Processus de Luanda : La Ministre Thérèse Kayikwamba à Luanda pour relancer les négociations ce 14 septembre 2024

Ce samedi 14 septembre 2024, la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo (RDC), S.E. Thérèse Kayikwamba, dirige la délégation congolaise à Luanda, en Angola. Elle participe à la réunion ministérielle dans le cadre du processus de Luanda, une initiative diplomatique cruciale pour la paix et la stabilité dans la région.

Cette rencontre fait suite à des discussions engagées les 20 et 21 août derniers, où certains points clés n’avaient pas trouvé de consensus. Afin de faciliter une avancée, les experts des pays concernés s’étaient retrouvés à Rubavu les 29 et 30 août 2024 pour harmoniser les divergences et poser les bases de cette nouvelle phase de dialogue.

La réunion ministérielle de Luanda, où la Ministre Kayikwamba joue un rôle central, doit permettre de consolider les progrès déjà réalisés et de proposer des solutions concrètes aux problématiques régionales encore en suspens.

Coup d’État déjoué en RDC : 37 condamnés à mort, 14 acquittés par la justice militaire

Le tribunal de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant à la prison militaire de Ndolo, a rendu son verdict ce vendredi dans l’affaire du coup d’État avorté lors du dimanche de la Pentecôte en République démocratique du Congo (RDC). Trente-sept (37) des cinquante-et-un (51) prévenus jugés pour terrorisme et détention illégale d’armes et de munitions de guerre ont été condamnés à la peine de mort. Ces lourdes sanctions reflètent la gravité des accusations portées contre eux.

En revanche, quatorze (14) autres accusés ont été acquittés et libérés immédiatement suite à la décision du tribunal, marquant ainsi une distinction nette entre les différents niveaux d’implication dans cette affaire qui a secoué la capitale congolaise, Kinshasa. Cette affaire rappelle la vigilance nécessaire des autorités face aux menaces contre la stabilité du pays.

La sévérité des sentences met en lumière l’importance que la RDC accorde à la lutte contre le terrorisme et les tentatives de déstabilisation de l’État. La peine de mort reste cependant un sujet controversé, notamment dans le contexte des droits de l’homme, mais elle demeure inscrite dans le cadre juridique du pays.

Renforcement des relations RDC-Afrique du Sud : Le Président Tshisekedi reçoit un émissaire de Ramaphosa

Jeudi 12 septembre 2024 -à la Cité de l’Union Africaine, le Président Félix Tshisekedi a accordé une audience au Dr Bejani Chauke, envoyé spécial du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Portant un message important, la visite du Dr Chauke visait à réaffirmer la volonté des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales, notamment sur le plan gouvernemental et politique.

Ce rapprochement intervient dans la continuité de la rencontre de juillet 2023, à Kinshasa, où les Présidents Tshisekedi et Ramaphosa avaient réitéré leur engagement à renforcer les liens d’amitié et de coopération, particulièrement dans le domaine de la sécurité. Lors de ce sommet, plusieurs protocoles d’accord avaient été signés, touchant des secteurs clés tels que les mines, l’emploi, les transports et les infrastructures.

À l’issue de l’audience, Dr Chauke a déclaré : « En Afrique du Sud, nous avons un nouveau gouvernement issu des dernières élections, et nous sommes déterminés à appliquer les accords convenus avec le gouvernement congolais. » Il a également annoncé la création prochaine d’une commission mixte composée de ministres et d’autres responsables des deux pays pour assurer le suivi des accords.

Réunion Interinstitutionnelle sous la Présidence de Tshisekedi pour réaffirmer les grandes Priorités du Pays

Jeudi ,à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions en République Démocratique du Congo (RDC), a dirigé une importante réunion interinstitutionnelle. L’objectif de cette rencontre était de passer en revue la situation générale du pays et de définir des orientations claires pour les principaux organes de l’État, à savoir l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement, et le Conseil supérieur de la magistrature.

