RDC-Mongala : rencontre entre la CENI et les acteurs du processus électoral

Cette rencontre visait à explorer les voies et moyens d’organiser des élections crédibles, inclusives et apaisées le 20 décembre prochain.

 

Organiser des élections crédibles, inclusives et apaisées le 20 décembre prochain. Le sujet était au centre des échange entre la Commission nationale électorale indépendante (CENI), avec les parties prenantes au processus électoral. Il était question d’explorer les voies et moyens d’organiser des élections crédibles, inclusives et apaisées

A cet effet, le secrétaire exécutif provincial de la CENI/Mongala, Norbert Mandima, a précisé les étapes déjà réalisées dans ce processus électoral. Notamment la cartographie, l’identification et l’enrôlement des électeurs, la révision du fichier électoral, l’inscription des candidats, le repérage des sites et bureaux de vote, le déploiement des kits électoraux.

La CENI s’emploie à la délivrance des duplicatas des cartes d’électeur aux requérants. C’est du moins ce qu’a expliqué Norbert Mandima pendant les échanges.

 

RDC : la flambée des prix des produits à des conséquences sur tout le monde

Depuis le début de l’année 2023, les prix de tous les produits de première nécessité sont, pour la plupart, passés, du simple au double.

 

Dans son discours du 14 novembre dernier devant le Parlement qui était réuni en congrès, le président congolais, Felix Tshisekedi, a reconnu que la RDC connaissait une inflation de plus de 19%. Une inflation qui a des conséquences sur le pouvoir d’achat de ses concitoyens

La commune de Kamalondo à Lubumbashi est réputée pour son ambiance animée, la musique envahit quotidiennement le quartier. Pourtant, sur l’avenue Lunda c’est plutôt calme. Il est 11 heures, et certains élèves sortent déjà de l’école. Gloria, une jeune femme d’une vingtaine d’années est assise au coin de sa maison de deux pièces. Devant elle se trouve son brasero, qu’elle dit avoir allumé il y a quelques heures, mais qui semble désormais éteint : « Nous avons déjà préparé un peu de riz que nous avons mangé le matin. On ne mange le foufou que le soir. »

Ne manger le foufou qu’une fois par jour, c’est devenu le quotidien de plusieurs familles à Lubumbashi. Depuis le mois de janvier, le prix de la farine de maïs a doublé, il est passé de 25 000 francs congolais (9,26 euros) à 50 000 francs (18,52 euros). M. Kasongo est réparateur de pneus dans le quartier Karavia, situé à l’ouest de la ville. Aujourd’hui, les clients étaient rares et avec une recette de moins de 10 dollars, il se demande comment il va pouvoir nourrir ses six enfants : « Ici chez nous, l’aliment de base, c’est la farine de maïs. Lorsque j’en ai en stock, je suis sûr que les enfants vont manger et je serai tranquille. Mais le prix du sac de farine est élevé. La vie coute cher surtout avec la dépréciation du franc congolais. »

Les prix ont pour la plupart doublé

Plus loin, dans le centre-ville de Lubumbashi, Micheline a fini son travail. Elle est femme de ménage dans un centre culturel. Elle aussi se plaint du cout élevé de la vie : « C’est très dur. Aujourd’hui, si j’ai 10 000 francs et que je vais au marché, je ne peux me procurer qu’une portion de farine et du poisson. Impossible d’avoir le charbon, du bois et de l’huile. »

Cette situation n’épargne personne, explique également Christelle Ntanga, une informaticienne. Assise derrière son bureau, cette consultante tente toutefois de relativiser : « Je vais donner un exemple simple. La boite de lait que j’achetais au prix équivalant 15$, coute aujourd’hui 17$. » Vous continuez d’en acheter ? « On n’a pas de choix, il faut vivre. »

RDC : après 25 ans de maintien de paix la Monusco s’en va

Bien qu’aucun calendrier ferme n’ait été annoncé, les observateurs estiment qu’il est peu probable que le retrait soit accéléré avant la fin du cycle électoral actuel en cours.

 

La mission de nation unie s’engage à quitter la République démocratique du Congo. Le calendrier du départ n’a pas encore été donné mais des observateurs estiment qu’il est peu probable que le retrait soit accéléré avant la fin du cycle électoral actuel en cours. La Monusco s’est installée en RDC il y a 25 ans. Notons que la Monusco et l’Etat congolais ont convenu du retrait des Casques Bleus de la RDC.

Mardi, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a estimé que la collaboration,  » a montré ses limites, dans un contexte de guerre permanente, sans que la paix tant attendue, ne soit rétablie dans l’Est du Congo ».

Devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre, le président congolais, Félix Tshisekedi avait déjà réclamé le retrait accéléré des 15 000 soldats de l’ONU. L’institution souhaite un « retrait progressif, responsable et durable ».

L’est du Congo est depuis longtemps envahi par des dizaines de groupes armés cherchant à s’approprier une part de l’or et d’autres ressources de la région.

