Mois : février 2024
RDC : 04 prétendants au poste de gouverneur dans le Haut-Katanga
La CENI enregistre quatre candidats donc deux hommes et deux femmes, tous indépendants, pour l’élection du gouverneur.
Les noms des quatre candidats prétendants et leurs colistiers ont été rendus public. Le Bureau de réception et de traitement des candidatures de Lubumbashi, a déjà traité et validés ces dossiers. Plusieurs autres candidats, qui ont déjà retiré les formulaires, ne les ont pas encore déposés et il ne leur reste plus quelques jours s’ils veulent être candidats.
L’heure est à la conquête des électeurs dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Les partisans des uns et des autres transmettent des messages pour vanter le mérite de tel ou tel candidat gouverneur.
Du côté de la société civile, on appelle les députés à faire le bon choix.
RDC : les habitants interrompent le trafic sur la RN2
Entre Mbuji-Mayi et Kabinda, la population a érigé depuis lundi 26 février, des barricades sur la Route nationale numéro 2 (RN2).
Ces barricades coupent le trafic entre Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province et la ville de Kabinda, dans la province de Lomami. Leur réaction fait suite aux affrontements qui les ont opposés, il y a environ une semaine, aux ressortissants du groupement Bena Shimba autour d’un conflit foncier.
Selon des sources locales, un véhicule en provenance de Mbuji-Mayi a été empêché de poursuivre son voyage vers Kabinda. A de Bena Muembia, la population a dégonflé ses pneus pour l’empêcher de rouler.
L’administrateur du territoire de Katanda appelle au renforcement de la présence des forces de l’ordre pour escorter les véhicules. Il note que les deux groupements en conflit s’affrontent avec des armes à feu. Le bilan des affrontements fait état de trois morts et de quatre blessés, une école détruite et des maisons incendiées.
RDC : deuxième jour de la grève des importateurs des produits pétroliers
Les importateurs des produits pétroliers de la ville de Beni protestent contre les mandats de comparution attribués à certains d’entre eux.
La grève des importateurs des produits pétroliers de la ville de Beni (Nord-Kivu) est en son deuxième jour ce mardi 27 février. Ils protestent contre l’émission, par le parquet près le tribunal de grande instance, de Beni, des mandats de comparution contre certains d’entre eux. Ces importateurs sont accusés notamment de fixation illicite des prix du carburant.
Pour Luc Machara, président de l’Association des pétroliers de Beni, cette corporation a décidé de baisser le prix de l’essence à la pompe à la suite du faible pouvoir d’achat de la population locale meurtrie par la guerre.
La grève vise à s’opposer à la démarche du procureur, considérée comme allant à l’encontre de l’intérêt de la population. Notons que le procureur de Beni émet des mandats de comparution pour exiger qu’on applique le prix de 3800 francs selon l’esprit de la structure des prix en vigueur ».
Le maire de Beni dans une correspondance, a demandé au procureur près le TGI de Beni la surséance de sa démarche pour la préservation de « la paix sociale ».
Les « Young Leaders » veulent faire de l’excellence le nouveau trait d’union entre la France et le continent africain
Du 26 février au 1er mars, la nouvelle promotion du programme phare « Young Leaders » de la French-African Foundation se réunira dans la capitale rwandaise. Placé cette année sous le double patronage du président rwandais Paul Kagame et de son homologue français Emmanuel Macron, ce programme devenu incontournable rassemble depuis 2019 la nouvelle génération de décideurs français et africains.
Trente jeunes talents africains et français, sélectionnés parmi plus de 5000 candidatures, ambitionnent de porter le renouvellement du partenariat franco-africain à Kigali du 26 février au 1er mars. Leur passion ? Faire connaître les énergies positives qui sont déjà leur réalité entre la France etl’Afrique, eux qui travaillent à construire l’avenir de leurs pays à travers leurs métiers et leurs entreprises au quotidien.
Leur mission ? Placer l’excellence au cœur des partenariats franco-africains.
Célébrer les réussites rwandaises et françaises
Lors de leur séjour, ils découvriront le cheminement du Rwanda depuis 1994, qui grâce à une transformation économique rapide est devenu un hub régional en matière d’innovation et de santé et une destination incontournable pour l’écotourisme et les événements internationaux. Ils rencontreront des personnalités majeures des secteurs privés et publics rwandais tels que Francis Gatare, CEO, Rwanda Development Board,
Yvonne Mokolo CEO, Rwandair.. Ils échangeront également avec les acteurs du nouveau partenariat franco-rwandais, comme l’Ambassadeur de France auprès du, Rwanda, Antoine Anfré, et David Kamanda, Directeur général de l’IRCAD Africa.