Sur le plan économique, le Président Tshisekedi a réaffirmé sa volonté de relancer l’économie nationale. Selon le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, le Chef de l’État a exprimé sa « détermination de voir notre économie décoller » en soulignant la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo comme un levier important pour stimuler la croissance.

Dans le domaine de l’éducation, la gratuité de l’enseignement de base a été au cœur des discussions. Le Président a insisté pour que cette mesure soit totalement achevée, marquant un engagement fort envers l’accès universel à l’éducation pour tous les enfants congolais.

Le secteur de la santé n’a pas été oublié. Vital Kamerhe a précisé que le Chef de l’État a donné des instructions précises, mettant l’accent sur la prévention comme un pilier essentiel du système de santé du pays.

La réforme du système judiciaire a également été un sujet majeur de cette réunion. Le Président Tshisekedi a appelé à l’achèvement des réformes nécessaires afin de garantir une justice équitable pour tous les citoyens congolais.

Enfin, la réunion a permis d’aborder la situation sécuritaire préoccupante dans les provinces de l’Est et de l’Ouest de la RDC. Le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays a également été discuté, démontrant la volonté du gouvernement de stabiliser le territoire et de renforcer la démocratie.

Réunion du Comité de Conjoncture Économique : Avancées notables pour la stabilité économique et la lutte contre la fraude

Ce jeudi 12 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa a présidé une réunion clé du Comité de Conjoncture Économique, au cours de laquelle deux développements majeurs ont été discutés. La réunion a souligné la stabilité continue du cadre macroéconomique de la République Démocratique du Congo, avec une baisse persistante de l’inflation pour la quatrième semaine consécutive, marquant un tournant positif dans la gestion économique du pays.

En parallèle, la consolidation du franc congolais a été mise en avant comme une priorité du Gouvernement. Afin de soutenir cette dynamique, le Gouvernement a réaffirmé son engagement à intensifier la lutte contre la fraude aux frontières. Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large visant à mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir une croissance économique durable.

Pour renforcer encore la confiance des investisseurs, une nouvelle feuille de route est en cours de finalisation. Celle-ci a pour objectif de créer un climat des affaires plus favorable, encourageant ainsi les investissements et la diversification économique, éléments cruciaux pour le développement à long terme du pays.

Thérèse Kayikwamba invitée à Toronto pour un sommet international des femmes ministres des Affaires étrangères

La ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Wagner Kayikwamba, a reçu une invitation officielle pour participer à la réunion des femmes ministres des Affaires étrangères qui se tiendra à Toronto, au Canada. L’invitation lui a été remise lors d’un échange jeudi à Kinshasa avec l’ambassadrice du Canada en RDC, Maryse Guilbeault.

Cette réunion rassemblera une vingtaine de femmes occupant le même poste à travers le monde, pour échanger sur les grands enjeux des politiques internationales à travers une perspective féminine. Selon Maryse Guilbeault, cet événement vise à renforcer la voix des femmes dans la diplomatie mondiale et à aborder des questions clés telles que la paix, la sécurité, et le développement durable sous l’angle de l’égalité des sexes.

Thérèse Wagner Kayikwamba aura ainsi l’occasion de représenter la RDC dans ces discussions cruciales, apportant la vision du pays sur les grands défis internationaux.

La RCA s’inspire de la RDC pour ses élections

Le mercredi  à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a reçu un message officiel de son homologue Faustin-Archange Touadera, Président de la République centrafricaine (RCA). C’est Bruno Yapande, ministre centrafricain de l’Administration du territoire, qui a transmis ce message en tant qu’émissaire du Président Touadera.

La République centrafricaine, qui s’apprête à organiser des élections à la fin de l’année, souhaite s’inspirer de l’expérience de la République démocratique du Congo (RDC) pour garantir la réussite de son processus électoral. Selon Yapande, l’exemple congolais en matière de démocratie et de gestion électorale constitue une référence pour la RCA.