Les Congolais frustrés, affirment être sans défense face aux attaques des rebelles, ce qui conduit à des protestations, parfois meurtrières, contre la mission des Nations Unies. Le mois dernier, le gouvernement congolais a réclamé le départ, avant décembre, de la forces sous-régionales d’Afrique de l’Est du pays. Raison évoquée : un « manque de résultats satisfaisants sur le terrain ».

RDC : au moins 1250 ménages de déplacés ont besoin d’assistance humanitaire

Ces familles sortent des localités de Batonga et Tondoli à cause des rebelles des ADF et se sont réfugiés à Kainama.

 

Ils sont plus de 1250 ménages à avoir fui les villes de Batonga et Tondoli pour se réfugiés à Kainama depuis deux semaines. Ils ont tout laissé à cause des attaques des rebelles des ADF et vivent dans certaines écoles et des familles d’accueil. L’information a été confirmée par le président de la société civile du groupement Banande-Kainama, Jonas Zawadi, qui déplorent les mauvaises conditions de vie de ces déplacés.

« Nous avons plus de 1250 ménages qui sont dans les salles de classe de l’école primaire Semuliki, tandis que d’autres sont dans le quartier Muziranduru ici à Kainama. D’autres sont dans des familles d’accueil, c’est un peu la situation que nous sommes en train de traverser. En tout cas ces gens-là n’ont aucune assistance, ils sont dépourvus de tout, parce que leurs maisons ont été incendiées, et ils avaient quitté leurs endroits la nuit, ils n’avaient rien porté sur eux. Ces gens vivent dans des conditions très difficile » a-t-il décrié.

Jonas Zawadi lance un appel à l’aide au gouvernement : « Kainama n’a jamais reçu des humanitaires. Les humanitaires se limitent à Tchabi, Boga et de l’autre côté au Nord-Kivu. Ils disent que leur sécurité n’est pas encore bonne sur le tronçon Eringeti-Kainama. Alors, vraiment les déplacés d’ici traversent une situation difficile. Nous avons chaque fois alerté mais nous n’avons jamais eu gain de cause. Notre souhait est que l’on vienne en aide à ces gens. Et même ces gens qui les ont accueillis n’ont pas accès à leurs champs ».

RDC-Elections : Marie-Josée Ifoku veut faire de la corruption sa bataille

Candidate à la présidentielle de décembre 2023, s’est engagée, lundi 20 novembre, à mettre fin à la corruption, au népotisme et aux abus de pouvoir en RDC.

 

Les candidats multiplient les actions sur le terrain pour conquérir l’électorat. Marie-Josée Ifoku a lancé sa campagne lundi 20 novembre à Kinshasa. La candidate à la présidentielle a présenté son programme devant les journalistes. Elle veut mettre fin à la corruption, au népotisme et aux abus de pouvoir en RDC.

« Ma vision met l’accent sur les idées de transparence, de responsabilité, de participation citoyenne et de justice sociale. Elle cherche à remettre en question les pratiques politiques traditionnelles, telles que la corruption, le népotisme et les abus de pouvoir, en faveur d’une gouvernance plus éthique et équitable », a-t-elle souligné.

Selon radio Okapi, la présidente de l’Alliance des élites pour un nouveau Congo, (AENC) a prôné la renaissance d’une République avec des réformes institutionnelles, des changements dans le système électoral et l’établissement de mécanismes de contrôle et de surveillance pour garantir l’intégrité du gouvernement et prévenir les abus.

RDC : la population de Kisangani accueille Moïse Katumbi

Le candidat à la présidentielle a lancé sa campagne électorale lundi 20 novembre dans la ville de Kisangani (Tshopo).

 

Moïse Katumbi a lancé lundi 20 novembre sa campagne électorale dans la ville de Kisangani. Le président du parti Ensemble pour la République a tenu son meeting à la place de la poste, où une tribune a été montée pour la circonstance.

Notons que près de 24h après le lancement de la campagne électorale, des ralliements à sa candidature se multiplient. Matata Ponyo Mapon annule sa candidature au profit de Moïse Katumbi. L’ancien Premier ministre, candidat de l’opposition à la présidentielle, a fait son annonce le 19 novembre dans un message qu’il a diffusé sur sa page Facebook.

C’est au tour de Seth Kikuni de rejoindre Moïse Katumbi. Il lance un appel aux autres candidats, appelant à faire de Moïse Katumbi, le candidat unique de l’opposition face au président sortant et candidat à sa succession, Félix Tshisekedi. Franck Diongo s’est lui aussi rallié à Moïse Katumbi.

Ce sont près de 44 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales qui devront élire le prochain président de la République parmi les 26 candidats, mais aussi choisir parmi 25 832 candidats aux législatives, 44 110 candidats aux élections provinciales et 31 234 aux municipales.

RDC : deux enfants emportés par des eaux de pluie à Baraka

Les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours à Baraka ces derniers jours ont causées des morts.

