RDC-Elections : les Congolais invité à voter dans le calme

C’est un appel lancé mardi 19 décembre, par la cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco).

 

Près de 44 millions d’électeurs iront dans les urnes ce mercredi 20 décembre 2023, dans le cadre des élections générales (présidentielle, législatives et locales). Dans un message diffusé mardi 19 décembre, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, appelle les Congolais à exercer leur droit civique dans le calme et la sérénité.

« En ce jour de vote, j’appelle la population congolaise et les acteurs politiques à exercer leur droit civique dans le calme et la plus grande sérénité et dans le strict respect des lois et des institutions de la RDC. J’apprécie les efforts et l’investissement des missions d’observation électorale nationales pour assurer la crédibilité du processus et des résultats des scrutins », indique Mme Bintou Keita.

Aux partis et groupements politiques et leurs candidats, elle demande de garantir le calme lors des affichages et la publication des résultats par la CENI.

Notons que La mission onusienne a apporté un appui logistique fondamental au processus électoral en cours, à la demande de la CENI. Le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri sont les trois provinces concernées par cet appui. La mission a transporté 128 tonnes de matériel pour l’enregistrement des électeurs et 100 tonnes de matériel électoral vers différents sites.

RDC : les congolais du Burundi reçoivent un « sauf-conduit spécial »

Ce document va permettre à ces citoyens de la RDC de traverser la frontière de Kavimvira pour participer aux élections mercredi 20 décembre dans la ville d’Uvira.

 

Plusieurs Congolais vivant au Burundi sont en train de traverser, depuis lundi 18 décembre, la frontière de Kavimvira. Chacun d’eux a reçu un sauf-conduit spécial de la part de l’ambassade de la RDC au Burundi. L’objectif est de faciliter la traversée et la sécurité des Congolais et de leur permettre de participer aux élections. Ceci fait suite à un communiqué de l’institution datant du 18 décembre dernier, qui annonçait d’offrir gratuitement à tous les Congolais du Burundi, un sauf-conduit spécial pour un aller-retour.

Selon le communiqué, la seule condition qu’il fallait remplir pour bénéficier de ce sauf-conduit spécial est de présenter l’original de sa carte d’électeur délivrée en 2023. Depuis lundi, de longues files de bus transportant ces Congolais débarquent à la frontière congolaise de Kavimvira.

Un dispositif est mis en place par la Direction générale de migration (DGM) pour se rassurer de leur enregistrement selon les règles.  Des guichets d’entrée et de sortie ont été multipliés. Avant de monter dans les véhicules, ces électeurs venus du Burundi remplissent les formalités administratives aux frontières de deux pays.

De leurs côtés, les quartiers généraux des candidats et partis politiques se sont organisés dans les différentes villes du Burundi (Bujumbura, Gitega, Rumonge, Chibitoke, Ngozi, Nyanza …) pour faciliter le transport et le séjour de ces congolais à Uvira.

A Bujumbura, une liste d’électeurs est présentée à l’ambassade pour la livraison du « sauf-conduit spécial » pour garantir la sécurité et la liberté de circulation des Congolais à l’intérieur du Burundi ou à traverser les frontières.

Selon les sources de la DGM, la frontière congolaise ne sera pas fermée pendant le scrutin de mercredi, renseignent de sources de la DGM.

RDC : les affiches de campagne interdit 24h avant le jour du vote

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a demandé aux partis politiques d’enlever un jour avant les scrutins les affiches de campagne.

 

La campagne électorale s’est achevée à minuit en RDC. Les électeurs savent désormais les candidats qui auraient été les plus convainquant en fonction de leurs arguments. A moins de 24h des scrutions, des affiches de campagne des candidats ont été enlevées non loin des bureaux de vote. C’est d’ailleurs ce que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait demandé samedi 16 décembre dernier dans un communiqué.

Le communiqué précise aux partis et regroupements politiques que d’enlever, vingt-quatre heures avant le jour du scrutin, toutes leurs affiches dans un rayon de 100 mètres du centre de vote. Autres recommandations de la CENI, les électeurs ne doivent pas aussi porter des habits vêtements avec motifs, couleurs ou logo des partis politiques ou regroupements politiques et effigies de leurs présidents ou candidats sur les lieux de vote conformément aux articles 32 de la loi électorale et 49 de ses mesures d’application.

