Rentrée Judiciaire 2024-2025 : Le Président Félix Tshisekedi Assiste à l’Audience Solennelle du Conseil d’État

En tant que Magistrat suprême, le Président Félix Tshisekedi a honoré de sa présence l’audience solennelle de la rentrée judiciaire 2024-2025 du Conseil d’État, ce mardi au Palais du peuple à Kinshasa. Cet événement symbolique, prévu par l’article 24, alinéa 1er de la loi organique sur l’organisation des juridictions administratives, marque le début de l’année judiciaire en République démocratique du Congo (RDC).

Au cours de cette cérémonie, plusieurs figures éminentes du système judiciaire ont pris la parole pour exposer des réflexions clés sur le fonctionnement de la justice administrative. Le bâtonnier national, Michel Shebele Makoba, a ouvert les discussions en plaidant pour un renforcement de la médiation et de la conciliation dans l’exécution des arrêts du Conseil d’État. Ce plaidoyer souligne l’importance de méthodes pacifiques pour résoudre les litiges administratifs.

Ensuite, le Procureur général près le Conseil d’État, Iluta Ikombe Yamama, a consacré son discours à une analyse prospective du rôle du Ministère public, insistant sur l’amélioration de l’efficience de la justice administrative en RDC. Son intervention a mis en lumière des pistes de réforme pour une justice mieux adaptée aux défis contemporains.

Enfin, Marthe Odio Nonde, 1ère Présidente du Conseil d’État, a axé son discours sur les mécanismes de contrôle des actes des autorités administratives centrales, illustrant le rôle du Conseil d’État dans la surveillance des décisions gouvernementales. En tant que plus haute juridiction administrative de la RDC, le Conseil d’État dispose en effet du pouvoir de gérer, surveiller, inspecter et faire rapport sur l’ensemble des juridictions administratives, garantissant ainsi la transparence et l’impartialité.

Clôture du Lancement du Mécanisme de Vérification à Goma : Un Pas vers la Paix entre la RDC et le Rwanda

La ville de Goma, située dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre du lancement du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R), visant à assurer le respect du cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda. Ce mécanisme, initié sous la facilitation angolaise, rassemble 18 officiers angolais, trois officiers de liaison congolais et trois rwandais. Ces derniers ont pour mission de surveiller l’application des accords de Luanda et de signaler toute violation potentielle du cessez-le-feu établi le 4 août.

Lors de la cérémonie, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a réaffirmé l’engagement de son pays dans le processus de paix en déclarant : « Nous sommes ici pour qu’il y ait la paix… nous, le Rwanda, sommes toujours engagés au processus de Luanda. » Malgré ce message, certains habitants de Goma restent sceptiques et expriment leur désir d’une paix durable après des années de conflits ayant coûté des vies à de nombreuses familles. « Nous n’avons qu’une seule demande, le retour de la paix, » ont-ils partagé.

Cependant, le sentiment de méfiance persiste au sein de la société civile congolaise. Jean-Claude Bambanze, un représentant de Rutshuru, a exprimé sa déception face à l’absence de précisions concernant le retrait des troupes rwandaises. « Le Rwanda joue à l’hypocrisie, » a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement congolais devrait exiger davantage de garanties pour un réel changement.

La prochaine session ministérielle est prévue le 16 novembre à Luanda, où les ministres discuteront du plan de neutralisation des rebelles FDLR et des modalités de retrait des troupes rwandaises. Téte António, ministre angolais des Affaires étrangères et facilitateur de ce processus, a affirmé la détermination de son pays à faire respecter les engagements de paix et à contribuer à une stabilité durable dans la région des Grands Lacs.

MVA-R : Une Nouvelle Étape pour la Paix en RDC et au Rwanda

Les travaux du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R) ont été officiellement lancés ce mardi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC). Ce dispositif, conçu pour surveiller le respect du cessez-le-feu et identifier les violations potentielles entre le Rwanda et la RDC, représente un pas significatif vers la stabilisation de la région, sous l’égide de l’Angola.

La cérémonie s’est tenue dans la salle d’attente du poste frontalier de la grande barrière de Goma et a vu la participation de plusieurs personnalités clés. Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tète Antonio, a dirigé les discussions, accompagné de la ministre d’État congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. Également présente, Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, a souligné l’importance de cette initiative pour la paix régionale.

Le MVA-R a pour mission de garantir le respect des engagements de cessez-le-feu pris par les deux parties et de détecter toute infraction éventuelle. La collaboration angolaise dans ce processus souligne la nécessité d’une approche multilatérale pour résoudre les tensions persistantes dans cette zone fragile.

Ce lancement marque une nouvelle phase dans les efforts pour établir une paix durable entre la RDC et le Rwanda, avec l’espoir que ce mécanisme contribuera à la stabilité et à la sécurité des populations locales.

