Le Retour de Félix Tshisekedi : Hommage à Mgr Gérard Mulumba

Après une absence remarquée depuis le dimanche 7 avril 2024, le président Tshisekedi a effectué son retour à Kinshasa ce lundi 15 avril 2024. Sa première apparition publique s’est déroulée à l’Église Notre-Dame de Fatima, où il a participé à une messe de requiem en l’honneur de Monseigneur Gérard Mulumba, son ancien Chef de la Maison civile.

Le président Tshisekedi, entouré de ses proches et de nombreux fidèles, a ainsi rendu hommage à celui qui fut son premier collaborateur de confiance. L’Abbé Justin Kalonji, chargé de la prédication lors de cette cérémonie, a souligné la symbolique de ce requiem célébré en période de Pâques, rappelant la victoire de la vie sur la mort et la pérennité de l’héritage laissé par Mgr Mulumba à travers ses actions.

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Dans son discours, le Dr Bruno Miteyo, successeur de Mgr Mulumba à la tête de la Maison civile du Chef de l’État, a témoigné de la grandeur d’âme de son prédécesseur, louant son caractère affable et soulignant ses qualités d’humilité et d’empathie qui ont marqué son engagement au service de la nation congolaise.

Les consultations pour former le nouveau Gouvernement Congolais

La première ministre, Judith Tuluka, a entamé ce lundi 15 avril les consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement au Congo Fleuve Hôtel. Modeste Bahati Lukwebo, président de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a conduit une délégation de son regroupement politique auprès du Premier ministre pour discuter des modalités de composition du gouvernement.

Lors d’une conférence de presse, Bahati Lukwebo a déclaré que le Premier ministre a souligné la nécessité de réduire le train de vie des institutions, et leur accord à ce sujet. Il a ajouté : « C’est dans ce cadre que la taille du gouvernement sera réduite. »

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Dans le même contexte, Judith Tuluka a insisté sur la nécessité d’une exécution efficace du budget d’investissement pour stimuler la croissance économique, selon les dires de M. Lukwebo.

Les discussions avec l’AFDC-A ont principalement porté sur les critères de sélection pour les membres du prochain gouvernement. Bahati Lukwebo a expliqué : « Nous avons parlé des critères tels que le poids politique, la géopolitique, le genre et la compétence. Les autres critères sont complémentaires. » Il a également souligné que des suggestions de postes ministériels ainsi que des profils correspondant aux ambitions du regroupement seront proposés dans les meilleurs délais.

Il a également souligné l’urgence des négociations, affirmant que l’AFDC-A était prête à soumettre ses listes de candidats sans délai.

Vital Kamerhe « La RDC n’est pas le Sénégal « 

Le président du regroupement politique A/A-UNC et A/VK-2018, Vital Kamerhe, et ses collègues ont été reçus par la Première ministre Judith Suminwa pour des consultations sur la composition du prochain gouvernement de la République démocratique du Congo.

Kamerhe a exprimé sa satisfaction à la sortie de la réunion, saluant les critères de sélection énoncés par la Première ministre : « La formation du gouvernement est une gymnastique arithmétique mais qui tient compte aussi d’un certain nombre de critères de compétences, de probité morale, de représentation géopolitique, des critères hommes et femmes. »

Concernant les délais de formation du gouvernement, Kamerhe a souligné la complexité de la situation congolaise : « La RDC n’est pas le Sénégal. Il faut prendre le temps nécessaire pour bien faire les choses mais en même temps nous devons fustiger le fait qu’il y a des choses qui auraient pu être réalisées dans un laps de temps. »

Il a également appelé à une approche responsable de la part des futurs membres du gouvernement : « Ceux qui auront la chance d’être nommés, qu’ils ne fêtent pas, qu’ils réfléchissent sur la manière de répondre aux défis énormes dans un pays en guerre. »

Le prochain gouvernement devra faire face à de nombreux défis, notamment la résolution des conflits dans l’Est du pays et la lutte contre la pauvreté. Kamerhe a insisté sur l’importance du partage des responsabilités plutôt que du pouvoir : « Ce n’est pas le partage du pouvoir que nous allons faire mais le partage des responsabilités. »

Il a également souligné le potentiel de la RDC pour prospérer : « Nous sommes l’un des pays béni de l’humanité. Le monde devrait protéger la RDC comme un joyau de l’humanité. »

Enfin, Kamerhe a appelé à l’unité pour mettre fin à la guerre et permettre le développement du pays, soulignant que la désorganisation actuelle compromet les efforts du président Félix Tshisekedi.

