Mois : novembre 2024

Patrick Kabuya, jeune commerçant de Lubumbashi, a tragiquement perdu la vie suite à une altercation violente impliquant le coach sportif Arnaud Lukusa. Ce drame, survenu au bâtiment Hypnose, où Kabuya gérait une boutique d’habillement, soulève des questions sur les conséquences des conflits liés aux relations amoureuses.

Selon plusieurs sources, tout a commencé lorsque Patrick Kabuya a découvert que sa fiancée entretenait une liaison avec son coach sportif, Arnaud Lukusa, à qui il avait pourtant payé son abonnement à la salle de gym. Furieux, Patrick aurait décidé de confronter le coach pour obtenir des explications.

La rencontre a tourné à l’agression physique. Arnaud Lukusa, boxeur et expert en arts martiaux mixtes (MMA), aurait violemment frappé Patrick, aidé par un complice identifié comme Flex Munue. Pendant l’agression, des vidéos de la scène auraient été enregistrées par les agresseurs.

Patrick a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital, où il a subi une opération chirurgicale crânienne. Malgré les efforts des médecins, il a succombé à ses blessures deux semaines plus tard.

Les réactions et la suite judiciaire

L’affaire a provoqué une onde de choc à Lubumbashi. Arnaud Lukusa est actuellement en fuite, et un avis de recherche a été lancé contre lui. Les autorités offrent une récompense de 2 000 dollars pour toute information permettant son arrestation.

De son côté, la fiancée de Patrick a été placée en détention provisoire pour enquête. Les autorités cherchent à établir les circonstances précises de l’incident, notamment les responsabilités de chacun.

Un phénomène préoccupant

Ce drame met en lumière un phénomène inquiétant observé dans certaines salles de sport : des relations controversées entre coachs et clientes. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer ces situations qui peuvent conduire à des conflits destructeurs.

Un appel au calme et à la justice

Cette tragédie souligne l’importance de la gestion pacifique des conflits et de la prévention de la violence. Il est essentiel que les autorités agissent rapidement pour que justice soit rendue à Patrick Kabuya et à sa famille.

Lors de son meeting à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, le Président Félix Tshisekedi a exposé les priorités de son second quinquennat. Il a notamment mis l’accent sur la création d’emplois pour les jeunes grâce à des instruments comme l’ANADEC (Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais). « Nous avons des instruments comme l’ANADEC pour vous aider à créer des entreprises », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de favoriser l’entrepreneuriat et l’emploi.

Renforcement de la sécurité

Sur le plan sécuritaire, le Président de la République a annoncé le déploiement de deux brigades des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la région, afin de renforcer la sécurité dans le Tanganyika. Il a également lancé un appel à la jeunesse : « Vous devez refuser de prendre des armes contre votre propre pays », invitant ainsi à une démarche de paix et de prudence face aux tensions locales.

Baisse des prix et espoir pour les fêtes

En prélude aux fêtes de fin d’année, Félix Tshisekedi a adressé un message d’espoir à la population, soulignant les efforts du gouvernement pour alléger le coût de la vie. « Nous avons déjà baissé le coût du carburant et bientôt ce sera fait pour les denrées alimentaires, afin que le peuple puisse festoyer dans la joie et dans la dignité », a-t-il assuré.

Réflexion sur la Constitution

Sur la question sensible de la révision ou du changement de la Constitution, le Président Tshisekedi a rappelé sa confiance en la maturité du peuple congolais : « On ne peut pas vous empêcher de réfléchir sur votre Constitution et de prendre la décision qu’il faut », a-t-il déclaré, laissant la porte ouverte à un débat national.

Ce discours, marqué par des promesses de réformes et de stabilité, a renforcé la mobilisation de la population de Kalemie, malgré des conditions climatiques défavorables.

Le vice-Premier ministre chargé des Transports, Jean-Pierre Bemba, a officiellement lancé le lundi 25 novembre 2024 à Kinshasa l’opération de délivrance des permis de conduire biométriques en République démocratique du Congo (RDC). Il a été le premier à recevoir son permis, marquant ainsi une étape clé dans la modernisation du secteur.

Un système modernisé et rigoureux

Jean-Pierre Bemba a souligné que cette opération met fin à une suspension datant de 2017.

« L’obtention d’un permis de conduire en RDC est désormais subordonnée à la réussite aux examens théoriques et pratiques », a-t-il précisé.

Les centres d’examen, actuellement en cours d’installation à travers le pays, garantiront un processus rigoureux pour les futurs conducteurs. En outre, un système d’enregistrement en ligne a été intégré pour faciliter les démarches.

Une nouvelle ère pour les permis de conduire

Lors de son allocution, Jean-Pierre Bemba a exprimé sa satisfaction :

« C’est donc avec une profonde fierté que je déclare officiellement lancée la délivrance du nouveau permis de conduire en RDC. »

Ce lancement marque un tournant dans la gestion des documents de conduite, renforçant la sécurité et la fiabilité des permis délivrés.

Ce samedi, au camp Colonel Tshatshi, situé dans la commune de Ngaliema, le Président de la République et Commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) a présidé une cérémonie d’hommage au Lieutenant-colonel Théodore Mpoyi Mukuna, Directeur d’Administration du Régiment blindé de la Garde républicaine.

Lors de cette cérémonie empreinte d’émotion, le général de brigade Désiré Mulumba Kabanangi, Commandant second de la Garde républicaine chargé de l’administration et de la logistique, a souligné l’impact de cette perte :

« La disparition du Lieutenant-colonel Théodore Mpoyi Mukuna est une perte énorme pour la Garde républicaine au moment où les Forces armées de la RDC avaient encore besoin de lui. »

Diplômé d’État-major, le Lieutenant-colonel Mpoyi Mukuna était détenteur d’une licence en géologie appliquée obtenue à l’Université de Lubumbashi et du titre d’ingénieur géologue délivré par l’Académie militaire du Soudan. Son expertise et son engagement indéfectible faisaient de lui un acteur clé au sein des FARDC, particulièrement dans le cadre des missions de la Garde républicaine.