RCA : vers le rétablissement de l’énergie au quartier Sango de Bangui

Le ministre de l’Energie s’est rendu au quartier Sango le mardi 16 août 2022, pour constater et instruire le rétablissement du transformateur électrique de l’Energie Centrafricaine (??????) tombé en panne depuis plus de trois (03) mois.

 

Cette descente du ministre Bertrand Arthur Piri, fait suite aux manifestations, habitants du 2e arrondissement de la capitale contre le manque d’électricité dans certains quartiers. Il est allé discuter avec les autorités locales et les manifestants pour une solution au rétablissement rapide du transformateur électrique de l’Energie Centrafricaine (??????) tombé en panne depuis plus de trois (03) mois et laissant cette partie du 2e arrondissement de Bangui dans l’obscurité.

Le membre du gouvernement Bertrand Arthur PIRI en charge de l’Energie, après avoir constaté l’effectivité des faits enregistrés dans ce secteur a donné des instructions au directeur général de l’?????? pour que le courant soit rétabli très rapidement dans ces secteurs.

Après cette descente la circulation reprend progressivement dans ces quartiers.

Innovation. Le projet Sango doit-il s’intéresser à la future Tel Aviv de l’Afrique ?

Entre innovation « en miniature » et opportunités grandeur nature, Yaoundé est le siège de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI).

La seconde plus ancienne organisation panafricaine fondée en 1962, juste après Air Afrique, fête ses 60 ans en cette année 2022. Une date anniversaire qui invite à explorer le champ des possibles. Tant avec l’imagination que pourrait prendre demain une capitale afro-futuriste de la « New Nature Economy » en explorant des enjeux d’innovation, d’agriculture régénérative et de forêts connectés et comestibles avec la République centrafricaine grâce aux nouvelles technologies. Et peut-être l’ambition d’une alternative au modèle de Singapour africain au Rwanda ?

Tel Aviv signifie en hébreu « colline du printemps ». Une colline de la renaissance des forêts de l’agriculture régénérative ? Dans sa Cité antique, Fustel de Coulanges voit dans la religion et le culte des morts les fondements des sociétés. C’est ce culte qui selon lui régit les règles en matière de propriété, d’héritage, de transmission… L’origine de ce que nous sommes. Dans ce parallélisme, Tel Aviv peut être vue comme la métaphore d’une incarnation moderne qui entretient aussi des racines anciennes, comme ses villes sœurs, des collines de Bangui à Yaoundé, la capitale des sept collines, où ont convergé au fil du temps nombreuses diasporas méditerranéennes de la Grèce au Liban.

A l’origine, le nom Tel Aviv vient du livre d’Ezéchiel 3:15, où il désigne une localité babylonienne en Mésopotamie. Le mot ‘’Tel’’ signifie en hébreu une colline artificielle formée par un tas de ruines, tandis que le mot aviv signifie ‘’Printemps’’. Ce nom a ensuite été choisi par Nahum Sokolow pour être le titre hébreu de l’Altneuland par Theodor Herzl.

Dans cette histoire, Friedrich Löwenberg, un jeune intellectuel juif viennois fatigué de sa vie en Europe, entame un voyage en Asie avec l’intention de se retirer sur une île de l’océan Pacifique. Il part avec un aristocrate prussien, Kingscourt. En chemin, ils s’arrêtent à Jaffa et y découvrent la Palestine à l’état d’abandon. Ils se sont ensuite retirés sur leur île pendant vingt ans. A leur retour, lorsqu’ils repassent par la Palestine, ils découvrent la région transformée, muée en une société cosmopolite florissante.

L’Afrique en miniature représente ce berceau des terres d’origine et d’opportunité. Lors de l’exposition universelle de Dubaï, le pavillon Ethiopie proposait au visiteur d’approcher le berceau de l’humanité en commençant un voyage à l’aube de temps depuis Lucy, vieille de 3,2 millions d’années, jusqu’au rôle pionnier de grenier pharmaceutique du futur. D’autres pavillons africains à Dubaï invitaient à découvrir la culture et les valeurs qui ont façonné le continent d’aujourd’hui : un centre vivant qui stimule et facilite les connexions.