Des représentants régionaux d’entreprises françaises telles que Vivendi et Total, contribuant au dynamisme économique rwandais, échangeront avec les lauréats.
Au-delà des 30 profils, la promotion est placée sous le double haut patronage du Président rwandais, Paul Kagame et du Président français, Emmanuel Macron. Un symbole fort qui correspond parfaitement à ce qu’ils incarnent : une nouvelle page de l’histoire franco-africaine.
Manifeste pour faire de l’excellence le coeur des partenariats franco-africains
Le chef de l’Etat, Paul Kagame recevra les Young Leaders pour un échange privilégié. A cette occasion, la promotion lui présentera son manifeste: un plaidoyer où les Young
Leaders unissent leurs voix pour appeler à un partenariat renouvelé entre la France et les nations africaines. Un partenariat basé sur un nouveau paradigme : une coopération d’excellence, apportant le meilleur de la France à l’Afrique et le meilleur de l’Afrique à la France, célébrant les réussites, promouvant le commerce et les investissements, et construisant un récit tourné vers l’avenir de l’entrepreneuriat, de la croissance et des opportunités mutuellement bénéfiques.
La semaine à Kigali constitue le deuxième temps fort du programme. Durant le mois d’octobre, la promotion a rencontré à Paris des décideurs publics et privés telle que la Secrétaire d’État chargée du Développement et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, ou encore la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann.
À propos de la French-African Foundation
Créée en 2019, la French-African Fondation œuvre à la création de générations de leaders engagés en France en Afrique. Chaque année la Fondation lance un appel à candidatures dans tous les pays du continent et en France afin de sélectionner et rapprocher les talents franco-africains.
Elle rassemble aujourd’hui le plus grand réseau de jeunes professionnels français et africains. La French-African Foundation bénéficie du soutien d’acteurs publics et privés: Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Concerto, Danone, Meridiam, Boston Consulting Group, Rothschild & Co, Rwanda development Board, RwandAir, France Medias Monde.
RDC : plus de 1 200 ménages recevront des indemnisations
Le gouvernement entame cette semaine le processus d’indemnisation des familles habitant le long de la rivière Kalamu.
Le projet « Kin Elenda » sera lancé cette semaine par le gouvernement. Il consiste à indemniser les 1 244 ménages qui habitent le long de la rivière Kalamu qui traverse les communes de Limete, Barumbu et Kalamu à Kinshasa. L’opération a pour but de sécuriser le poste électrique de la Funa.
« On est en train de certifier. Nous avons pris tous les contacts possibles parce que dans ces 1 244 personnes, il y aura 266 personnes qui seront payées par virement bancaire, et il faudra ouvrir des comptes bancaires à Sofibanque qui loge les comptes dédiés à cette indemnisation au niveau de Funa. Et les autres personnes qui seront affectées seront payées par Mobile Money », a expliqué Moustapha Hassan, expert en développement social de Kin Elenda.
Financé par la Banque mondiale à hauteur de 20 millions de dollars, Kin Elenda vient à titre de compensation en faveur des familles affectées par le projet.
RDC : 3 morts et 4 blessés dans un nouveau bombardement dans la cité de Sake
Attribué aux rebelles du M23, l’explosion des bombes a eu lieu dans la nuit du jeudi à vendredi 23 février 2024.
Trois personnes donc une mère et ses deux enfants sont mortes dans l’explosion des bombes dans la nuit de jeudi à vendredi 23 février dans la cité de Sake (Nord-Kivu). Cette explosion attribuée aux rebelles du M23 a aussi fait 4 blessés.
D’après la société civile locale qui établit ce bilan provisoire, des combats violents survenus depuis la nuit de jeudi se sont poursuivis jusqu’en fin de matinée de ce vendredi tout autour de la cité de Sake, au territoire de Masisi. C’est à environ 27 kms au sud-est de la ville de Goma.
