La Cour Constitutionnelle réhabilite 19 députés nationaux

La Cour constitutionnelle a pris une décision historique le lundi 22 avril, en rendant un arrêt unique proclamant définitivement élus 500 députés nationaux. Cette décision fait suite à l’examen de 134 requêtes portant sur des rectifications d’erreurs matérielles des arrêts précédemment rendus le 12 mars dernier. Sur ces 134 requêtes, 19 ont été déclarées recevables et fondées.

Parmi ces 19 députés, certains qui siégeaient déjà à l’Assemblée nationale conservent leurs sièges. Voici la liste de ces élus confirmés :

  1. MUTEBA KASAMBAY Joseph : Lubumbashi
  2. NSENDULA KAZADI Olivier : Katanda
  3. MUKENDI FONTSHI KANYINDA : Tshilenge
  4. NIONDO TOKO Robert : Moanda
  5. TUNDA KASONGO LUKALI Prosper : Kibombo
  6. SUDI AL AMIN ZIMAMOTO : Kasongo
  7. KILUBU KUTUNA Séraphine : Tshangu
  8. MBODINA IRIBI Pierre Célestin : Irumu
  9. TITAKO ONGOKI Jacques : Poko
  10. KOLONGO DARUWEZI Élie : Ubundu
  11. BAHATI MAYGENDE Serge : Kabare
  12. MWINA KYANGEBENI Joseph : Mont Amba
  13. KAWEN KABWIT Francine : Lubudi
  14. NDJAZA LINDE Jean Marie : Djugu
  15. MUYOMBI TSHIMBU Jethro : Lubumbashi
  16. BAKOMITO GAMBU Jean : Isiro
  17. SHAKASAKA TETE : Tshangu
  18. LOTIKA LIKWELA Theoveul : Kisangani
  19. MUNGANGA GADIMBA Cleophas : Bulungu

Cette décision marque une étape importante dans le processus électoral et consolide la représentativité démocratique au sein de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.

Fin de formation des Commandos à Kindu : Jean-Pierre Bemba préside la cérémonie au Centre Lwama

Kindu, le 22 avril 2024 , Ce lundi 22 avril 2024, Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, a été le théâtre d’une cérémonie d’importance capitale. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba, s’est rendu sur place pour présider la fin de la formation du nouveau bataillon de commandos ainsi que pour inspecter et évaluer les activités de démobilisation, de désarmement et de réinsertion sociale (DDRS).

Avant de quitter Kindu, le VPM a visité les travaux de construction des maisons destinées à accueillir les anciens rebelles impliqués dans le processus de DDRS. Il a constaté avec satisfaction l’avancement significatif des travaux, avec plusieurs dizaines de maisons déjà érigées, électrifiées, reliées au réseau d’eau et meublées. Tout est ainsi quasiment prêt pour recevoir ceux des combattants qui accepteront de se réinsérer dans la société.

La formation de la 31e brigade avait débuté le 17 juin 2023. S’étalant sur 9 mois, elle comprenait une formation militaire de 4 mois, un entraînement commando de 3 mois et un recyclage des unités de la 31e brigade de réaction rapide. Les stagiaires ont été soumis à des tests rigoureux, notamment un exercice de synthèse en forêt profonde, afin de les préparer aux défis opérationnels actuels en RDC.

La Belgique, partenaire de cette formation, a annoncé qu’une enveloppe de 20 millions d’euros serait allouée pour l’équipement des nouveaux commandos. Le centre d’entraînement des commandos de Lwama se prépare déjà à accueillir près de 3 000 nouvelles recrues pour une nouvelle session de formation.

La cérémonie de ce jour s’est déroulée en présence de nombreuses autorités politico-militaires, dont le gouverneur de Maniema, le Chef d’état-major adjoint des FARDC chargé des opérations, et l’inspecteur général des FARDC. Avant la remise symbolique des brevets de fin de formation, le VPM de la défense a assisté à des démonstrations de savoir-faire par les jeunes commandos et a effectué une visite de la piste jungle où se déroulent les entraînements commandos.