Dans ce concert, Yaoundé, siège de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle et Bangui, capitale de l’Afrique qui innove, pourraient endosser les habits d’une futur ‘Tel Aviv de l’Afrique’. Et offrir une alternative au modèle de Singapour africain au Rwanda.

De réelles opportunités s’offrent aux entrepreneurs afro-futuristes dans les domaines de l’agroforesterie, de l’industrie pharmaceutique, des sciences de la vie, de la nutrition et des technologies de la santé. Il suffit d’observer la place que jouent les échanges transfrontaliers entre la Centrafrique, le Cameroun, le Nigéria et ses voisins, en matière de valorisation de produits forestiers non-ligneux.

Les aspects cosmétiques, alimentaires et médicinales de ces produits sont aujourd’hui valorisés par de nombreux acteurs Nigérians, à travers le champ de la « New Nature Economy ». Un pôle Africa BioValley pourrait représenter un incroyable pôle de sourcing végétal, basé sur les co-produits de la flore et des forêts du bassin du Congo. Les arbres ont développé au cours de leur évolution millénaire une capacité de résistance et d’immunité qui peut être très utile dans la fabrication de produits efficaces et bénéfiques pour l’homme..

Un tel mouvement pourrait encourager des start-up afro-futuristes prêtes à développer des solutions pour répondre aux défis sociétaux, par exemple : le photovoltaïque sur les terres cultivées pour optimiser la production alimentaire, les logiciels de conduite économe en énergie et autonome, la stimulation optique et magnétique pour la cicatrisation des plaies chroniques, la détection précoce de l’infestation de ravageurs des céréales stockées à l’aide de capteurs optiques sensibles.

Ces opportunités de partenariat avec le monde entier impliquent de penser dès le départ : éco- conception, puis éco-construction et plus largement économie circulaire. Si l’on y associe aussi le thème : « Design & Additive Manufacturing », il s’agit de nouvelles façons de concevoir et de produire localement. Tel Aviv of Africa est une source d’inspiration pour agir localement et penser global.

 

RCA : 13 août 2022, Faustin Archange Touadéra rend hommage à Barthélemy Boganda

A l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance le 13 août 2022, le président Faustin Archange Touadéra a rendu hommage au tout premier président Barthélemy Bonganda.

 

Le 13 août 2022, la RCA célébrait son 62ème anniversaire d’accession à l’indépendance. A cette occasion, le numéro 1 du pays a émis une pensée pour les hommes et femmes qui se sont sacrifiés pour que le pays vive dans la liberté. « A travers cette commémoration, nous rendons un juste hommage au Père Fondateur de la République, feu Président Barthélemy Boganda, ainsi qu’à tous les martyrs et héros de la liberté de notre Nation. », a déclaré Faustin Archange Touadéra.

Il ne s’est pas arrêté là. II se souvient également de tous les patriotes et prédécesseurs. « Il me plaît de rendre également hommage à tous nos devanciers qui ont su, par leurs qualités exceptionnelles et leur patriotisme, tenir ferme la flamme de la liberté et faire estimer et respecter la Nation centrafricaine. »

Leur courage, leur héroïsme, leur patriotisme et leurs immenses sacrifices doivent nous inspirer et stimuler. Le chef de l’Etat, félicite également les officiers, sous-officiers, hommes du rang des forces de défense et de sécurité, pour leur patriotisme et leur sens de sacrifice suprême qui ont permis de restaurer l’autorité de l’Etat sur le territoire et de garantir la souveraineté du pays.

RCA : Célébration Journée Internationale de la Jeunesse Édition 2022

Jeunesse, consolidation de la Paix, la gouvernance locale et autonomisation, est le thème sur lequel la Jeunesse centrafricaine a célébré la Journée internationale de la jeunesse de cette année.

