Can 2025: Les léopards sous la menace d’une suspension

Alors que la RDC s’apprête à affronter la Guinée dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025, plusieurs joueurs clés des Léopards sont sous la menace d’une suspension. Un carton jaune demain pourrait non seulement les priver du match décisif face à l’Éthiopie lors de la sixième journée des éliminatoires, mais également de la première rencontre de la phase finale de la CAN 2025.

Les joueurs concernés sont :

  • Chancel Mbemba
  • Théo Bongonda
  • Fiston Mayele
  • Samuel Moutoussamy
  • Samuel Essende
  • Arthur Masuaku

Ce scénario rappelle le cas de Dylan Batubinsika, qui avait dû manquer la première journée de la CAN 2023 après un avertissement reçu face au Soudan.

Avec des enjeux si élevés, les Léopards devront jouer avec prudence contre les Walya afin de conserver leurs forces vives pour les échéances futures.

Début de la campagne de vaccination contre le mpox à kinshasa

La campagne de vaccination contre le Mpox (variole du singe) a officiellement démarré ce vendredi au sein du bataillon spécial Task Force à Kinshasa, dans la zone de santé Kokolo. Cette initiative vise à endiguer la propagation de cette maladie infectieuse dans la capitale de la République démocratique du Congo.

Parmi les 530 personnes déjà vaccinées figurent le capitaine Lévis Amisi, médecin chef de la zone de santé Kokolo, ainsi que plusieurs contacts identifiés des cas déclarés dans la région. Cette campagne marque une étape cruciale dans la lutte contre le Mpox, avec l’objectif de protéger les populations les plus exposées et de réduire les risques de contamination.

Ituri : Les combattants déposent les armes

Ce jeudi 14 novembre, un nouveau pas vers la paix a été franchi en Ituri, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Quatre combattants d’autodéfense opérant dans la zone minière d’Irumu ont décidé de déposer les armes pour rejoindre le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Cette initiative vise à restaurer la stabilité et la paix dans cette région, marquée par une insécurité croissante.

Cette action est le fruit d’une mission de sensibilisation menée par une équipe mixte composée de la coordination provinciale du P-DDRCS et de la 32e région militaire des Forces armées de la RDC (FARDC). Ensemble, ils ont entrepris de sensibiliser les communautés et les chefs de groupes armés locaux aux bienfaits du désarmement et de la réintégration communautaire.

Les quatre combattants ont volontairement remis leurs armes, comprenant notamment des fusils AK-47 et un nombre important de chargeurs garnis, à l’équipe de contrôle et vérification des armes de la 32e région militaire. Leur démobilisation au sein de leurs communautés est désormais en attente, sous l’accompagnement du P-DDRCS.

Flory Kitoko Manianga, coordonnateur par intérim du P-DDRCS en Ituri, s’est réjoui de ce geste de paix. « La volonté de ces jeunes de déposer les armes pour la stabilité de la région est un signe d’espoir », a-t-il affirmé, en appelant les communautés locales à soutenir les efforts du P-DDRCS et à encourager d’autres combattants à suivre cet exemple.

Ce succès témoigne de la nouvelle politique du P-DDRCS, conduite par le coordonnateur national par intérim, William Kapuku Bwabwa, qui vise à pacifier l’Est de la RDC selon la vision du Président Félix Tshisekedi.

La RDC et l’OMS s’engagent pour l’élimination du cancer en RDC

La République démocratique du Congo (RDC) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont conclu une nouvelle stratégie de coopération pour la période 2024-2029. Cette initiative a été signée jeudi à Kinshasa lors d’une cérémonie présidée par le ministre congolais de la Santé, Dr Roger Samuel Kamba. Ce partenariat vise à améliorer la qualité de vie en RDC, notamment par des investissements et le renforcement des capacités institutionnelles.

« Avec l’OMS, nous renforçons nos efforts pour garantir une couverture santé universelle et améliorer notre système de santé », a déclaré le Dr Kamba. Cette stratégie aborde aussi la prévention des infections et la résistance aux antimicrobiens.

Objectif : éliminer le cancer du col de l’utérus d’ici 2030

La lutte contre le cancer du col de l’utérus est au cœur de cette nouvelle stratégie. Lors du Forum national pour l’élimination de ce cancer, tenu à Kinshasa du 14 au 16 novembre, le Dr Bienvenu Lebwaze, directeur du Centre national de lutte contre le cancer (CNLC), a souligné l’importance de cet engagement. Selon lui, le cancer du col, bien que mortel, reste évitable avec des actions ciblées.

« En unissant nos efforts, nous pouvons atteindre l’objectif de l’OMS : limiter les nouveaux cas de cancer à quatre pour mille d’ici 2030 », a déclaré le Dr Lebwaze. Le ministre a aussi exprimé sa conviction que des stratégies adaptées et innovantes permettront de relever ce défi.

Encourager la vaccination et la prévention

La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a insisté sur l’importance des vaccins contre le cancer du col. Elle a cité des exemples comme le Cameroun et Sao-Tomé-et-Principe, où la vaccination a réduit l’incidence de cette maladie. Elle a encouragé la population congolaise à faire confiance aux vaccins, malgré certaines réticences, notamment en ce qui concerne leur administration aux jeunes filles.

Dr Moeti a affirmé que le vaccin joue un rôle clé pour protéger les futures générations. En réduisant le risque de cancer du col, il contribue également à alléger la charge sur le système de santé.