Près de 44 millions d’électeurs sont attendus mercredi 20 décembre dans les différents bureaux de vote pour accomplir leurs devoirs civiques.

RDC-Elections 2023 : dernier virage pour les 19 candidats en lice

Après le désistement de sept candidats à la présidentielle, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession sera face à 18 autres.

 

Les élections générales (présidentielle, législatives et locales) se tiendront demain mercredi 20 décembre 2023, en République démocratique du Congo. Ce ont près de 44 millions d’électeurs, sur une population d’environ 100 millions d’habitants, qui vont départager les différents candidats.

La campagne s’est achevée à minuit et les différents candidats à la présidentielle étaient jusqu’à hier lundi encore sur le terrain. Le président Félix Tshisekedi a tenu son dernier rassemblement à Kinshasa, dans la commune de Ndjili, quartier Sainte-Thérèse.

Martin Fayulu Madidi, un rival du président sortant, a tenu ce même lundi un meeting à Lodja dans la province du Sankuru avant de se rendre à Kabinda dans la province de Lomami pour clôturer sa campagne.

De son côté Moïse Katumbi, le principal challengeur de Tshisekedi attendu le même jour à Kananga après l’étape de Lubumbashi ne s’y est plus rendu. Il s’est rendu dans la province du Haut Katanga avec un dernier meeting à Kipuchi, ville frontalière avec la Zambie. Durant l’évènement, il a demandé aux électeurs de surveiller de près le vote et le dépouillement.

Seule candidate femme restée en lice, Marie-Josée Ifoku, a dépêché son équipe à Bukavu pour procéder à la campagne de proximité, apprend-on des sources proches de la candidate numéro 9.

Une fête des talents africains: 1xBet résume les résultats des CAF Awards 2023

La performance du Maroc à la Coupe du monde 2022 au Qatar a été un succès historique pour le football africain.

 

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Le 11 décembre à Marrakech, au Maroc, s’est déroulée une cérémonie de remise des prix pour honorer les meilleurs footballeurs africains. Le bookmaker fiable 1xBet parle des tenants de prix octroyés pour leurs réalisations exceptionnelles cette année.

Joueur de l’année

Les prix individuels du Joueur de l’année au football masculin et féminin ont été décernés à des représentants du Nigéria. Victor Osimhen a remporté le titre de champion d’Italie avec Naples, devenant le meilleur buteur de la Serie A, et a également atteint les quarts de finale de la Ligue des champions, ce qui lui a permis de battre Achraf Hakimi et Mohamed Salah. Il s’agit de la première récompense de ce type pour l’attaquant, tandis qu’Asisat Oshoala a été sacrée joueuse de l’année pour la sixième fois, un record. L’attaquante de 29 ans a remporté la Ligue des champions, le championnat d’Espagne et la Coupe d’Espagne avec le FC Barcelone.

Équipe nationale de l’année, Entraîneur de l’année et Gardien de l’année

La performance du Maroc à la Coupe du monde 2022 au Qatar a été un succès historique pour le football africain. Les « Lions de l’Atlas » ont atteint les demi-finales et sont devenus, comme on pouvait s’y attendre, la meilleure équipe nationale masculine de l’année, le sélectionneur Walid Regragui ayant été sacré l’Entraîneur de l’année. Cette percée du Maroc n’aurait pas été possible sans Yassine Bounou, qui n’a encaissé qu’un seul but lors des cinq premiers matches et a empêché l’Espagne de marquer lors de la séance de tirs au but. Gardien de but de l’année, incontestablement.

Parmi les sélections féminines, l’équipe nationale nigériane a été reconnue la meilleure. Les Super Falcons ont atteint les 1/8èmes de finale de la Coupe du monde, où elles se sont inclinées face à l’Angleterre, future finaliste. Il convient de noter que la gardienne Chiamaka Nnadozie a fait de son mieux pour assurer la victoire de son équipe, du coup le prix de la Gardienne de l’année était une récompense bien méritée pour son jeu plein de confiance. Desiree Ellis est devenu l’Entraîneur de l’année, car la sélection sud-africaine a atteint sous son houlette les huitièmes de finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire.

