale, paniquée,  est en débandade. La ville reste toujours paralysée.

Selon des sources humanitaires,  l’affrontement a eu lieu au village Maloum, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Bambari, dans la préfecture de l’Ouaka.

En effet,  ce vendredi 3 septembre, vers 13 heures, une équipe des mercenaires russes, en patrouille dans la commune de Ourodjafon, était tombée dans une embuscade des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) à 10 kilomètres à l’entrée sud du village Maloum. Les mercenaires de Wagner ont réussi à repousser les rebelles jusqu’au centre Maloum, où les affrontements ont duré plusieurs heures. Deux rebelles et deux civils ont été tués, et plusieurs commerces incendiés. Les populations locales, prises de panique, ont pris la fuite dans la brousse pour éviter d’être prises pour cibles par les belligérants.

Rappelons qu’après la reprise de la ville de Bambari par les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais, plusieurs combattants rebelles de l’UPC se sont repliés dans des villages environnants, créant un climat d’insécurité permanente.

RCA : Tripoli et Bangui renforcent la coopération

La Libye a dépêché une équipe diplomatique à Bangui afin de renouer la coopération entre les deux pays.

 

Ladite délégation  est venue avec des messages particuliers. Elle est composée de 12 personnes, conduite par le Vice-ministre des Affaires Etrangères pour les Affaires politiques Mohamed Khaleel Idi Issa. Ces diplomates Libyens ont été accueillis à l’aéroport par Maxime Balalou, ministre en charge du secrétariat général du gouvernement.

Plusieurs raisons sont à l’origine de cette mission diplomatique libyenne en Centrafrique à savoir : la réouverture de l’ambassade de la Lybie en RCA qui a été fermée depuis une décennie et la gestion des biens économiques de l’Etat Libyen précisément le cas de l’hôtel Ledger Plazza qui a été l’objet de plusieurs polémiques dans un passé ressent.

Sachant que Ledger Plazza de Bangui est le plus grand hôtel du pays, il est une grande source de revenu économique. Malheureusement une gestion calamiteuse de cet hôtel par un groupe des personnes a occasionné un déficit économique pour les pays bénéficiaires. A cet effet, une nouvelle équipe sera mise en place afin d’assurer une bonne gestion dudit hôtel.

Lors de cette mission,   Mohamed Khaleel Idi Issa et sa délégation ont remis des courriers au Président de la République Faustin Archange Touedera de la part de son homologue libyen Mohammed El-Menfi et une lettre au Premier ministre Henri Mari Dondra de la part de son homologue de la Lybie.

Une réunion bilatérale a été organisée au Palais de la Renaissance. Cette rencontre avait pour objectif, le renforcement des relations bilatérales entre la République Centrafricaine et la République sœur de la Libye.

Interrogé à la sortie de cette réunion, le Vice-Ministre des Affaires Étrangères de la Libye a fait savoir que les discutions avec les autorités centrafricaines ont permis de faire un tour d’horizon sur l’ensemble des actions que ces deux pays frères pourraient entreprendre, pour renforcer leur coopération diplomatique. Aussi, il était question de faire part de la volonté de son pays d’accroitre ses investissements dans plusieurs domaines en République Centrafricaine à travers l’entreprise Laïco.

Le Vice-Ministre des Affaires Étrangères  a annoncé l’ouverture prochaine de l’ambassade de la Libye en République Centrafricaine. Déjà, le chargé d’Affaires a été nommé dans la foulée de cette visite.

Enfin, Mohamed Khaleel Idi Issa a affirmé que la Libye entendait jouer sa partition dans les instances de l’Union Africaine et la CENSAD dont le siège , qui avait déménagé pour des raisons de guerre, sera bientôt de retour dans son pays.

RCA : une manifestation des jeunes devant l’ambassade de France à Bangui

Ils dénoncent « un complot », à la lumière du dernier rapport de l’ONG américaine The Sentry qui a pointé le financement de Sucaf à la rébellion de l’UPC.

 

Une association des jeunes dénommée « Jeunesse debout » a organisé lundi 1er septembre une manifestation devant l’ambassade de France à Bangui, pour dénoncer « un complot », à la lumière du dernier rapport de l’ONG américaine The Sentry qui a pointé le financement de Sucaf à la rébellion de l’UPC de Ali Darass.

La crise militaro-politique que traverse la République centrafricaine a fait évoluer la théorie de complot ou des mains invisibles. Le ressent rapport que l’ONG international américaine The Sentry a publié sur groupe français et le financement des rebelles fait croire une partie des Centrafricains à un complot international pour enliser la crise dans le pays.

Ce rapport a fait mention que certains groupes armés notamment l’UPC de Ali Darassa aurait bénéficié du soutien financier des certaines entreprises françaises en Centrafrique. On peut citer entre autres le groupe Castel, plus précisément la Sucrerie Centrafricaine (Sucaf). Diversement interprété beaucoup de personnes souhaitent coûte que coûte avoir un éclaircissement sur ce dossier.

