RDC : la requête de Théodore Ngoy jugée « recevable mais non fondée »

La requête de ce candidat malheureux à la dernière élection à la magistrature suprême du pays est en étude depuis lundi 08 janvier par la Cour Constitutionnelle.

 

Théodore Ngoy, demande à la Cour constitutionnelle d’annuler toutes les élections de décembre dernier pour violations flagrantes du cadre légal des élections. La requête de ce candidat à la présidentielle est l’une des deux déposées à cette instance juridique.

Siégeant exceptionnellement à la Cour de cassation en matière de contentieux des résultats provisoirement publiés par la CENI, la Cour a reçu une plaidoirie du requérant qui revenait sur les irrégularités des opérations électorales.

Partant de l’enrôlement des électeurs à la prorogation de sept jours des opérations de vote.  Théodore Ngoy estime que la loi électorale n’a pas été respectée. Par conséquent, il plaide notamment pour l’annulation de tous les scrutins et pour la recomposition d’une autre CENI devant organiser de nouvelles élections.

Pour la CENI, le requérant Théodore Ngoy ne peut prétendre l’annulation des résultats provisoires parce qu’il a été le dernier sur la liste. « Et sur les 18 millions de voix, il n’en a obtenu que 4.000. La décision de la CENI est régulière », a soutenu le représentant de la CENI.

La requête de Théodore Ngoy a été déclaré « recevable mais non fondée. La Cour Constitutionnelle a pris l’affaire en délibéré et se prononcera « avant le 12 janvier prochain ».

RDC-législatives : 16 candidats invalidés saisissent le Conseil d’Etat

Ils ont introduit lundi 08 janvier, une requête pour demandent l’annulation de la décision qui rejette leurs suffrages.

 

La CENI a annulé vendredi 05 janvier, les suffrages de 82 candidats députés. C’est è l’issue de cette invalidation qu’une requête en contestation attaque la décision de la CENI. Celle-ci a été introduite lundi à la Cour constitutionnelle par le parti Alliance des Congolais Progressistes alliés (ACP).

Le candidat à la députation nationale et gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a saisi la Cour constitutionnelle contre la décision de la CENI, annulant les suffrages en sa faveur pour fraude, corruption et détention des machines de vote.

Selon le parquet général de cette cour, une action publique est déjà enclenchée par son office contre les faits de corruption, de fraude, de détention illégale des matériels électoraux et autres. Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde a envoyé une correspondance à la Direction générale de migrations ( DGM), pour interdire la sortie du territoire congolais toutes les personnes concernées par la décision de la CENI du 5 janvier 2024.

Dans une autre correspondance adressée à la CENI, le parquet près la Cour de Cassation lui demande de lui transmettre tous les documents ayant conduit à l’annulation des voix de ces candidats.

RDC-Elections : 82 candidats invalidés par la CENI

La Commission électorale nationale indépendante a invalidé vendredi 05 janvier, 82 candidats aux législatives nationales, provinciales et locales.

 

Un communiqué de la Céni sur les invalidations des candidats, évoque les raisons de soit de « fraude, incitation à la violence envers les agents électoraux et actes de vandalisme de matériel électoral », soit de « détention illégale » des dispositifs électroniques de vote. Par conséquent les suffrages obtenus par les candidats concernés dans ces différents niveaux de scrutins ont été annulés purement et simplement.

Ont également été annulées, les élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba en province du Kwilu, et de Yakoma, en province de Nord-Ubangi. Parmi les invalidés, il y a 3 ministres en fonction, 2 administrateurs, 6 sénateurs, un ministre provincial de Kinshasa, 4 gouverneurs, un vice-gouverneur et deux députés nationaux.

Les membres du gouvernement concernés par cette décision, l’on cite, entre autres, Didier Manzenga (Tourisme), Antoinette Kipulu (Formation professionnelle), Manuanina Nana (ministre près le président de la République). Chez les les gouverneurs de province il s’agit de Gentiny Ngobila (Kinshasa), Bobo Boloko (Equateur), Pancras Boongo (Tshuapa) et César Limbiya (Mongala). Y figure également Charles Mbutamuntu, ministre provincial en charge de l’Education de Kinshasa. Deux députés nationaux, Colette Tshomba (actuelle rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale) et Nsingi Pululu (député national) ont vu aussi leurs suffrages annulés.