La Première ministre Suminwa prévoit sept jours d’échanges avec les différents regroupements politiques avant la formation du gouvernement. Ce dernier sera confronté à de nombreux défis, notamment la situation sécuritaire précaire et les difficultés économiques rencontrées par la population congolaise.

le chef d’état-major met en garde contre la corruption

Le Général d’Armée des Forces Armées Christian Tshiwewe Songesha, chef d’état-major des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), a déclaré ce lundi  lors d’une parade militaire au Camp Kokolo que plusieurs officiers de l’armée et de la police ont été arrêtés pour trahison.

Le Général d’Armée des Forces Armées Songesha a souligné : « Nous sommes en guerre. Il y a ceux parmi nous qui sont corrompus et incités à la trahison, parfois par nos propres politiciens. Des arrestations ont été effectuées à Lubumbashi et ici à Kinshasa. C’est grave. » Aucun chiffre précis n’a été communiqué.

Il a également interpellé les officiers sur leur loyauté et les conséquences de la trahison, tout en critiquant sévèrement les politiciens impliqués. Il a souligné l’importance de la dénonciation et la sévérité des peines encourues par ceux qui refusent de collaborer.

Par ailleurs, fin mars, Adam Chalwe, Yannick Tshisola et Henry Maggie Walifetu, membres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de Joseph Kabila, ont été vus lors d’un meeting avec des leaders rebelles.

Dans un contexte de tension accrue avec les rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, le gouvernement a annoncé la reprise des exécutions capitales contre les militaires accusés de trahison, levant ainsi le moratoire sur la peine de mort instauré en 2003. Cette décision, signée par la Ministre de la Justice Rose Mutombo, est une réponse directe aux défis sécuritaires que le pays affronte actuellement.

Le chef d’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le général d’armée Christian Tshiwewe, a appelé les militaires et policiers à se ranger derrière le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et leur nation.

« Un élément de force de sécurité ne trahit jamais sa devise », a-t-il souligné. « Notre devise c’est de ne jamais trahir le Congo. Notre père c’est le président de la République qui s’appelle Félix Antoine Tshisekedi. Notre mère c’est la République démocratique du Congo. Nous ne devons pas trahir notre devise. »

Tensions diplomatiques entre la RDC et le Rwanda : Kinshasa exige le départ des militaires rwandais

Le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et Francophonie de la République démocratique du Congo (RDC), Christophe Lutundula, a  accueilli ce mardi à Kinshasa une délégation belge dirigée par Mme Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères de Belgique. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des tensions diplomatiques persistantes entre la RDC et le Rwanda.

Lors de cette séance de travail, le vice-Premier ministre Lutundula a exprimé la volonté du gouvernement congolais d’engager des discussions avec le Rwanda. Cependant, il a souligné que ces pourparlers ne pourraient avoir lieu qu’après le retrait des militaires de l’armée rwandaise du territoire congolais. Cette exigence témoigne de la détermination de la RDC à garantir sa souveraineté territoriale.

De son côté, la ministre belge des Affaires étrangères, Mme Hadja Lahbib, a plaidé en faveur du renforcement du dialogue politique entre les deux pays pour parvenir à une solution négociée. Elle a rappelé l’existence d’un plan négocié en mars dernier sous l’égide du Président angolais Joao Lourenço, comportant des engagements spécifiques tant pour le Rwanda que pour la RDC en vue d’instaurer une paix durable dans la région.