Club de l’année

Le club égyptien d’Al Ahli a fait un sacré bout de chemin vers sa victoire en LDC de la CAF et s’est vu décerner le titre du Club de l’année pour la première fois en dix ans. Les Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud ont remporté le trophée de la LDC de la CAF sans encaisser un seul but.

Jeune joueur de l’année

Les meilleurs joueurs africains ont impressionné par leurs performances dans le monde entier et de nouvelles stars pourraient bientôt accéder à l’Olympe du football : le Sénégalais Lamine Camara (Metz) et le Marocain Nesryne El Chad (Lille) ont empoché le prix du Jeune joueur de l’année, ce qui met en exergue leur grand potentiel.

Joueur Interclubs de l’année

Des statuettes commémoratives des CAF Awards ont également été remises aux meilleurs joueurs des ligues locales. Fatima Tagnaout, de l’AS FAR, a impressionné par son niveau d’excellence sur la scène nationale et dans la LDC féminine de la CAF, devenant ainsi la première Marocaine à soulever ce prix. Chez les hommes, c’est l’ailier d’Al Ahly Percy Tau avec dix apparitions dans la LDC de la CAF l’an dernier, qui a été récompensé.

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RDC-Irumu : au moins 4500 hectares de céréales détruits dans 7 villages

C’est la conséquence des inondations causées par la montée des eaux des rivières qui affluent sur le lac Albert.

 

Pas moins de 4500 hectares de céréale dans 7 villages du territoire d’Irumu (Ituri). C’est le bilan des dégâts causés par la montée des eaux des rivières qui affluent sur le lac Albert. Le drame est survenu mardi 12 décembre 2023. Il s’agit des villages : Nyamusasi, Bandoni, Mania, Fichama, Loromi, Bukuku et Nyamamba.

Ces cultures appartenaient aux des déplacés retournés de guerre qui cultivaient principalement le maïs, le haricot, le manioc, la patate douce, le soja, l’arachide, le paddy, la pomme de terre et des légumes. Cette information a été affirmée dans le bulletin d’information du service provincial de la Protection civile.

Robert Djalonga, responsable du service provincial de la Protection civile en Ituri a interpelé le gouvernement sur les conséquences de ce drame qui risque de mettre des milliers de familles dans une insécurité alimentaire.

RDC-Elections 2023 : les cartes d’électeurs difficile à obtenir

A moins d’une semaine de la tenue de élections générales, une lenteur est observée dans la délivrance des cartes d’électeurs.

 

La République démocratique du Congo (RDC) tiendra ses élections générales mercredi 20 décembre 2023. Ce sont plus de 45 millions de votants qui seront appelés aux urnes le 20 décembre prochain. A quelques jours des élections, il est difficile d’obtenir les cartes d’électeurs. Il faut patienter plusieurs heures pour espérer recevoir le précieux sésame.

Selon Radio okapi, le Réseau d’organisations des droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne (RHODECIC), qui a mené une enquête sur cette opération, se dit préoccupée par la lenteur dans la livraison des cartes.

« Au moins 13% de personnes ont dû déclarer avoir patienté pendant durant une semaine pour obtenir leurs cartes. Nous avons recommandé à la CENI de multiplier les sites d’obtention des duplicatas », a indiqué sur radio Okapi, le secrétaire exécutif du RHODECIC, Paul Kabeya.

La situation est observée dans plusieurs villes et nombreux sont ceux qui craignent de ne pas voter le 20 décembre 2023. A Bandundu, cette lenteur est attribuée à la rareté de site de livraison de ces documents. Certains électeurs de la ville de Bandundu ayant des cartes abîmées, disent avoir déjà abandonné cette démarche, consistant à obtenir le duplicata.

Moïse Katumbi : « j’ai un programme pour redresser la situation militaire »

À une semaine de l’élection présidentielle, ce poids lourd de l’opposition congolaise répond à ceux qui l’accusent d’avoir utilisé dans le passé un passeport zambien. Il réagit aussi au président de la Céni qui promet des élections transparentes. En ligne de Kinshasa, le leader du parti « Ensemble pour la République » répond aux questions de RFI.