Selon adiac-congo.com au rang des fraudeurs, quelques personnalités politiques de poigne telles que le sénateur Evariste Boshab dans la circonscription électorale de Mweka, dans le Kasaï, ou encore, Tryphon Kin-Kiey Mulumba et Jean Filbert Mabaya à Masimanimba, dans le Kwilu, sans oublier le ministre honoraire des Transports, Justin Kalumba

RDC-présidentielle 2023 : début du traitement des deux recours

La Cour constitutionnelle se penche dès ce lundi 8 janvier, sur deux recours déposés suite à la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle.

 

Les deux recours enregistrés par la Cour Constitutionnelle ont commencé à être examinés ce lundi matin. Il s’agit de celui d’un citoyen congolais qui n’a pas participé au processus et celui d’un du candidat malheureux Théodore Ngoy, arrivé dernier de cette présidentielle avec 0,02%. Une requête pour obtenir l’annulation du scrutin. Théodore Ngoy met en avant des irrégularités.

Durant l’audience prévue ce lundi, cet avocat de profession va devoir apporter la preuve de ses accusations. « C’est un débat devant l’histoire, a-t-il prévenu, pour mettre la Commission électorale devant sa responsabilité ».

La CENI avait proclamé les résultats provisoires de la présidentielle dimanche 31 décembre 2023. Selon les chiffres de la Céni, le président sortant, Félix Tshisekedi, remporte la victoire avec plus de 73% des suffrages.

RDC : des hommes armés tuent une personne et blessent deux autres

C’est le énième forfait commis par des bandits armés dont certains seraient aussi des combattants des groupes armés locaux.

 

Des hommes armés ont tué une personne et blessé deux autre dans la nuit de dimanche à lundi 08 janvier dans deux quartiers de la commune de Karisimbi, à l’Ouest de Goma. Selon plusieurs sources locales, il s’agit d’un énième forfait commis par ces hommes armés qui appartiendraient aussi à des groupes armés locaux.

Ces incidents interviennent quelques heures après le meurtre d’un autre jeune, vendeur de crédit pour téléphone mobile au quartier Kyeshero, en fin de semaine dernière. Les deux victimes sont actuellement internées dans un hôpital de la place, et seule l’arme du crime a pu être récupérée par la police.

La société civile plaide pour plus d’actions de la part des autorités provinciales pour endiguer l’insécurité et la circulation accrue d’armes détenues illégalement par des habitants.

RDC : campagne de prise en charge des patients souffrant des plaies chroniques

Des dizaines de personnes souffrantes de plaies chroniques ont été consultées dans la ville de Kinshasa.

 

La campagne de prise en charge médicale gratuite a été lancée le 16 décembre dernier et s’est achevée ce jeudi 4 janvier. Elle est menée par des spécialistes venus de France, assistés par un personnel médical congolais. Cette équipe comporte aussi des techniciens qui développent des solutions de télémédecine. Pour les spécialistes des plaies et cicatrisation, il y a une bonne évolution chez la majorité de ces malades.

Ils sont nombreux ces malades qui souffre de l’ulcère de Buruli, communément appelé Mbasu à Kinshasa. Cette maladie peut être causée par le diabète, les artères, la cigarette qui donne les altérites, des bactéries de la même famille que la micro-bactérie de la tuberculose ou de la lèpre. C’est du moins ce qu’précisé un des spécialistes.

Selon Dr Jean Paul Lembelembe, le traitement va se poursuivre avec un personnel médical congolais qui a bénéficié de la formation des spécialistes français, mais aussi à travers la télémédecine qui est une assistance médicale à distance.

RDC-élections : la CNDH réclame des poursuites judiciaires contre les auteurs des cas de flagrances

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a déposé le 4 janvier devant la justice une dénonciation d’une quarantaine de cas de flagrance constatés le 20 décembre dernier.