Examen Périodique Universel : La RDC Sous le Regard du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève

Ce mardi à Genève, en Suisse, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a débuté l’Examen Périodique Universel (EPU) pour évaluer la situation des droits humains en République Démocratique du Congo (RDC). La ministre congolaise des Droits humains, Chantal Chambu, a exposé les efforts de la RDC en matière de droits de l’homme et les défis posés par le conflit dans l’Est du pays, qu’elle a attribués à l’agression militaire du Rwanda. La Suède et la Turquie, entre autres, ont dénoncé les violences dans cette région comme source majeure de violations des droits de l’homme.

Durant ce dialogue interactif, plusieurs nations, dont le Venezuela, la Chine, et le Canada, ont salué les efforts de la RDC, notamment pour l’adoption d’une loi protégeant les défenseurs des droits de l’homme et l’accès gratuit à l’enseignement primaire. Néanmoins, des recommandations pour renforcer la protection des femmes et des enfants dans les zones de conflit ont été émises. De plus, des voix comme celle de la France ont recommandé l’abolition de la peine de mort et la fin de l’utilisation d’enfants par les groupes armés.

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a également pris la parole pour répondre aux préoccupations concernant la montée des discours de haine tribale, rappelant que la RDC, avec ses 450 tribus, réprime sévèrement tout discours incitant à la violence.

Cet Examen Périodique Universel représente une occasion pour la RDC de démontrer ses progrès tout en s’engageant à relever les défis persistants afin de garantir le respect des droits humains pour tous ses citoyens.

Lancement du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé à Goma : Un Nouveau Pas vers la Paix dans l’Est de la RDC

Ce mardi, la ville de Goma, située dans le Nord-Kivu, accueillera le lancement officiel des travaux du Mécanisme de Vérification Ad hoc renforcé (MVA-R). Ce mécanisme, mis en place pour surveiller et garantir le respect du cessez-le-feu dans l’Est de la République démocratique du Congo, symbolise un nouveau pas vers la paix et la stabilité dans cette région marquée par de nombreux conflits.

Sous la facilitation du gouvernement angolais, le MVA-R a pour mission principale de détecter toute violation des accords de cessez-le-feu et de renforcer la transparence entre les acteurs présents sur le terrain. Cette initiative a pour objectif de contribuer à un climat de confiance mutuelle entre les autorités congolaises et rwandaises, également présentes pour ce lancement.

La participation des officiels des deux pays à ces assises témoigne d’une volonté de collaboration pour surmonter les tensions et renforcer la sécurité aux frontières.

Affaire des Forages et Lampadaires Surfacturés : Nicolas Kazadi Disculpé par le Parquet Général près de la Cour de Cassation

Dans une décision qui marque un tournant majeur dans le dossier des forages et lampadaires prétendument surfacturés, le Parquet Général près de la Cour de Cassation a confirmé qu’aucune infraction n’est retenue à l’encontre de l’ex-ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima. Ce dernier, accusé d’avoir surfacturé des projets de forages à 297 000 dollars et de lampadaires, a été officiellement disculpé par les autorités judiciaires.

Cette annonce fait suite à la communication du procureur général qui a informé l’avocat de M. Kazadi que son client n’est plus poursuivi pour ces faits. Ce développement clôt une période de spéculations et d’accusations médiatiques autour de l’ancien ministre. À travers cette décision, le Parquet Général près de la Cour de Cassation répond aux préoccupations des parties intéressées en affirmant l’absence de charges à l’encontre de M. Kazadi.

Cette disculpation pourrait avoir des répercussions significatives dans le paysage politique et judiciaire, démontrant l’importance d’une procédure rigoureuse et impartiale pour traiter des accusations d’une telle envergure.

Judith Tuluka Lance la 17ème Réunion de la FAO : Vers un Avenir Agroalimentaire Durable en Afrique Centrale

Le 4 novembre 2024, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, SEM Judith Suminwa Tuluka, a donné le coup d’envoi de la 17ème réunion de la FAO pour l’Afrique Centrale à Kinshasa. Cet événement, réunissant les représentants de neuf pays membres de la sous-région, se tiendra jusqu’au 6 novembre. L’objectif est de transformer le secteur agroalimentaire en un véritable levier de développement durable pour l’Afrique Centrale.

Dans son discours inaugural, Mme Tuluka a mis en avant l’engagement fort de la RDC dans la lutte contre la faim et la promotion de la sécurité alimentaire. « La RDC s’investit pleinement pour faire de l’agroalimentaire un pilier stratégique, soutenu par l’accompagnement de la FAO dans des projets cruciaux tels que le développement du secteur semencier et la sécurité nutritionnelle, » a-t-elle déclaré.

Durant ces trois jours de travaux, les discussions porteront sur les principaux défis à relever pour renforcer l’écosystème agroalimentaire de la sous-région. Parmi les thèmes abordés figurent le financement, la régulation et l’amélioration des infrastructures. Ces éléments clés sont cruciaux pour bâtir un système résilient capable de répondre aux défis alimentaires et climatiques auxquels les pays d’Afrique Centrale sont confrontés.