La cérémonie officielle de lancement des activités prévues pour la circonstance s’est déroulée ce jour, vendredi le 12 août 2022, dans l’hémicycle de la maison du peuple (Assemblée Nationale) en présence du Ministre en Charge de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique, des partenaires au développement ainsi que les Chargés de Mission de l’Assemblée Nationale et de la Primature.

Adopté par le Conseil de Sévir des Nations Unies en 1999, l’objectif de la célébration de cette journée est d’attirer l’attention de la Communauté internationale sur les problèmes de la Jeunesse et célébrer le potentiel des Jeunes en tant que partenaires dans la société.

Dans son discours de circonstance, le Ministre en Charge de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique M Aristide Briand Reboas a appelé la Jeunesse Centrafricaine à une prise de conscience collective pour relever le défi de l’heure et par ailleurs, a exhorté les Jeunes afin de ne plus céder à des manipulations qui ne les honorent pas.

# je voudrais saisir l’occasion qui m’est offerte de vous interpeller à une prise de conscience, car vous êtes le présent, je ne suis pas de ceux qui disent que la Jeunesse à l’avenir d’un pays, bien au contraire, vous êtes le Présent et vous êtes aussi l’avenir, mais pour cela, il vous faut démontrer à quel point vous êtes capable, les Jeunes Centrafricains sont capables, je crois en vous, je crois en votre capacité afin de relever les défis qui nous attendent #. À dit le membre du gouvernement.

Le Premier Vice-président du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine M Karl Michael Kikobe, quant à lui a lancé un message fort à l’endroit des dirigeants du pays pour que ses pairs Jeunes soient pris en compte dans les instances de prise de décision, à titre d’illustration, il a félicité le Président de la République, Chef de l’État le Pr Faustin Archange TOUADERA pour avoir nommé les Jeunes dans plusieurs institutions de la République, selon lui, cela témoigne à suffisance la volonté des autorités étatiques à mettre en avant la résolution 22.50 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Plusieurs autres activités sont prévues afin de marquer cette journée qui se célèbre le 12 août de chaque année.

Journée internationale de la jeunesse. Les ambitions africaines d’une Youth Bank

La Journée internationale de la jeunesse est célébrée par les Nations Unies chaque année le 12 août afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les défis de la jeunesse.

C’est l’occasion de célébrer le potentiel des jeunes africains en tant que partenaires dans la société et de réfléchir aux ambitions que pourrait prendre l’expérimentation d’une Youth Bank.

Avec les zones économiques spéciales « chinoises », l’Afrique construit des « nids pour accueillir le Phénix ». Cette formule du chercheur Justin Yifu Lin souligne aussi le peu de considération pour les besoins développementaux des pays hôtes. Le Continent pourrait-il s’appuyer sur un autre oiseau migrateur : le griffon, emblème du Mont-de-Piété ? Cet animal mythologique, doté d’un corps de lion, d’ailes et d’un bec d’aigle, gardait les mines d’or d’Apollon.

La Journée internationale de la jeunesse nous offre l’occasion de se pencher sur le fonctionnement irlandais des Youth Banks et de débattre de son ouverture africaine à travers l’histoire du Mont-dePiété, institution pionnière de micro-crédit. Un modèle dont la construction remonte en Europe à 1624 à l’initiative de Cobergher, surintendant général des Monts-de-Piété qui les installe dans les quinze plus grandes villes des Pays-Bas méridionaux.

L’agenda des Nations Unies, à travers cette journée du 12 août consacrée à la jeunesse, nous invite à croiser la réflexion de cet héritage historique avec plusieurs constats actuels : 50 à 60% des jeunes africains ont l’intention de créer une entreprise. Toutefois, il existe trois principaux freins :

  • Un essoufflement des jeunes par rapport aux circuits bancaires classiques
  • Un manque de transition expérientielle entre l’adolescence, la fin d’études, et l’âge adulte
  • Enfin, le manque de moyens financiers comme principal handicap à la concrétisation d’un projet de création.