 

Deux enfants décèdent emportés dans les eaux d’une rivière et deux autres portés disparus dans les inondations après de fortes pluies à Baraka. La nouvelle a été annoncée dimanche 19 novembre par la société civile de cette ville du Sud-Kivu.

Les deux enfants se trouvaient dans la maison avec leurs parents, lorsque les eaux de la rivière Mkyemakye ont inondé le quartier. Leurs corps ont été retrouvés plus tard flottant sur les eaux du lac Tanganyika.

« Les eaux de cette rivière ont attaqué plusieurs ménages, à tel point que les parents ont fui, abandonnant les enfants dans la maison. Et les enfants ont été emportés par les eaux de cette rivière. Les maisons ont été détruites. Les corps ont été retrouvés au niveau du lac Tanganyika et ramassés par la population du milieu. Les familles sinistrées sont logées dans des familles d’accueil, chez des voisins, les autres occupent les bâtiments d’églises ainsi que certaines écoles », a expliqué à Radio Okapi, le coordonnateur local de la nouvelle société civile congolaise de Baraka, Jacques Abungulu

Des sources proches de la mairie de Baraka dressent un bilan de six morts, des champs vivriers, estimés à 500 hectares endommagés, des maisons d’habitation détruites, des kiosques et autres commerces sérieusement affectés avec perte des biens et marchandises.

RDC : Matata Ponyo Mapon annule sa candidature au profit de Moïse Katumbi

L’ancien Premier ministre, candidat de l’opposition à la présidentielle du 20 décembre, a fait son annonce le 19 novembre dans un message qu’il a diffusé sur sa page Facebook.

 

Alors que la campagne électorale a officiellement été lancée dimanche 19 novembre, Matata Ponyo Mapon annule sa candidature. C’est dans un message diffusé sur sa page Facebook que, l’ancien Premier ministre de la RDC a annoncé son désistement de la course à la présidentielle de décembre 2023 en faveur de Moïse Katumbi. « J’invite […] tous les candidats présidents qui sont soucieux de l’avenir de la RDC et de son peuple à se joindre à Moïse Katumbi Chapwe », a-t-il déclaré.

Il faut noter que cette annonce qui fait suite aux discussions qui se sont tenues à Pretoria, en Afrique du Sud, du 13 au 17 novembre entre des émissaires de cinq candidats de l’opposition – Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga – dont 4 sont parvenus à un accord.

Une décision saluée par Moise Katumbi qui a qualifié Augustin Matata Ponyo, de « compétent, crédible et rigoureux dans la gestion ».

Ils sont donc 25 candidats en course pour la présidentielle prévue le 20 décembre prochain.

RDC-Présidentielle : grand meeting pour un début de campagne de Félix Tshisekedi

Le président sortant est l’un des 26 candidats en lice pour sa succession à la tête de la magistrature suprême rn RDC. C’est par grand meeting à Kinshasa dimanche 19 novembre 2023, que le candidat Félix Tshisekedi a démarré sa campagne électorale.

 

Dans la foule, on retrouvait des banderoles à l’effigie du président sortant avec son numéro de candidat le 20, d’où le slogan de campagne : votez 20 sur 20. Le deuxième étant pour le 20 décembre, jour du vote.

C’est au stade des Martyrs, le plus grand de Kinshasa comportant 80 000 places, que les sympathisants, de militants de son parti l’UDPS, mais aussi des autres formations politiques qui composent la plateforme qui soutient sa candidature sont allés écouter le candidat à sa propre succession. Pendant plus de 30 minutes, Félix Tshisekedi a entretenu le public en lingala. Son discours présentait son bilan, les réalisations qu’il met en avant : la gratuité de l’éducation, des frais médicaux relatifs à la maternité.

Le candidat n’a pas manqué de mettre en garde le public contre ses adversaires : « Les autres candidats, ils viendront vont raconter des histoires parce que parmi eux, ils y en qui ont été au pouvoir et qui n’ont rien fait. Ils n’ont construit aucune route, aucun hôpital, aucune école. N’écoutez pas ces mensonges. Ils sont destinés à prendre le pays et pour le vendre aux étrangers. »

Il sera ce lundi 20 novembre lundi dans le Kongo-Central pour la suite de la campagne.

 

RDC-élections : c’est parti pour un mois de campagne électorale

La campagne électorale a officiellement été lancée en République démocratique du Congo, dimanche 19 novembre 2023.

 

Ce sont près de 44 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales qui devront élire le prochain président de la République parmi les 26 candidats, mais aussi choisir parmi 25 832 candidats aux législatives, 44 110 candidats aux élections provinciales et 31 234 aux municipales. Ils sont près de 70 000 candidatures en lice pour ces trois scrutins.

Les différents candidats ont un mois pour convaincre les électeurs à travers des grandes réunions populaires, des passages dans les médias, des affiches et flyers et bien d’autres stratégies.

Notons que les élections se passent en RDC dans un climat politique tendu et sur fond de conflit armé dans l’est de l’immense pays. C’est la dernière ligne droite vers les élections générales du 20 décembre prochain.