En lançant cette initiative, Judith Suminwa Tuluka réaffirme l’importance d’une collaboration régionale pour garantir un avenir alimentaire durable. La 17ème réunion de la FAO à Kinshasa marque une étape majeure vers la concrétisation de cet objectif ambitieux pour l’Afrique Centrale.

Nouvelle Offensive du M23 à l’Est de la RDC : Kamandi Gîte sous Contrôle des Rebelles

Les tensions montent dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) avec la prise de contrôle de Kamandi Gîte, une localité stratégique du territoire de Lubero au Nord-Kivu, par les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda. Cette avancée a eu lieu ce dimanche 3 novembre, à plus de 130 kilomètres au nord de Goma.

Selon des sources locales, les rebelles ont lancé une offensive massive contre les résistants Wazalendo, qui défendaient cette agglomération. Cette attaque marque une nouvelle progression inquiétante après les combats sur le front de Walikale, et pourrait ouvrir une voie directe vers la ville de Beni, offrant aux rebelles un accès crucial au lac Édouard et à la frontière avec l’Ouganda.

Dans ce contexte de tension, l’armée congolaise, bien que soumise au respect du cessez-le-feu, a déclaré en début de semaine qu’elle est prête à réagir dès réception des ordres de sa hiérarchie. Pendant ce temps, la société civile a exprimé dans un communiqué son inquiétude, demandant une sécurisation immédiate et une défense renforcée des territoires nationaux face à cette menace grandissante.

Cette situation met une fois de plus en lumière la complexité des conflits dans la région des Grands Lacs, où les alliances et rivalités transfrontalières contribuent à l’instabilité chronique.

Kinshasa s’apprête à accueillir les États Généraux de la Justice congolaise : un événement crucial pour réformer un système en difficulté

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a confirmé la tenue des États Généraux de la Justice congolaise, un événement d’envergure qui se déroulera du 6 au 13 novembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Sous le thème évocateur « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? », ces assises s’annoncent comme une étape cruciale pour analyser en profondeur le système judiciaire congolais et identifier les réformes nécessaires pour le rendre plus efficace et au service de la population.

Lors d’une entrevue avec la presse, le ministre a souligné l’importance de cet événement dans le cadre des réformes voulues par le président Félix-Antoine Tshisekedi. « Il faut un diagnostic sérieux avec la participation de 3500 acteurs venus de toutes les provinces du pays, les composantes de la justice, le pouvoir législatif, la société civile, de manière à rendre inclusive cette démarche », a-t-il déclaré. Le chef de l’État, qui inaugurera lui-même ces travaux, entend réformer en profondeur le système judiciaire afin qu’il réponde aux attentes des citoyens congolais.

Cette démarche inclusive réunira des juges, avocats, législateurs, organisations de la société civile, et experts en justice, permettant ainsi une réflexion globale et représentative. Les États Généraux aborderont les principales problématiques auxquelles fait face la justice congolaise : lenteur des procédures, manque de transparence, corruption et inaccessibilité pour les citoyens ordinaires. En posant les bonnes questions, l’objectif est d’aboutir à des solutions concrètes et applicables pour faire face aux maux du système judiciaire actuel.

Pour le ministre Constant Mutamba, l’initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de garantir une justice « pour laquelle cette justice est rendue » : accessible, équitable et indépendante. Les recommandations qui en ressortiront serviront de base à de nouvelles politiques et réformes législatives pour transformer la justice congolaise.

Cet événement représente une opportunité historique de faire évoluer un système en souffrance, avec l’espoir que les réformes proposées sauront répondre aux attentes des Congolais, pour qui la justice est un pilier fondamental de la démocratie et de la paix sociale.

Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols

Congo Airways S.A., la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo, a officiellement annoncé la reprise de ses vols à partir du 10 novembre 2024. Ce redémarrage des opérations, soutenu par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, vise à offrir aux voyageurs une expérience de vol sécurisée et agréable.

La Direction Générale de Congo Airways a exprimé sa gratitude envers les autorités nationales, dont la Première Ministre, les Vices-Premiers Ministres, le Ministre du Portefeuille et le Ministre des Transports, pour leur soutien dans cette relance. Grâce à la collaboration du gouvernement, de la CNSS et de tout le personnel de Congo Airways, cette initiative est désormais une réalité.

Les passagers sont invités à se rapprocher des agences ou à visiter les plateformes en ligne de la compagnie pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les futurs programmes de vols et services.

Avec cette reprise, Congo Airways s’engage à répondre aux besoins de mobilité des Congolais et à renforcer l’image de la compagnie en offrant un service de qualité. Soyez prêts à voyager en toute sécurité avec Congo Airways dès le 10 novembre 2024 !