Les échanges entre les délégations congolaise et belge ont également porté sur la situation sécuritaire en RDC, notamment en ce qui concerne le retrait progressif de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). La Belgique a exprimé son inquiétude quant à ce retrait, tandis que le vice-Premier ministre Lutundula a souligné que celui-ci ne constituait pas une solution miracle pour les défis sécuritaires du pays.

En conclusion, cette rencontre entre la RDC et la Belgique a mis en lumière les tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la volonté des parties prenantes d’engager un dialogue constructif pour trouver des solutions durables aux défis sécuritaires et diplomatiques qui affectent la région des Grands Lacs en Afrique centrale.

Départ imminent des Casques bleus chinois

Depuis leur arrivée en 2003, les Casques bleus chinois, acteurs majeurs de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), s’apprêtent à quitter le pays, marquant ainsi une étape significative dans le processus de désengagement entamé depuis janvier dernier. Ce contingent, essentiellement constitué d’ingénieurs civils, a joué un rôle crucial dans le renforcement des infrastructures, particulièrement dans la province du Sud-Kivu.

À travers la réalisation de plus de 580 projets d’ingénierie, la réparation de 1 800 kilomètres de routes, la réhabilitation de plus de 80 ponts et la construction de 20 héliports, les Casques bleus chinois ont grandement contribué à l’accomplissement du mandat de la MONUSCO dans la région, comme le souligne une note officielle de la Mission.

Dans une cérémonie d’hommage tenue au camp du contingent chinois d’ingénierie à Bukavu, Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, a exprimé sa gratitude envers la République populaire de Chine pour l’engagement, le professionnalisme et la discipline dont ont fait preuve les Casques bleus chinois, malgré les défis rencontrés.

Cependant, le départ des Casques bleus chinois ne signifie pas un retrait complet de l’ONU de la RDC. Il s’agit plutôt d’une reconfiguration de sa présence, avec un engagement continu à soutenir le peuple et le gouvernement congolais. La MONUSCO transfère progressivement ses responsabilités sécuritaires aux autorités congolaises, tout en assurant une transition en douceur avec les agences, fonds et programmes des Nations Unies qui poursuivront leur soutien conformément à leurs mandats respectifs.

En février dernier, la MONUSCO avait déjà officiellement remis sa base de Kamanyola, occupée par le contingent pakistanais depuis 19 ans, aux autorités congolaises, illustrant ainsi le processus graduel de transition et de désengagement de la Mission en RDC.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde rencontre les syndicats de la Primature pour discuter des préoccupations des agents

Le lundi 8 avril 2024, l’ex Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a tenu une réunion dans son bureau à la Primature avec la délégation syndicale de la Primature et l’intersyndicale de la Primature. Cette rencontre avait pour objet le cahier des charges déposé précédemment sur le bureau du Premier Ministre par ces organisations représentatives des intérêts des agents et cadres.

Saturnin Gabia Lusamba, président de la délégation syndicale, a exprimé sa satisfaction lors d’une déclaration à la presse à l’issue de cette audience. Il a souligné que l’ancien  Premier Ministre les avait reçus avec bienveillance, démontrant son écoute attentive des préoccupations du personnel. M. Lusamba a rapporté les propos du Premier Ministre, qui s’est engagé à prendre les mesures appropriées et à transmettre les questions restantes à sa successeure.

« L’ancien premier ministre nous a accordé une audience pour discuter du cahier des charges que nous avions soumis précédemment. Alors que nous pensions que nos préoccupations étaient peut-être tombées dans l’oubli, nous avons été agréablement surpris ce matin lorsque nous avons été informés de la volonté du Premier Ministre de nous rencontrer. Nous, la délégation syndicale de la Primature et l’intersyndicale de la Primature, avons discuté de nos préoccupations. Le Premier Ministre a fait preuve d’une écoute bienveillante, tel un bon père de famille. Il a promis de prendre des mesures et de soumettre les questions en suspens à madame la Première Ministre lorsqu’elle prendra ses fonctions », a déclaré M. Lusamba.