Qu’est-ce qu’une Youth Bank ? L’idée est née en Irlande dans les années 1990. Cinq organisations en charge de l’expression citoyenne des jeunes (dont le Youth Council et la National Youth Agency notamment) s’unissent et collectent des fonds, à hauteur d’un million de livres, pour financer des projets portés par les jeunes, avec une vocation citoyenne. Les aides qu’elles peuvent apporter vont de 250 à 25 000 livres selon l’intérêt et l’ampleur des projets. Les Youth Banks sont gérées essentiellement par des jeunes âgés entre 20 et 25 ans, mais des référents plus âgés peuvent cependant venir en appui.

Officieusement, le dispositif a permis de réconcilier des catholiques et des protestants, en mobilisant des acteurs Jeunesse. Une contribution citoyenne souvent oubliée dans le processus de paix de 1998 qui a mis fin au conflit nord-irlandais : à travers l’accord du Vendredi saint.

Les jeunes peuvent être une force positive pour le développement lorsqu’ils reçoivent les connaissances et les opportunités dont ils ont besoin pour s’épanouir. On compte aujourd’hui 1,2 milliard de jeunes âgés de 15 à 24 ans dans le monde, ce qui représente 16 % de la population mondiale. D’ici à 2030, c’est-à-dire la date fixée pour la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de ses 17 objectifs de développement durable (ODD), le nombre de jeunes devrait augmenter de 7 %, pour atteindre près de 1,3 milliard d’individus.

Période de plaisirs et d’exaltation, la jeunesse est aussi un âge de défis. Terminer ses études, trouver un emploi, un logement : ce qui n’était pas chose aisée avant la pandémie est devenu bien plus difficile encore aujourd’hui. Outre les nombreuses incertitudes qu’elle suscite, la crise sanitaire affecte la vie sociale des jeunes ainsi que leur apprentissage.

Face à ces défis, des jeunes innovateurs réagissent, planifient, inventent des innovations à fort impact social. Dans le monde entier, des initiatives sont en cours de développement pour générer et apporter un soutien aux populations créatives. Si la plupart de ces initiatives se font sur une base volontaire (par exemple, des jeunes proposent d’acheter et de livrer de la nourriture), elles peuvent également prendre la forme d’entreprises sociales. De nombreux pôles d’innovation technologique axés sur les jeunes enrichissent les opportunités des startups à se développer.

Relier les idées aux financements, les inspirations aux plateformes de partage des connaissances, les expériences collaboratives aux performances artistiques captivantes…

Toutes ces nouvelles activités inventives ont besoin de véhicules d’investissement. L’expérimentation d’une Youth Bank en Afrique permettrait de tester la gouvernance et les modalités novatrices d’une mise en relation entre des jeunes et des investisseurs locaux.

Une telle plateforme mérite d’être débattue pour la Journée internationale de la jeunesse.

RCA : plusieurs partenaires confirment leurs soutiens au processus des élections locales dans le pays

Les élections pourront véritablement se tenir d’ici début 2023 selon la projection de l’Autorité nationale des élections(ANE).

Les étapes en cours selon le porte-parole de l’ANE, Théophile Momokoama, évoluent normalement. « Le Gouvernement et ses partenaires notamment l’Union européenne et bien d’autres pays tels que l’Inde ont déjà confirmé leurs appuis budgétaires » a-t-il souligné.

Les lignes semblent bouger pour aller vers les élections locales en République Centrafricaine. Une certitude de l’autorité nationale des élections(ANE) qui a confirmé plusieurs annonces et mobilisations des bailleurs.

« Le gouvernement et les partenaires commencent à bouger un peu les pas, ce qui nous aide à avancer dans le processus. Le travail fait par le président avec une équipe gouvernementale commence à porter des fruits, il y a même l’Inde qui est prête à nous accompagner ».

Les Nations-Unies et quelques pays amis ont manifesté déjà et même l’Union européenne qui est un partenaire traditionnel sur les élections a confirmé son soutien « qu’elle va très bientôt nous disponibiliser son financement pour ces élections », a ajouté Théophile Momokoama.