 

Le 31 décembre 2023, la CENI a publié les résultats provisoires de la présidentielle du 20 décembre 2023. Ceux-ci mettent en tête Félix Tshisekedi. Une victoire qui intervient dans un processus électoral entaché d’irrégularités décriées par certaines missions d’observations électorales.

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a déposé le 4 janvier devant la justice une dénonciation d’une quarantaine de cas de flagrance constatés le 20 décembre dernier, y compris bourrages d’urnes et des violences.

« Il nous revient que, dans certaines de ces machines à voter, il y a eu bourrage » a affirmé le président de la CNDH, président de la CNDH

La CNDH attend des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces cas. « Cette clameur, dois-je souligner, a plus tourné autour de la détention des machines à voter par des particuliers, probablement avec la complicité de certains agents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). La justice ainsi saisie par nous doit, je suppose, mener des enquêtes et des poursuites des personnes qui sont citées. » a-t-il expliqué

 

RDC : plusieurs quartiers inondés par les eaux du fleuves Congo

Les habitants des quartiers Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka et autres ont les pieds dans l’eau.

 

Depuis quelques semaines, des habitations et édifices publics, des champs de plusieurs quartiers sont inondés par les eaux du fleuves Congo. Les habitants de Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka et autres ont abandonné leurs maisons détruites soit inondées. Avec certains de leurs bagages sur la tête ou dans des charriots, ils vont ailleurs chercher un abri. Les autorités n’ont encore aménagé aucun site pour accueillir ces sinistrés.

Le centre-ville n’est pas épargné par cette catastrophe naturelle. La circulation est coupée sur plusieurs artères notamment sur les avenues d’Eyala, Royale, Mobutu, Du Congo et Bolenge. Même le quai du port public de l’ONATRA est totalement inondé.

Les sinistrés sollicitent l’intervention urgente des gouvernements provincial et central.

RDC-Elections 2023 : la CENI invité à faire la lumière sur les irrégularités

C’est une invite de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).

 

« Déclaration conjointe CENCO-ECC, à la suite de l’observation électorale pour la justice et la paix post-électorales ». Les deux groupes d’observateurs ont invité, ce jeudi 04 janvier, la CENI à faire la lumière sur les cas d’irrégularité enregistrées pendant les élections du 20 décembre 2023.

Les deux institutions ont demandé au procureur général près la Cour constitutionnelle de se saisir de toute dénonciation en rapport avec les irrégularités afin de faciliter la sincérité électorale et redorer la fierté de la République.

Mgr Marcel Utembi et Révérend André Bokundoa présidents de la CENCO et de l’ECC, exhorté les Congolais à demeurer unis et vigilants dans le combat contre les antivaleurs d’où qu’elles viennent.

RDC-Présidentielle 2023 : 02 requêtes déposées à la Cour Constitutionnelle

Après la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 20 décembre 2023, les contestataires avaient deux jours pour porter leurs requêtes devant la Cour Constitutionnelle.

 

Les résultats proclamés le 31 décembre par la CENI, met en tête le président sortant Félix Tshisekedi qui a obtenu 73,34%. Il était suivi de Moïse Katumbi (18,08%) et Martin Fayulu (5,33%), ses principaux challengers. A la suite de la publication de ces résultats dimanche 31 décembre 2023, les contestataires avaient deux jours pour déposer leurs requêtes devant la Cour Constitutionnelle.

Le greffe de la Cour Constitutionnelle a affirmé, mercredi 3 janvier, avoir reçu deux requêtes en contestation des résultats provisoires de la présidentielle 2023. La première requête émane du candidat malheureux à la présidentielle du 20 décembre dernier, Theodore Ngoy qui conteste l’élection de Félix Tshisekedi pour nombreuses irrégularités. Face à la presse, le candidat a demandé en même temps au président sortant de rassembler toute la classe politique.

La seconde requête est celle de David Eche Mpala qui remet également en cause la réélection de Félix Tshisekedi. La Cour constitutionnelle a 10 jours dès sa saisine pour statuer sur le contentieux des résultats du scrutin présidentiel contesté.