Il convient de noter que depuis la nomination de madame Judith Suminwa Tuluka comme Première Ministre désignée le 1er avril dernier, en attendant son investiture parlementaire, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde assure, conformément à la tradition, la gestion des affaires courantes dans le cadre de la continuité de l’État.

Signature d’un partenariat financier entre FPM SA et EquityBCDC pour soutenir l’inclusion financière en RDC

FPM SA, représenté par son Directeur général, M. Patrick NKONGO, a signé hier, le lundi 8 avril 2024, un accord de financement au siège de EquityBCDC à Kinshasa. Ce partenariat financier, d’une valeur estimée à 5 millions de dollars américains, vise à soutenir la croissance et la consolidation des activités d’EquityBCDC, en particulier son engagement dans le financement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) sur une durée de 5 ans.

L’objectif principal de ce partenariat est de développer des synergies et des programmes innovants visant à promouvoir la classe moyenne et à contribuer à la réduction de la pauvreté en République Démocratique du Congo (RDC). FPM SA s’engage ainsi à faciliter l’accès au financement pour le secteur financier local, soutenant ainsi le processus d’inclusion financière dans le pays.

EquityBCDC, filiale d’Equity Group Holdings Plc depuis l’acquisition de la majorité de ses actions par EGH en juillet 2020, joue un rôle essentiel dans le paysage financier congolais depuis 1909. La banque se distingue par son engagement à fournir des services bancaires accessibles à tous, ainsi que par son soutien aux Micros, Petites, Moyennes et Grandes Entreprises à travers une gamme de produits et services financiers inclusifs, renforçant ainsi les communautés économiquement et socialement.

À noter que FPM SA est une société financière agréée par la Banque centrale du Congo depuis février 2015, avec un capital social de 23 432 100 dollars américains et un volume de fonds sous gestion de prêts atteignant 120 millions de dollars américains. Les actionnaires de FPM SA comprennent la KfW (Banque de développement allemande), BIO (Société belge d’investissement pour les pays en développement), Cordaid (Organisation de développement international néerlandaise) et Incofin cvso (Société coopérative à responsabilité limitée à finalité sociale).

Le Groupe Empire présente la seconde édition du Festival International des Arts du Bénin

Après une première édition couronnée de succès, Cotonou accueillera du 23 au 28 avril 2024 la deuxième édition du Festival international des arts du Bénin (FInAB) au Palais des Congrès.

 

Cotonou, Bénin, 29 mars 2024 – Le groupe Empire, leader dans l’événementiel au Bénin et dans la sous-région, est fier d’annoncer la tenue de la deuxième édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB), qui se déroulera au Palais des Congrès de Cotonou du 23 au 28 avril 2024. Après une première édition qui a attiré plus de 100 000 visiteurs et rassemblé plus de 200 exposants, le festival revient avec une ambition renforcée de célébrer la richesse de la créativité africaine. Cette année, l’évènement sera placé sous le thème : «Identité et le multiculturalisme : Impacts sur les industries culturelles créatives en Afrique».

Forte d’un bilan exceptionnel lors de sa première édition, cette nouvelle mouture promet une expérience culturelle enrichissante, sans carnaval mais avec des masterclasses exclusives en musique et cinéma, ainsi que deux défilésde mode inédits.

L’édition 2024 offrira un espace d’échanges privilégié entre artistes, acteurs culturels et le public. Le festival ambitionne de dépasser le nombre de visiteurs de l’année précédente, grâce à la présence de plus de 100 artistes africains et à une programmation exceptionnelle.

Au menu, des performances live et la célébration des arts culinaires et plastiques à travers le marché Tokp’art. Le FInAB rendra hommage à des figures marquantes de l’art et de la culture béninoise, dont Gratien Zossou, NelOliver, Lolo Andoche, Koffi Koko, et Kiri Kanta. Parmi les artistes invités, figurent Toofan, Bobo wè, Suspect 95, Ayodélé et Meiway, reflétant la diversité du talent africain. Cette année, le FInAB élargit son spectre d’activités, incluant un plateau radio et une présence accrue de médias voix tels que les podcasts, pour accompagner les échanges et la diffusion des savoirs.