« Je voudrais d’abord rendre hommage au Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour m’avoir désigné afin de venir le représenter à cette cérémonie marquant la fin de formation des commandos de la 31e brigade. Je voudrais également remercier les instructeurs belges pour la coopération dans le domaine militaire et à tous les instructeurs congolais qui ont consenti, avec nos partenaires, leurs efforts pour assurer la formation à cette 31e brigade », a déclaré le VPM Jean-Pierre Bemba.

« Le travail que vous avez appris ici, c’est pour la défense de l’intégrité territoriale de notre pays. Vous savez que notre pays est agressé à partir du Nord-Kivu. Prenez votre travail avec beaucoup du sérieux, abnégation et détermination pour protéger nos frères et sœurs là où vous serez déployés », a conseillé le patron de la défense.

« Nous refusons la trahison, nous voulons la loyauté à la patrie, au commandant suprême et je vous invite à suivre les consignes de vos commandants dans vos postes d’affectation pour que le chef de l’État soit content du travail que vous allez effectuer sur le terrain pour l’intérêt de notre patrie », a conclu le VPM Jean-Pierre Bemba. A déclarée le VPM Jean Pierre Bemba lors de la cérémonie

Cette cérémonie marque ainsi un jalon dans la formation des forces armées congolaises et renforce la capacité de défense du pays face aux défis sécuritaires actuels.

Le Parlement britannique approuve l’expulsion controversée de demandeurs d’asile vers le Rwanda

Le Parlement britannique a donné son aval, dans la nuit de lundi à mardi, au projet de loi controversé visant à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile ayant pénétré illégalement au Royaume-Uni, marquant ainsi l’entrée en vigueur de cette mesure tant débattue. Cette décision, saluée par Kigali, suscite toutefois des réactions critiques de la part de l’ONU et du Conseil de l’Europe, qui exhortent le gouvernement britannique à reconsidérer cette législation.

Après une longue bataille entre la chambre haute et la chambre basse, la mesure phare du gouvernement britannique visant à dissuader l’immigration illégale est désormais sur le point de se concrétiser. Le Parlement a approuvé, dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 avril, le projet de loi controversé prévoyant l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni.

Le vote a été accueilli favorablement par Kigali, avec la porte-parole du gouvernement, Yolande Makolo, exprimant la satisfaction des autorités rwandaises quant à l’adoption de ce projet de loi par le Parlement britannique. Elle a déclaré dans un communiqué transmis à l’AFP que les autorités étaient impatientes d’accueillir les personnes relocalisées au Rwanda.

Cependant, l’ONU a exprimé son désaccord avec cette décision, appelant le gouvernement britannique à reconsidérer son plan d’expulsions. Elle estime que les mesures de lutte contre l’immigration illégale doivent être prises sur la base de la coopération internationale et du respect du droit international des droits de l’homme. De même, le Conseil de l’Europe a exhorté Londres à revenir sur sa décision.

Ce projet de loi, annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur de Rishi Sunak et présenté comme une mesure phare de sa politique de lutte contre l’immigration clandestine, vise à envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni, quel que soit leur pays d’origine, notamment ceux ayant traversé la Manche sur des canots pneumatiques.

Adossé à un nouveau traité entre Londres et Kigali, qui prévoit le versement de sommes substantielles au Rwanda en échange de l’accueil des migrants, le texte débattu au Parlement visait à répondre aux conclusions de la Cour suprême, qui avait jugé le projet initial illégal en novembre dernier.

La chambre des Lords, où les conservateurs ne détiennent pas la majorité, a retardé l’adoption définitive du texte en le renvoyant à plusieurs reprises à la chambre des Communes avec des amendements, mais ces derniers ont été systématiquement rejetés. Cette manœuvre dilatoire, connue sous le nom de « ping pong parlementaire », a finalement pris fin avec la décision de la chambre haute de ne plus amender le texte, garantissant ainsi son entrée en vigueur.