Vous promettez de mettre fin à la guerre qui sévit à l’Est depuis trente ans, mais si vous êtes élu, qu’est-ce que vous ferez de mieux que Félix Tshisekedi pour redresser la situation militaire ?

Vous savez, d’abord, j’ai un programme pour redresser la situation militaire, parce que monsieur Tshisekedi a oublié l’armée. L’armée est très mal payée. Nos militaires ne sont pas motivés, si un militaire touche moins de cent dollars. Pour moi, on doit résoudre ce problème de salaire. On doit équiper l’armée. Nous avons de très bons militaires, mais très mal payés, donc démotivés.

Et si vous êtes élu, vous allez augmenter la solde des militaires de combien ?

Si je suis élu, je vais augmenter leur salaire et [celui des] fonctionnaires de l’État et [de] tout le monde, parce que l’argent est là. Pour le moment, vous voyez que nos députés à nous touchent plus ou moins 25 000 dollars par mois et qu’un militaire touche moins de cent dollars, donc ça démotive nos militaires. Au lieu d’aller chercher des mercenaires qui nous coûtent plus de 9 000 dollars par mois alors que le militaire touche moins de cent dollars, c’est un problème. Je n’ai pas les chiffres en tête, mais les militaires seront bien rémunérés.

Le président Tshisekedi compare son homologue rwandais, Paul Kagame, à Hitler et l’expansionnisme du Rwanda à celui de l’Allemagne nazie. Est-ce que vous êtes d’accord avec cette comparaison ?

Vous savez, moi, je crois que le plus important pour nous, [c’est d’avoir] une très bonne armée. Si notre armée est respectée, les pays voisins vont aussi nous respecter, parce que, pour le moment, le problème, c’est quoi ? Nous avons un président qui pleure chaque jour, ce n’est pas en pleurant ou en attaquant qui que ce soit – Kagame ou un autre – que… Il faut passer à l’action. Si quelqu’un me provoque, je dois me défendre. Donc pour moi, ce qui est important, c’est d’avoir une efficacité, donc l’armée doit agir. On ne doit pas pleurer et dire : c’est de la faute de l’autre. Non. On a tellement pleuré et pleuré qu’on ne nous respecte plus.

Si vous êtes élu, vous promettez la fin de la pauvreté, mais justement, Moïse Katumbi, la gratuité de l’école primaire, est-ce que ce n’est pas à mettre à l’actif de Félix Tshisekedi sur le chemin de la lutte contre la pauvreté ?

Monsieur Boisbouvier, la gratuité n’existe pas. Comment voulez-vous… Je vous donne l’exemple de la ville de Kinshasa : le salaire d’un enseignant, c’est 247 000 francs, c’est, plus ou moins, 85 dollars. Le loyer d’un enseignant est de 80 dollars, donc il lui reste cinq dollars, donc cette gratuité n’existe pas. Les enfants sont chassés de l’école et on est encore en train de rançonner le parent, et tous ces enfants sont chassés de l’école. Partout où je suis passé pendant la campagne, j’ai posé la question de savoir si la gratuité existait réellement au Congo. Elle n’existe pas. Elle existe dans le discours de monsieur Tshisekedi, mais en réalité, sur le terrain, il n’y a pas de gratuité.

Moïse Katumbi, sur le terrain, quelles seront les premières mesures sociales que vous prendrez si vous êtes élu ?