Ulrich Adjovi, PDG du Groupe Empire, exprime son enthousiasme : « Cette nouvelle édition du FInAB met l’accent sur l’exploration des synergies entre tradition et modernité, l’émergence de nouvelles voix artistiques et la promotion de dialogues interculturels. Nous avons calibré le programme de sorte à offrir un espace de dialogue enrichissant pour les artistes, les acteurs culturels et le public. Le FInAB a émergé comme une réponse au désir du Bénin de se positionner comme une plaque tournante de l’art et de la culture en Afrique, tout en stimulant l’économie locale et en renforçant son industrie touristique.»

Dans cette optique, le FInAB s’inscrit pleinement dans la stratégie culturelle nationale promue par le gouvernement et soutenue par la vision du président de la République, Patrice Talon. Ce dernier voit dans la valorisation des arts et de la culture un levier essentiel pour le développement économique et le rayonnement du Bénin sur la scène internationale et y consent de vastes investissements depuis 2016.

A propos du FInAB :

Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) est un événement culturel majeur organisé annuellement depuis 2023, visant à promouvoir et célébrer la diversité et la richesse de la créativité africaine. Porté par le Groupe Empire, leader événementiel reconnu au Bénin et dans la sous-région, le FInAB s’inscrit dans une dynamique de valorisation des arts africains. Il offre un espace de rencontre et d’échanges entre artistes, acteurs culturels et publics. Cet événement a également pour objectif de remédier au manque de visibilité et de financement pour les artistes et les créateurs, en leur offrant une plateforme pour promouvoir leur travail auprès de professionnels et de particuliers de différents domaines et de plusieurs pays.

A propos du Groupe Empire :

Le groupe Empire est une entité panafricaine active dans divers secteurs tels que le divertissement, l’événementiel, la communication, les night clubs, les salles de jeux, le cinéma 12D, la restauration, les nouvelles technologies, l’hôtellerie, et la représentation commerciale. Fondé en 2012, ce groupe dynamique fondé et dirigé par Ulrich Adjovi opère dans six pays d’Afrique : le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Congo et le Nigeria.

Inauguration d’un monument en hommage à Simon Kimbangu à Bukavu

Un monument dédié à Simon Kimbangu a été inauguré le 6 avril 2024 à Bukavu, rendant hommage à ce héros de la lutte pour la liberté des Noirs. Le gouverneur intérimaire, Marc Malago Kashekere, a présidé l’inauguration de ce monument après une procession organisée dans la ville par les Kimbanguistes, accompagnés des membres du gouvernement provincial.

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« Nous sommes appelés à pérenniser son combat en suivant ses pas dans le patriotisme et la défense de notre souveraineté, surtout en cette période où notre pays fait face à une guerre d’agression menée par les jaloux de la nation et les ennemis de ce beau pays », a déclaré le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Marc Malago Kashekere.

Pour le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, ce monument représente une marque de reconnaissance pour l’œuvre de Simon Kimbangu. « L’installation du monument Simon Kimbangu, que nous inaugurons aujourd’hui dans la ville, est une marque de reconnaissance du gouvernement central et provincial envers celui qui s’est donné jusqu’au sacrifice suprême pour que notre pays obtienne la reconnaissance internationale comme un État souverain », a ajouté Marc Malago Kashekere.

De son côté, Asani Masumbuko Baudouin, inspecteur provincial des Kimbanguistes, estime que Simon Kimbangu mérite cette reconnaissance pour avoir lutté pour les intérêts des Africains. « Aujourd’hui, nous célébrons le 123e anniversaire du début du Kimbanguisme, la fête des fêtes pour le Kimbanguisme. Simon Kimbangu est le premier à avoir lutté pour que l’Africain puisse retrouver sa place et être considéré comme un citoyen au même titre que les autres, et ce n’était pas facile », a déclaré l’inspecteur des Kimbanguistes, Asani Masumbuko Baudouin.

L’érection de ce monument a été saluée par les responsables d’autres confessions religieuses présents à cette cérémonie.