La cité de Saké est toujours visée par les attaques répétées des rebelles qui tiennent à occuper cette cité
RDC : le protocole sur les minerais stratégiques, l’UE se prononce
Dans une interview jeudi 22 février à Kinshasa, Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur de l’UE en RDC a déclaré que l’accord sur les minerais stratégiques, va aider à lutter contre le commerce illicite.
L’Union européenne (UE) et le Rwanda avait signé un protocole d’accord sur la création de la chaine de valeur pour les minerais stratégiques et critiques. Un protocole que la RDC avait dénoncé. Le gouvernement trouvait qu’un tel accord avec le Rwanda dont le sous-sol ne regorge pas de ces minerais, est une façon pour l’UE d’encourager la poursuite du pillage des richesses congolaises par le Rwanda.
Dans une interview accordée à Radio Okapi, l’ambassadeur de l’UE en RDC Nicolas Berlanga Martines a déclaré que ce protocole d’entente parle de « la diligence, c’est-à-dire la transparence, la traçabilité, de tout commerce, qui puisse se faire autour des minerais stratégiques ».
Pour le diplomate, le protocole présente un intérêt qui va bien au-delà de la sous-région des Grands lacs
« Nous sommes confiants qu’à travers ce qui est dans ce protocole d’entente (…), je pense que ça va nous aider pas seulement dans la région mais aussi d’une manière très générale, mais aussi pour tout ce qu’il s’agit du commerce illicite, de tout commerce des minerais stratégiques » a-t-il dit.
RDC : Ensemble accuse Felix Tshisekedi de violer la constitution
Une déclaration qui fait suite à la décision du président de la République de laisser le gouvernement démissionnaire continuer à gérer le pays.
Ensemble, formation politique de Moïse Katumbi reproche le chef de l’Etat de violer la constitution, « en décidant de charger le Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde qui comprend en son sein des membres qui sont frappés d’incompatibilité, de gérer les affaires courantes ». Le parti s’est exprimé par la voix de son porte-parole, Hervé Diakese
« C’est une violation flagrante de la constitution et une confusion totalement entretenue parce que pour des intérêts politiciens, on tient à maintenir un gouvernement qui, de toute façon est démissionnaire, en place, en violation manifeste des dispositions constitutionnelles, y compris d’un arrêt constitutionnel, pour des raisons totalement nébuleuses », a déclaré Hervé Diakiese.
Hervé Diakiese pense que le chef de l’Etat a l’obligation de garantir le bon fonctionnement des institutions. En créant cette situation, il a failli à ses obligations constitutionnelles.
« Nous nous trouvons devant une situation d’ambigüité après tout. Nous avons deux cas de figure prévus par la constitution. Il y a l’article 108 qui parle de l’incompatibilité et l’article 110 qui parle de la question de suspension des contrats. Les deux sont spécifiques a des circonstances tout à fait différentes », a conclu Herve Diakese.
Notons que le Premier ministre a remis sa démission le 20 février pour se concentrer à ses fonctions parlementaires. Une démission qui entraîne le départ de toute l’équipe gouvernementale dont 39 membres étaient élus à la députation nationale ou provinciale.
RDC : la résurgence de la peste et la rougeole entraine la fermeture des écoles
Pas moins de dix écoles primaires ont été fermées le 20 février dernier, après la réapparition de la peste bubonique et de la rougeole.
Dans la zone de santé de Rety à 100 kilomètres de la ville de Bunia dans le territoire de Djugu (Ituri), pas moins de 10 écoles primaires ont été fermées, mardi 20 février 2024. Cette fermeture est liée au retour de la peste bubonique et à la rougeole qui touchent les élèves. Pour autorités scolaires et sanitaires, cette mesure vise à protéger les enfants et intensifier les mesures de riposte contre ces pathologies. Il est aussi question de déclencher une vaste campagne de pulvérisation de ces écoles en cours dans la zone en riposte
La première école à avoir été touchée est l’EP Kpandroma, où une vingtaine d’enfants sont déclarés positifs après des analyses. D’autres cas ont été signalés dans les écoles primaires Shun, Apolo, EP 2 Kpandroma, Gola, Baidjo, Bwa, Mont Bleu et Rethy.
Plus de trois mille enfants ne vont plus à l’école à la suite de la résurgence et de la propagation rapide de la rougeole et de la peste bubonique, deux maladies déclarées depuis le 3 février dans la zone de santé de Rety dans le territoire de Djugu.