Devant le silence qui perdure, une association des jeunes dénommée « Jeunesse debout » a décidé d’organiser une manifestation de mécontentement le jeudi 1er septembre 2021 devant l’ambassade de France à Bangui. Pour les manifestants, si aucune solution n’est trouvée, les Centrafricains ne doivent plus consommer tous les produits  venant de la part de cette société. « Car c’est l’argent du sang du peuple Centrafricain que nous consommons », disent les manifestants.

Sous l’anonymat, l’un des responsables de cette manifestation déclare: «  Ce n’est pas pour la première fois que la France soit indexée dans les multiples crises en RCA. D’ailleurs elle est connue pour sa duplicité, son coup-bas dans l’organisation et financement des rebellions en RCA. Aujourd’hui, nous sommes venus protester devant l’ambassade de France pour que les autorités françaises se prononcent  sur ces allégations mettant en cause les filières de la France en RCA».

« Si jusqu’à ce jour, rien n’est fait, rien n’est dit, c’est que les responsabilités sont établies et que le rapport  de l’ONG The Sentry est avéré », a ajouté la même source.

Sur les pancartes que tenaient les manifestants, on peut lire « trop c’est trop », « I yé siriri », « UPC=Mocaf, France= Mocaf-Castel » ou encore « Wa Beafrika, lè ti mo azi na ndo ti Mocaf »…

Pour l’heure, aucune réaction officielle des autorités françaises en Centrafrique n’est enregistrée. Cependant, à en croire certaines sources à l’Ambassade de France à Bangui, des enquêtes sont déjà en cours et les conclusions permettront aux autorités françaises de réagir.

RCA : le corridor Bangui Béloko perturbé à cause de la présence des rebelles à Zoukombo

Ce jeudi matin, à Zoukombo, situé non loin de la frontière avec le Cameroun, la présence des rebelles  de 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  a été signalée dans le village, provoquant des perturbations sur cette artères.

 

Décidément, les rebelles de 3R ont décidé à nouveau de mettre mal à l’aise  la fluidité de circulation sur le corridor Bangui Béloko, principale voie de ravitaillement de la capitale centrafricaine.

Dans une stratégie visant à étouffer la capitale Bangui, les rebelles ont décrété depuis le début de cette année ce tronçon zone rouge, et y mènent des attaques régulières contre  les convois empruntant cette artère.

En décembre de l’année dernière, le corridor Bangui Béloko  avait été bloqué durant plusieurs semaines par les rebelles du CPC. Mais après la libération de la voie par les éléments des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais, les rebelles ont décidé de mener des attaques spontanées contre les convois empruntant cette artère.

Mais ce mercredi 1er septembre 2021, les mêmes rebelles ont mené une attaque contre un convoi routier à l’entrée du village Petit Douala, situé à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Cameroun. L’attaque faisait deux morts. Croyant que les rebelles ont été repoussés loin par les forces de l’ordre, c’est tout le contraire. Ce jeudi 2 septembre, ils sont à nouveau signalés présents dans le village voisin, à Zoukombo, perturbant les circulations sur cet axe dans les deux sens.

RCA : deux morts dans une attaque du convoi sur l’axe Béloko Baboua

Le bilan provisoire faisait état de trois blessés au départ,  mais celui-ci s’alourdit très vite.

 

Une embuscade tendue par les présumés rebelles de 3R aux éléments des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes qui ont escorté un convoi routier sur l’axe Béloko Baboua ont fait plusieurs morts et des blessés ce mercredi 1er septembre 2021, selon des sources locales. Le bilan provisoire faisait état de trois blessés au départ,  mais celui-ci s’alourdit très vite.

Ce mercredi 1er septembre 2021, peu avant midi, un convoi routier qui a quitté la ville de Béloko, à la frontière avec le Cameroun, était tombé dans une embuscade à une vingtaine de kilomètres,  plus précisément à l’entrée du village Petit Douala. Tendue par des éléments lourdement armés, identifiés comme des rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), l’embuscade  avait engendré la destruction de deux véhicules militaires, dont un pick-up conduit par les mercenaires russes et un camion des forces armées centrafricaines (FACA).

Mais selon des sources sécuritaires locales,  le bilan qui était à trois blessés, et  brièvement annoncé au départ dans les médias, porte désormais à deux morts, dont un mercenaire russe et 1 civil. Par contre deux soldats FACA ont été blessés et transférés dans un hôpital à Bouar.

Il faut noter au passage que la Minusca avait annoncé le mois dernier que d’ici mi-septembre 2021, trois cents casques bleus rwandais seront déployés spécialement pour la sécurisation du corridor Bangui Béloko, une route principale pour le ravitaillement du pays, bloquée au début d’année par les rebelles du CPC qui avait menacé le pouvoir.

RCA: des stratégies pour réduire la vulnérabilité des femmes face au VIH Sida

L’un des défis majeurs du siècle présent est la réelle participation des femmes et leurs apports dans le processus du développement sociopolitique, économique et culture. Toutefois, plusieurs études montrent que les femmes sont de plus en plus  marginalisées, violées et stigmatisées. Ce sombre tableau a un impact négatif et constitue un véritable obstacle à leur émancipation.