D’abord, je vais diminuer le train de vie de l’État, je vais augmenter les salaires des fonctionnaires – donc les enseignants et les militaires – et surtout, je vais lutter contre l’impunité parce que, pour le moment, l’État de droit n’existe plus dans le pays. Et aussi et surtout, pour le social, j’ai un plan pour l’Est du Congo, parce que la province de l’Ituri et celle du Nord-Kivu ont beaucoup souffert. J’ai un plan de cinq milliards de dollars que je vais introduire dans les deux provinces, et vous allez voir par quelles recettes de l’État : je vais augmenter les recettes de l’État pour stabiliser le dollar, diminuer le taux du dollar dans notre pays, parce qu’aujourd’hui, c’est invivable quand le dollar est à 2 800 [francs]. Quand monsieur Tshisekedi a pris le pouvoir, le dollar était à 1 400 [francs], aujourd’hui, c’est le double, donc c’est très difficile pour le pauvre fonctionnaire de l’État, pour la population congolaise, de continuer comme ça. Donc, monsieur Tshisekedi n’a pas de bilan. Moi, quand je serai président de la République, je vais aussi donner de l’électricité à la population, parce que, pour avoir une économie forte – nous avons le barrage d’Inga, nous avons plusieurs centrales hydro-électriques –, on ne peut pas développer le pays s’il n’y a pas d’électricité. J’ai une population qui n’a pas d’eau potable, je vais donner de l’eau potable à la population. Donc, j’ai tout un programme.

Moïse Katumbi, vous dites que vous êtes un gestionnaire expérimenté, mais que répondez-vous à Félix Tshisekedi qui a déclaré il y a un mois, c’était sur RFI et France 24, que, quand vous étiez le gouverneur du Katanga, vous n’avez jamais pensé à construire un aéroport international à Kolwezi, la capitale mondiale du cobalt ?

(Rires). Ce que je répondrais à monsieur Tshisekedi, c’est qu’il ne connait pas son pays. Qu’il aille dans les archives – et monsieur Boisbouvier, vous pouvez regarder –, j’ai trouvé la piste de Kolwezi, la longueur de la piste était de 1,3 kilomètres, j’ai moi-même agrandi cette piste à 2 500 mètres – les images existent –, donc j’ai fait la piste, j’ai fait la route de Kolwezi jusqu’à Kasumbalesa, j’ai posé plus de vingt-neuf ponts. Donc la piste de Kolwezi, c’est moi. Et il y avait des avions qui atterrissaient directement d’Afrique du Sud. Donc il ne connait pas le pays, c’est un mensonge.

Depuis votre entrée en lice, Moïse Katumbi, vous avez bénéficié du désistement de quatre candidats, dont Matata Ponyo et Delly Sesanga, mais il reste plus de vingt candidats. Du coup, dans cette élection à un seul tour, est-ce que le sortant, Félix Tshisekedi, ne part pas favori ?

Mais vous savez, le candidat le plus faible aujourd’hui, c’est Félix Tshisekedi. Regardez mes images comparées aux images de Félix Tshisekedi. Moi, j’ai des candidats qui m’ont rejoint, des candidats très valables, qui sont venus parce qu’ils savent que nous devons reconstruire ensemble le Congo. Donc pour moi, que ce soit quand on était partis en 2018 à Genève, Tshisekedi était parti avec Kamerhe, Martin Fayulu était resté avec nous, Kabila était avec d’autres, donc dans notre camp, nous sommes les gagnants, et nous allons gagner ces élections parce qu’il y a un rejet de la population vis-à-vis de monsieur Tshisekedi. Le vrai opposant de monsieur Tshisekedi aujourd’hui, c’est la population congolaise, parce qu’il n’a pas de bilan, il n’a rien fait. Aujourd’hui, il continue de s’attaquer à moi, soi-disant que j’étais le candidat de l’étranger, parce qu’il n’a pas un bilan à présenter à la population. Quand il dit – je l’avais suivi sur RFI – qu’il a augmenté la desserte en électricité de 20 %, c’est très faux. Les chiffres de la Banque mondiale existent. En 2018, quand il prend le pouvoir, on était à 17,8 % et on est à 20 % [aujourd’hui], donc il a augmenté la desserte en électricité de 2 %.

Mais tout de même, Moïse Katumbi, le refus du docteur Mukwege de se désister pour vous, est-ce que ce n’est pas un motif de déception ?

Non, ce n’est pas un motif de déception. Le docteur Mukwege est candidat, je respecte tous les candidats. Moi, je sais que je suis en train de faire ma campagne, il est en train de faire sa campagne. Les images ne trompent pas, donc je suis sûr et certain que je vais gagner les élections avec mon équipe.