Au-delà des enjeux électoraux, la rencontre a également permis d’aborder des questions liées à la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment dans les domaines de la défense, de la sécurité, et du renforcement des principes démocratiques. Cette visite marque ainsi un pas de plus dans le rapprochement entre Kinshasa et Bangui.

Le Président Tshisekedi et Christian Bosembe unis pour renforcer la régulation médiatique en RDC

Mercredi, à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a rencontré Christian Bosembe, Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), pour discuter de l’urgence de la salubrité médiatique en République démocratique du Congo (RDC). Ce rendez-vous crucial a mis en lumière les défis posés par la prolifération des réseaux sociaux, qui, selon Bosembe, jouent un rôle préoccupant dans la dépravation des mœurs et l’acculturation des Congolais.

Face à cette situation, le Président du CSAC a présenté un plan détaillé visant à réguler à la fois les médias traditionnels et les plateformes sociales, dans le but de restaurer l’éthique et la responsabilité dans le paysage médiatique congolais.

Ce plan de régulation propose un cadre de surveillance et de contrôle renforcé pour contenir les dérives constatées sur les réseaux sociaux, tout en préservant la liberté d’expression. Félix Tshisekedi a exprimé son soutien à cette initiative et souligné l’importance d’une telle régulation pour préserver les valeurs et la culture du pays.

Karim Wade au cœur des investissements qatariens, la présidence dément toute nomination officielle

Mardi, la présidence congolaise a mis fin aux rumeurs concernant une éventuelle nomination de Karim Wade à un poste officiel en République Démocratique du Congo (RDC). La porte-parole de la présidence, Tina Salama, a fermement démenti ces spéculations : « M. Karim Wade n’a jamais été nommé par le Président Félix Tshisekedi à une quelconque fonction officielle. Sa présence en RDC est liée à la gestion d’un Fonds d’investissement Qatari pour l’Afrique », a-t-elle précisé.

Fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade est un personnage politique controversé. Ancien ministre d’État du Sénégal, il avait été emprisonné en 2013 pour enrichissement illicite avant d’être gracié en 2016. Depuis, il réside au Qatar et se concentre désormais sur des investissements pour le continent africain, en particulier à travers ce fonds qatari.

Cette mise au point intervient dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et économiques entre la RDC et le Qatar. En mars dernier, le président Félix Tshisekedi avait effectué une visite de travail à Doha, où il a discuté de coopération dans les secteurs du commerce, de l’investissement, et de l’industrie. Le Qatar a réitéré son engagement à encourager les investissements étrangers, renforçant ainsi ses relations avec les pays africains.

Le ministre congolais des Affaires étrangères a également rencontré des responsables qataris pour explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les secteurs des transports et de l’aviation. Qatar Airways a récemment renforcé sa présence en Afrique, en intégrant Kinshasa à son réseau et en augmentant les vols vers d’autres destinations africaines comme Luanda.

Kinshasa : La Snel lance des travaux pour améliorer l’électricité de la prison de Makala

Ce mercredi, la Société nationale d’électricité (Snel) a débuté les travaux d’implantation d’une nouvelle cabine de 20 KV de tension pour améliorer et diversifier l’alimentation électrique de la prison centrale de Makala, située dans la commune de Selembao, au centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

L’ingénieur Kashama Nkoy, chef d’opération chez « Nelka Africa », une entreprise sous-traitante de la Snel, a précisé que ces travaux visent à renforcer la desserte en électricité de cette institution carcérale, qui ne disposait jusqu’ici que d’une seule ligne. « Nous procédons en premier lieu par la mise sous terre de gros câbles dans des fourreaux ou PVC, et demain, nous poursuivrons avec l’installation de la cabine moyenne tension et de ses composants », a-t-il expliqué.

Cette initiative devrait permettre d’assurer un approvisionnement électrique plus stable et fiable pour la prison de Makala, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie des détenus.