Le ministre de la Justice de la République démocratique du Congo, Constant Mutamba, s’est rendu mardi à la prison centrale de Makala à Kinshasa pour inspecter les travaux de réhabilitation en cours, après les violences survenues lors d’une tentative d’évasion maîtrisée par les forces de sécurité dans la nuit du 1er au 2 septembre. Cet établissement pénitentiaire, le plus grand du pays, a été au cœur d’importants actes de barbarie, mais les efforts de réhabilitation progressent rapidement.
Selon le service de communication du ministère, plusieurs infrastructures clés, notamment le centre de santé, le dépôt de stockage des aliments, la cabine électrique et le bureau administratif, ont déjà été rénovées. Une grande innovation a également été introduite : la numérisation des systèmes de sécurité de la prison pour renforcer la surveillance et assurer une meilleure gestion des détenus.
Par ailleurs, mardi, 303 détenus ont bénéficié d’une libération conditionnelle, signée par le ministre Constant Mutamba. Cette mesure s’inscrit dans un plan de désengorgement de la prison de Makala, qui souffre de surpopulation, particulièrement en raison de la détention préventive de personnes accusées d’infractions mineures. Cette opération se poursuivra jeudi, poursuivant une première vague de libérations conditionnelles et de commutations de peines entamée en juillet dernier.