Avec ces annonces, projette l’ANE, « nous sommes sur le point d’achever la mise à jour de cartographie, le traitement de données et la mise en place des nouveaux démembrements, c’est la loi qui l’exige. Le démarrage du fichier électoral s’en suivra, pour l’enrôlement des nouveaux majeurs et la prise en compte de ceux qui ne se sont pas inscrits, aussi les retournés et les déplacés. Cela va nous amener jusqu’au mois d’octobre 2022 », a présenté l’étape actuelle.

Parallèlement l’ANE travaille sur les acquisitions des matériels et le nouveau chronogramme pour être soumis au gouvernement.

Rappelons que les élections locales prévues en septembre 2022 selon l’ancien chronogramme électoral ont été reportées par l’ANE pour se tenir début 2023.

Source : RJDH

RCA : le Centre culturel russe de nouveau opérationnel

Le Centre culturel russe rouvre ses portes au public centrafricain. Des activités artistiques et culturelles y sont programmées pour agrémenter cette période de grandes vacances à Bangui.

La Russie consolide sa coopération avec la République centrafricaine dans le domaine culturel. Un centre culturel a été ainsi créé pour permettre le brassage culturel entre les deux pays. Ce centre a officiellement débuté ses activités depuis le début de l’année en cours.

Un cours de l’apprentissage de la langue russe y est instauré pour permettre aux Centrafricains de parler la langue russe. La projection des films fait aussi partie des lots d’activités au sein de ce centre appelé la maison russe.

Après une légère fermeture pour un temps de pause, le centre ouvre à nouveau ses portes. Des projections de films de longs métrages russes y sont périodiquement organisées et aussi des réunions thématiques. Le 6 août passé, le film « Prisonnier du Caucase » a été projeté. La projection du film a suscité des émotions positives parmi les téléspectateurs venus massivement pour le divertissement.

Le centre dispose aussi d’un air de jeux pour les enfants. Il s’agit de carrousel situé sur la concession du centre permettre aux enfants de jouer, de monter sur les chevaux artificiels. Cet air de jeu attire de plus en plus de nombreux d’enfants qui y viennent se divertir.

Source Ndjoni-Sango

 

RCA : des présumés rebelles centrafricains du « 3R » arrêtés par l’armée camerounaise

Ils sont soupçonnés d’utiliser l’Adamaoua, une province du Cameroun comme base arrière, ainsi que de zone de ravitaillement en argent et en vivres.

Le Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’armée d’élite camerounaise a mis la main sur des centrafricains appartenant au mouvement rebelle « 3R » (Retour, Réclamation et Réhabilitation), spécialisés dans des enlèvements de personnes et de rançonnement des populations, a annoncé lundi soir la radio nationale camerounaise.

En fin de semaine dernière, six preneurs d’otages de deux groupes de 3R sont ainsi tombés dans les filets des forces de défense et de sécurité dans la région de l’Adamaoua à la frontalière entre la RCA et le Cameroun, alors qu’ils monnayaient la libération d’une demi-douzaine de personnes enlevées dans les localités de Belel et Tignère de la région.

Selon le journal peopledaily, une fouille des repaires de ces bandits, a permis de déterminer leur nationalité centrafricaine mais également de mettre la main sur plusieurs arsenaux de guerre constitués en majorité de fusils d’assaut de marque AK-47 et de munitions.

Cette opération survient alors que, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre Noureddine Adam, un chef rebelle centrafricain.

Ce mandat d’arrêt, jusqu’alors gardé sous scellés et daté de janvier 2019, déclare qu’Adam est recherché pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, notamment pour des actes de torture.

L’émission de ce mandat contre ce dernier est conforme à l’approche de la CPI qui consiste à cibler les chefs rebelles responsables d’atrocités les plus hauts gradés en République centrafricaine.