Pour le Premier ministre, cette décision revêt également une dimension électorale alors que les conservateurs sont donnés largement perdants des élections législatives à venir. Le gouvernement a mobilisé d’importants moyens pour mettre en œuvre cette politique, mais celle-ci est fortement critiquée par l’opposition travailliste, des associations d’aide aux migrants et même le chef de l’Église anglicane.

En conclusion, ce projet de loi, bien que controversé, marque une étape significative dans la politique migratoire du Royaume-Uni, suscitant des débats intenses et des critiques tant au niveau national qu’international.

Appel à l’élection d’un leader intègre pour la présidence de l’Assemblée nationale de la RDC

Les députés nationaux de la République démocratique du Congo sont confrontés à une décision cruciale aujourd’hui alors qu’ils sont appelés à élire le prochain Président de l’Assemblée Nationale. Un appel vibrant à l’intégrité et à la compétence a été lancé par un acteur politique congolais, Noël Tshiani Muadiamvita, sur son compte X.

Dans un message empreint de responsabilité et de vision pour l’avenir de la nation, Noël Tshiani Muadiamvita exhorte les membres du présidium de l’Union sacrée et les députés nationaux à choisir un leader exemplaire. Il met en avant l’impératif d’élire une personnalité compétente, intègre, crédible, et profondément attachée aux valeurs nationalistes, tout en étant exempte de tout soupçon de corruption ou de détournement de fonds publics.

La coalition majoritaire, l’Union sacrée de la nation, a organisé une primaire à 14h00 (13h00 GMT) pour sélectionner le candidat idéal parmi les postulants : Modeste Bahati, Vital Kamerhe et Christophe Mboso. C’est une occasion cruciale pour les députés de démontrer leur engagement envers la construction d’une démocratie forte et durable en RDC.

Noël Tshiani Muadiamvita souligne également l’importance d’éviter tout conflit d’intérêts potentiel entre la RDC et les nations étrangères. Il met en garde contre le risque de trahison envers la nation au profit d’intérêts étrangers, soulignant ainsi l’importance de choisir un leader qui défende les intérêts souverains de la RDC avec fermeté et intégrité.

En cette période charnière de l’histoire politique congolaise, le choix du prochain Président de l’Assemblée Nationale revêt une importance capitale. C’est une opportunité de consolider les bases d’une gouvernance transparente et responsable, et de placer la RDC sur la voie du progrès et de la prospérité pour tous ses citoyens.

Solidarité pour les Femmes Déplacées : Prise en charge médicale et appels à l’aide Humanitaire

À l’occasion de la clôture du mois de mars consacré aux droits des femmes, le personnel de l’hôpital général de référence de Goma, dans le Nord-Kivu, a pris en charge les frais médicaux de seize femmes enceintes déplacées résidant à l’école Musawato, quartier Katindo 2m, commune de Karisimbi. Cette assistance couvre les soins nécessaires pendant la grossesse jusqu’à l’accouchement.

Ces femmes ont fui les zones de conflit telles que Kibumba, Buhumba, Masisi et Rutshuru, rejoignant les 300 ménages vivant sur le site de Musawato avec plus de 300 enfants depuis plus d’un an.

Dans ce contexte difficile, certaines femmes enceintes ont témoigné des obstacles rencontrés pour accéder aux soins médicaux, notamment en raison de contraintes financières et de l’éloignement des centres de santé. Dorika, une jeune mère de 28 ans, a partagé son expérience d’avortements répétés faute de consultations prénatales adéquates.

La précarité de la vie dans le camp des déplacés aggrave encore la situation, avec des familles luttant pour subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux. Furaha Mulengezi Jeanne-D’arc, une autre mère de famille, a souligné les défis rencontrés quotidiennement, notamment en matière d’hygiène intime et d’insuffisance des ressources pour répondre à ces besoins.

Face à ces réalités, ces femmes appellent à une assistance humanitaire pour améliorer leurs conditions de vie et garantir un accès équitable aux soins de santé et aux ressources essentielles.