Selon plusieurs sources, à l’époque où vous étiez privé de votre passeport congolais, vous avez utilisé un passeport zambien pour voyager. Est-ce que vous ne risquez pas d’apparaitre, comme disent Félix Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba, comme un candidat de l’étranger ?

Vous savez, c’est un débat de caniveau, je n’ai jamais pris le passeport zambien, j’ai la lettre du ministre de l’Intérieur de la Zambie qui est sur internet, qui a même été réceptionnée par la Cour constitutionnelle. Est-ce que le passeport de Katumbi, c’est ça le bilan de monsieur Tshisekedi ? C’est un débat de caniveau. Je n’ai jamais eu de passeport zambien, je n’ai jamais voyagé avec un passeport zambien, donc cette histoire, c’est un mensonge. Monsieur Bemba lui-même, son père était portugais, il a de la famille portugaise. Moi, je ne vais pas renier mon père à cause de la politique.

Le 20 décembre, le président de la Céni, la Commission électorale, Denis Kadima, promet que les élections seront transparentes, est-ce que vous lui faites confiance ?

Vous savez, nous espérons que monsieur Kadima va respecter sa parole. Pour avoir la paix dans ce pays, il faut avoir de très bonnes élections. S’il y a de mauvaises élections, ça va diviser le pays. Partout où je passe, je demande à tous nos partisans, à toute la population congolaise, de dormir au bureau de vote jusqu’à la fin du dépouillement et de compter les voix bureau de vote par bureau de vote. On n’acceptera pas d’autres résultats, ce seront les résultats qui seront affichés sur chaque bureau de vote.

RDC-Elections : le gouvernement demande l’aide des Nations unies

L’aide demandé par le gouvernement de la République du Congo consiste à acheminer le matériel électoral dans les zones d’accès difficiles.

 

Une lettre a été envoyée mardi 12 décembre au Conseil de sécurité des Nations unies, par l’ambassadeur congolais à l’ONU. Dan,s celle-ci, Zénon Mukongo Ngay demande l’aide de la Monusco pour acheminer du matériel électoral dans des zones d’accès difficiles. En gros, la RDC sollicite du Conseil de sécurité l’autorisation d’étendre le soutien logistique de la Monusco à d’autres provinces du pays.

Rappelons que les hélicoptères de la mission onusienne n’ont été utilisés que pour faciliter le déploiement du matériel électoral dans les provinces de l’Ituri ainsi que dans le Nord et le Sud-Kivu, où elle est déployée. Le mandat actuel de la Monusco limite son action à ces trois provinces. Il est à noter que même pour ces trois provinces, la résolution encadrant ce mandat précise que le soutien au processus électoral ne devrait pas compromettre la capacité de la Mission à s’acquitter de ses tâches prioritaires.

Il y a une semaine, la Commission électorale indépendante avait d’ailleurs sollicité auprès du gouvernement la mise à disposition de quatre Antonov et 10 hélicoptères pour le déploiement de kits électoraux.

 

Source: RFI

RDC-Elections : des jets de pierres interrompent un meeting de Moïse Katumbi

Des personnes non identifiées ont fait irruption au milieu de la foule qui écoutait le candidat à la magistrature suprême à Moanda.

 

Le candidat numéro 3, Moïse Katumbi a organisé un meeting à Moanda, dans le cadre de sa campagne électorale. Pendant qu’il s’adressait à ses sympathisants des personnes non identifiées ont fait irruption au milieu de la foule et ont jeté des pierres.

« À Moanda, des tirs à balles réelles et de jets des pierres pour empêcher Moïse Katumbi de tenir son rassemblement avec le peuple. Un bilan circonstancié suivra. Ceci est une grossière erreur d’un pouvoir aux abois, qui a échoué », a annoncé Hervé Diakiese, porte-parole du parti politique Ensemble pour la République.

Selon Africa News, plusieurs cas de blessés graves ont été enregistré. L’un des gardes rapprochés de Moïse Katumbi, atteint à la tête, est admis dans un centre de santé.

Le secrétaire fédéral du parti Ensemble pour la République à Boma, Roger Konde, a condamné cet acte « anti démocratique ».