RCA : 3000 instructeurs russes en route pour former les militaires

Selon des sources sécuritaires, la RCA a officiellement demandé 3 000 instructeurs militaires russes supplémentaires, pour appuyer les Forces armées centrafricaines dans l’éradication totale des menaces récurrentes des groupes armés.

D’après ces mêmes sources, plusieurs raisons justifient cette demande des autorités centrafricaines auprès du gouvernement russe.

La nécessité de déployer un effectif supplémentaire des instructeurs russes est due à un certain nombre de raisons. Les cas d’invasion de mercenaires étrangers en République centrafricaine, marquée par les attaques sur les villes de Kembe, Dimbi et Ouadda-Djallé sont devenus plus fréquents.

Selon les informations de sources sécuritaires centrafricaines, l’ancien président et leader de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), François Bozizé, recrute des mercenaires depuis les pays limitrophes notamment au Tchad et au Soudan pour déstabiliser la RCA.

Les autorités centrafricaines ont estimé qu’la veille des élections municipales prévus vers la fin de cette année dans le pays, il est nécessaire d’assurer la sécurité totale du déroulement du processus pour la libre expression de la volonté des citoyens lors des scrutins. Par la même occasion, des groupes rebelles dispersés de l’ancienne coalition CPC opèrent toujours dans un certain nombre de régions de la RCA.

Selon les analyses de la situation du terrain, l’effectif des forces disponibles des FACA, des forces rwandaises et des contingents des casques bleus la MINUSCA n’est pas suffisant pour assurer la sécurité complète de la République centrafricaine, pays de 623.000 km carrés, pendant la préparation et le déroulement des élections municipales.

En dépit de la levée partielle de l’embargo de l’ONU sur les armes en la République centrafricaine, il n’est pas possible d’augmenter rapidement la composante qualité des armes des FACA, tant pour des raisons techniques et financières, que par manque de personnel formé. C’est pourquoi, cette demande est formulée au gouvernement russe pour un déploiement supplémentaire.

Les instructeurs militaires russes ont fait leurs preuves tant au niveau de la formation des forces armées centrafricaines (FACA) que dans le cadre de la participation directe aux hostilités en République centrafricaine. Ils ont déjà cette expérience de combat nécessaire dans les conditions auxquelles la République centrafricaine fait face depuis l’avènement de la rébellion CPC.

C’est pourquoi, les Centrafricains apprécient les actions des instructeurs russes dans le processus de rétablissement de la paix en République centrafricaine. Ils se montrent reconnaissants du rôle joué par la Russie aux côtés des FACA pour assurer la sécurité de leur pays face à l’incursion des mercenaires venus des pays voisins.

Source : Ndjoni-Sango

RCA : le magistrat Pierre Mapouka dans la ferme familiale à Damara

Décédé le 23 juillet 2022 à Tunis, c’est le mardi 02 août 2022 que s’est déroulée la cérémonie des obsèques du magistrat Pierre Mapouka, inspecteur d’État. Il est inhumé à 75 km de Bangui.

Dans son témoignage au nom de la famille, le fils aîné du disparu, Tony Mapouka a qualifié son père de quelqu’un qui a un esprit aiguisé, un homme de Dieu et un grand commis de l’État. Pour lui, son défunt père a eu une vie professionnelle exceptionnelle qui est un exemple. Il l’a remercié pour l’éducation afin de faire d’eux ce qu’ils sont devenus aujourd’hui.

Dans la lecture de l’oraison funèbre, l’un des collaborateurs du regretté Pierre Mapouka, de l’Inspection Générale d’État a retracé son parcours scolaire et universitaire. Nanti de plusieurs diplômes, l’Inspecteur le défunt a occupé plusieurs hautes fonctions administratives et judiciaires.

Selon l’orateur, sa disparition laissera un grand vide au sein de l’Inspection.

Pour témoigner la reconnaissance du peuple centrafricain pour les loyaux services rendus à la nation, le président de la République Faustin Archange Touadera a décerné au disparu, la médaille de satisfaction à titre posthume.