BGFIBANK RDC Éblouit au Salon E-commerce & Fintech 2024 avec RAKKACash

La 5ème édition du Salon E-commerce & Fintech (SEF) 2024 a été le théâtre de discussions animées entre régulateurs, fintechs, e-commerces et autres acteurs, captivant un public assoiffé de connaissances et de découvertes. Du 18 au 20 avril derniers, BGFIBANK RDC a brillé de tous ses feux lors de cet événement incontournable pour les passionnés de technologie financière en Afrique centrale.

Le stand de BGFIBANK RDC, mettant en vedette RAKKACash, a été un véritable aimant, suscitant l’intérêt et la curiosité des visiteurs. L’engouement palpable autour de RAKKACash a été renforcé par l’interaction dynamique avec une équipe d’ambassadeurs dédiés, enrichissant ainsi l’expérience du public.

RAKKACash, avec son approche axée sur la rapidité et l’accessibilité, répond aux besoins spécifiques des Congolais en offrant des solutions telles que l’épargne, les comptes et l’accès aux cartes bancaires, le tout depuis un téléphone. En soulignant l’importance d’une collaboration fructueuse entre RAKKACash et les fintechs, BGFIBANK RDC a affirmé son engagement envers l’inclusion financière et l’innovation.

Depuis son lancement, RAKKACash a révolutionné l’inclusion financière en RDC, supprimant les obstacles traditionnels liés aux agences bancaires. Cette initiative démontre l’engagement continu de BGFIBANK envers l’innovation et l’inclusion, plaçant RAKKACash à l’avant-garde de l’évolution numérique du secteur financier.

Le SEF 2024 à Kinshasa a révélé la montée en puissance du commerce électronique et des fintechs en Afrique, offrant un terrain fertile pour les avancées numériques. Dans ce paysage en mutation, RAKKACash se distingue comme un pionnier inspirant, prêt à façonner l’avenir financier de la région.

Conclave sur la Protection du Bassin du Congo : Un Engagement pour la Nature

Le Centre d’Études pour l’Action Sociale (CEPAS) à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a accueilli lundi le lancement d’un conclave dédié au Bassin du Congo. Cette initiative, axée sur la conservation des forêts pour la préservation de la nature, a réuni un large éventail de participants, dont le conseiller du ministre d’État chargé de l’Environnement, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en RDC. , des délégués de plusieurs pays membres du bassin du Congo, ainsi que des représentants de la société civile et des artistes.

Le conclave, qui se déroule sur plusieurs jours, offre une plateforme de collaboration pour les 130 participants venus de la République démocratique du Congo, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Selon l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en RDC, il vise à favoriser le réseautage, le partage des meilleures pratiques et la promotion de solutions locales aux défis environnementaux régionaux.

Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC, a souligné dans son discours d’ouverture que le conclave portera sur la conception et sur la proposition de projets visant à investir dans les populations des pays concernés. Cette démarche témoigne de l’engagement des participants en faveur d’une action concrète pour la protection et la gestion durable du Bassin du Congo, l’un des trésors naturels les plus importants de la planète.

Hommage à Mufwankolo : Inauguration d’un Monument à Lubumbashi

Lundi à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga au Sud de la République démocratique du Congo, a eu lieu l’inauguration d’un monument dédié à l’icône du théâtre populaire du Katanga, Odilon Kyembe Kaswila, également connu sous le nom de « Mufwankolo », décédé le 17 février 2021 après plus de 40 ans de carrière. Sous les auspices du gouverneur Jacques Kyabula, le ruban du monument a été coupé, marquant ainsi l’ouverture de cet espace au public.

Odilon Kyembe Kaswili, mieux connu sous le nom de Mufwankolo wa Lesa, a laissé un héritage indélébile dans le paysage culturel congolais. À travers ses œuvres dramaturgiques, il a su éduquer et divertir non seulement la population congolaise dans son ensemble, mais également celle de Lubumbashi en particulier.