Si ce problème est d’ordre mondial, il est pire en Centrafrique qui traverse depuis plusieurs années des multiples crises militaro-politiques. Et, lors de ces crises, les groupes armés ne cessent d’utiliser les viols ou les agressions sexuelles contre les femmes. Des faits qui engendrent l’intensité de crise humanitaire pour toucher à la sensibilité du pouvoir en place. Mais, le comble est que cela a augmenté de manière considérable le taux de la contamination des maladies sexuellement transmissibles et le VIH SIDA.

Devant cette situation, le ministère de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant, a décidé d’organiser en collaboration avec le ministère en charge de la santé publique et de la population, avec l’appui de l’ONUSIDA et le Comité national de lutte contre le Sida (CNLS), un atelier national de validation du rapport d’évaluation du genre dans la réponse au VIH SIDA.

« Plusieurs études ont démontré que les femmes et les filles sont les plus infectées par le SIDA du faite de leur faible statut social, elles subissent des pratiques traditionnelles comme l’excision, elles sont des victimes de mariage forcé et surtout en étant mineur, certaines n’ont même pas le contrôle de leur sexualité en matière de la santé de reproduction et également  faute de moyen économique, elles sont obligées de se livrer à la prostitution.  Pour ce faire, nous allons élaborer et valider à la fin de cet atelier un plan d’action d’une durée de cinq (05) ans afin que des actions soient menées pour réduire la vulnérabilité des femmes en matière du VIH Sida », a déclaré Marguerite Ramadan, ministre en charge de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant.

Quant au docteur Eba Patrick, représentant pays de l’ONU Sida en Centrafrique, il est indispensable d’agir de manière urgente pour arrêter l’hémorragie : « La situation de la population en général mais celle des femmes et des filles en particulier est très préoccupante en Centrafrique en matière du VIH/Sida car, environ 54% des personnes vivant au VIH sont des femmes et des filles. L’accès au traitement pour éviter la transmission de la mère à l’enfant reste très limité. Si nous ne faisons rien pour améliorer cette situation, nous n’allons pas éliminer le VIH/Sida en RCA d’ici 2030. Il est donc urgent d’agir pour sauver la situation ».

Il a tout de même fait des propositions de stratégie dans l’optique de barrer la route à ce fléau : « D’abord, il faut améliorer l’accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant pour protéger les femmes ainsi que les enfants, lever les barrières qui sont à l’origine de la vulnérabilité des femmes afin  de favoriser leur accès aux services de prise en charge. Ensuite, Il est aussi important de lutter contre les violences sexuelles faites aux femmes. Enfin, il faut tout faire pour améliorer la situation économique et sociale des femmes. Elles ont besoin d’avoir accès aux emplois, aux opportunités pour générer des revenus, car la plupart des femmes se laissent aller dans des rapports sans se protéger à cause de la pauvreté ».

L’occasion a été donnée à une personne vivant du VIH Sida de faire un témoignage, racontant comment elle a été affectée, son courage dans le processus de la prise en charge et la manière à laquelle elle gère sa vie pour faire face à cette maladie. Un témoignage édifiant qui a montré combien de fois, il est possible de combattre cette pandémie.

Rappelons que cet atelier s’est déroulé à l’hôtel Ledger Plazza à Bangui du 30 au 31 août 2021. Afin de donner des ouvertures aux participants sur la réalisation de ce projet, plusieurs thématiques sont développées par des experts de la santé et du service social. Ceci, sous la supervision du ministre en charge de la santé publique et de la population le docteur Pierre Somse  et de sa collègue en charge de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant Marguerite Ramadan.

RCA : un capitaine de l’armée nationale abattu à bout portant à Bangui

Il s’appelle Manitou Victoire Koué, capitaine des forces armées Centrafricains,  Directeur de Sécurité du chef d’État-major.

 

Manitou Victoire Koué a été retrouvé sans vie ce mercredi matin dans un quartier de Bimbo.  Sans aucun doute, il s’agit d’un acte criminel, selon les forces de l’ordre. Les témoins qui ont découvert le corps de cet officier affirment que l’homme aurait été abattu à bout portant par des inconnus à côté de la Société USACA à Bimbo.

Mais selon nos informations, la victime serait un neveu au général LéNGBÉ. Or, cette nuit, il avait quitté le domicile familial pour se rendre à Bimbo à côté de l’hôpital DOMITIEN prendre la recette de la cave de son père qu’il gère depuis longtemps. Mais au cours de route, il a été appelé par un inconnu, probablement ses connaissances. En quittant la buvette, il disait d’aller profiter pour visiter sa copine.  Du coup en cour de la route, quelques personnes armées ce sont pointées devant lui le demandant de se descendre de sa voiture. Une fois descendue, ils l’ont mis à genoux, pointer et ligoter  les mains dernières. Aussitôt, ils l’ont tiré à bout portant. Ils  abandonnent le corps sur place ainsi que sa voiture avant de s’éclipser dans la nature.

Retrouvé ce matin, le corps sans vie de la victime se trouve actuellement à la morgue de l’hôpital communautaire à Bangui.

Une enquête est ouverte à la gendarmerie pour faire la lumière sur les circonstances de cet acte criminel.