Retour sur l’histoire de cette icône du Théâtre Congolais :

Odilon Kyembe Kaswili, également connu sous le nom de Mufwankolo wa Lesa, est décédé à l’âge de près de 91 ans à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, le mercredi 17 février. Pionnier du théâtre en RDC, il a transcendé les générations avec son art et a joué un rôle crucial en tant que moralisateur de la société.

Kasong Mbaz Amatshik, alias Maisha, acteur et administrateur de son groupe, témoigne de l’impact de Mufwankolo sur la scène théâtrale : « Mufwankolo est l’un des premiers Congolais à se lancer dans le théâtre dans les années 1955, alors que le pays était sous colonisation. Il a été le premier Congolais à effectuer une tournée en Europe avant l’indépendance du Congo en 1957 et 1959. Mufwankolo est l’auteur de plusieurs œuvres théâtrales. De nos jours, le théâtre de Mufwankolo est étudié dans différentes universités en Europe, considéré comme un genre littéraire sur le plan théâtral. Des stagiaires viennent même d’Europe pour étudier Mufwankolo, provenant de différentes universités notamment de la France, de la Belgique, de l’Allemagne, ainsi que des États-Unis et du Canada. De plus, Mufwankolo a été le premier à introduire le théâtre radiophonique au niveau national dans les années 1961 et 1962. »

 

 

Une délégation internationale visite les déplacés de guerre à Goma

Une délégation comprenant une dizaine d’ambassadeurs accrédités en RDC, des représentants de l’Union européenne et des agents humanitaires ont visités vendredi 19 avril des déplacés de guerre dans des sites autour de Goma. L’objectif de cette visite, selon le Coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, était de comprendre les besoins humanitaires urgents des milliers de déplacés, résultant de la guerre d’agression imposée par le Rwanda voisin, et de trouver des réponses rapides à cette crise.

M. Lemarquis a souligné l’importance de répondre à ces souffrances et de mobiliser l’attention internationale. Il a plaidé pour une résolution politique et diplomatique de la crise, soulignant l’importance d’une action concertée des pays influents pour mettre fin aux hostilités et respecter les accords politiques existants.

Le ministre congolais des Affaires sociales, Modeste Mutinga, a réaffirmé la sacralité et la non-négociabilité de l’intégrité territoriale de la RDC. Il a déclaré que la RDC est résolue à défendre son intégrité territoriale face aux ambitions du Rwanda voisin. La guerre avec le M23, soutenu notamment par le Rwanda, continue de déplacer des populations et d’exacerber la crise humanitaire dans la région. Selon les Nations Unies, près de sept millions de personnes sont déplacées en RDC, dont 2,5 millions dans la seule province du Nord-Kivu.

Consultations pour former le nouveau gouvernement en RDC : les derniers échanges de la Première Ministre Judith Suminwa

La Première Ministre Judith Suminwa a clôturé vendredi soir les consultations avec les regroupements politiques en vue de la formation du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo. Demain samedi 20 avril, elle va consulter les organisations féminines dans leur pluralité, ont annoncé les services de la primature.

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS_Tshisekedi), parti présidentiel d’où est issue madame Judith Suminwa, a été le dernier parti politique à être reçu. L’UDPS a exprimé le souhait de voir le prochain gouvernement être constitué de personnalités dignes et conscientes des 6 axes du programme du président de la République pour son second mandat.

Amisi Makutano, cadre de l’UDPS, a déclaré : « Nous avons été en face d’une dame très déterminée à répondre positivement surtout aux 6 axes édictés par le président de la République. Elle est soucieuse de leur accomplissement et cela ne peut être possible que si elle est accompagnée par des hommes et des femmes dignes, consciencieux et qui savent quel est le rôle d’un membre du gouvernement au sein de cette équipe.

L’UDPS a pris avec beaucoup d’intérêt l’appel de la Première Ministre et bien entendu nous allons retourner dans notre quartier général avec les autorités pour statuer et proposer ce qu’a été la demande de la Première Ministre. »