Ce partenariat entre la RDC et l’OMS marque une étape décisive dans le renforcement de la santé publique en RDC. Grâce à cette coopération, le pays se dote des moyens pour lutter efficacement contre les maladies et pour améliorer l’accès aux soins pour tous.

le gouvernement congolais lance deux programmes de 28 milliards usd pour une économie résiliente

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a dévoilé ce jeudi 14 novembre 2024, lors d’une conférence de presse, deux programmes majeurs conclus entre la République démocratique du Congo et le Fonds monétaire international (FMI), totalisant plus de 2,8 milliards USD. Accompagné du ministre d’État au Budget et d’un représentant du FMI, il a détaillé les objectifs de ces programmes qui visent à stabiliser l’économie et renforcer les bases d’un développement durable en RDC.

Le premier programme, le Programme Triennal Formel (FEC), estimé à 1,75 milliard USD, se focalise sur des réformes économiques essentielles. Ce projet vise à optimiser la gestion des finances publiques, améliorer les infrastructures nationales et diversifier les activités économiques du pays. « Ce programme témoigne de la volonté ferme du président Félix-Antoine Tshisekedi de conduire la RDC vers une gouvernance responsable et une prospérité durable », a affirmé le ministre des Finances. Il a également souligné l’impact positif attendu sur la stabilité macroéconomique, favorisant ainsi une croissance pérenne pour le pays.

En complément, le Programme Climatique, d’une valeur de 1,1 milliard USD, constitue une avancée importante dans la lutte contre le changement climatique. Ce fonds financera des initiatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, promouvoir une agriculture durable et renforcer la résilience des communautés aux aléas climatiques. Selon le ministre Fwamba, ce programme est « un engagement politique fort » qui va au-delà des simples financements. « Ces initiatives incarnent notre détermination à moderniser notre économie tout en préservant notre planète », a-t-il déclaré.

Les deux programmes, qui s’étaleront sur trois ans, sont soutenus par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, dont l’appui constant a été essentiel. Le ministre a également salué le travail des équipes interministérielles ayant œuvré à la réussite de ces négociations et à la mise en œuvre de ces projets ambitieux.

Ces initiatives marquent un tournant pour la RDC, qui se positionne sur une trajectoire de développement durable, tout en répondant aux défis environnementaux. Au-delà de l’impact économique, ces programmes auront un effet direct sur la vie des citoyens, jetant les bases d’une économie résiliente et d’un avenir plus respectueux de l’environnement pour les générations futures.

Retour d’Hassan Barkai au tchad après une décennie d’exil en RDC

L’opposant tchadien et président de l’Union des forces démocratiques, Hassan Barkai, a quitté Kinshasa ce jeudi pour Ndjamena, marquant ainsi la fin de plus de dix ans d’exil en République démocratique du Congo (RDC). Accompagné du ministre de l’Intégration régionale de la RDC, Didier Mazenga, également envoyé spécial du président Félix Tshisekedi, Barkai fait ce retour historique sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui s’est engagée à faciliter le processus de transition politique au Tchad.

Ce retour est le fruit d’un compromis politique signé la veille, garantissant aux exilés politiques tchadiens, dont Barkai et ses compagnons, une réintégration sécurisée et un accompagnement par le gouvernement tchadien. Parmi les exilés, se trouve un ancien militaire et combattant de la rébellion d’Idris Déby Itno, cousin de l’ancien président, qui a perdu la vue en cours de lutte. Ce symbole fort d’apaisement politique met en lumière la volonté du Tchad de tourner une nouvelle page de son histoire.

L’envoyé spécial du président Tshisekedi a souligné l’importance de ce moment, rappelant que tous les partis se sont engagés à respecter les lois en vigueur pour construire un avenir de paix et de stabilité. Ce retour marque ainsi une étape cruciale pour la réconciliation nationale au Tchad, appuyée par une coopération régionale renforcée.

La RDC se mobilisation pour éradiquer le mpox

Lors d’un briefing spécial du mercredi 13 novembre , le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba, accompagné du ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a présenté les avancées de la riposte contre le Mpox (variole du singe) en République démocratique du Congo. Ce virus, bien connu dans le pays depuis les années 1970, a récemment entraîné plus de 1 100 décès, principalement dans des zones forestières où la transmission entre l’homme et l’animal reste élevée.

Face à cette situation préoccupante, le ministre Kamba a détaillé une approche multi sectorielle intégrant la surveillance, les analyses en laboratoire, les soins, la prévention des infections et la communication. « Notre Institut national de santé publique dirige cette riposte avec le soutien de partenaires », a-t-il souligné, mettant en avant les nouvelles dynamiques de transmission observées, y compris la contamination sexuelle, qui a contribué à l’augmentation des cas.

La campagne de vaccination progresse également avec plus de 51 000 personnes ayant reçu leur première dose. « Nous débutons la deuxième phase, visant à offrir à tous une protection complète par la deuxième injection », a précisé le ministre Kamba. Cette mobilisation souligne l’engagement des autorités congolaises à contenir cette crise sanitaire et à protéger les communautés vulnérables.

nouvel élan économique pour la RDC un partenariat de 2,8 milliards usd avec le fmi

Kinshasa, 13 novembre 2024 – La République Démocratique du Congo (RDC) vient de franchir une étape cruciale dans son développement économique en concluant un accord de services avec le Fonds Monétaire International (FMI). Soutenu par la vision du Président Félix Tshisekedi et le leadership de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, cet accord inclut deux programmes ambitieux : un Programme Triennal de 1,75 milliard USD et un Programme Climatique de 1,1 milliard USD, pour un total de plus de 2,8 milliards USD sur trois ans.

Cet appui budgétaire, inédit pour la RDC, comprend une aide directe de 800 millions USD, illustrant la confiance renouvelée du FMI envers le gouvernement congolais. Les négociations, dirigées avec rigueur par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ont permis de résoudre des enjeux complexes, tels que la gestion des dépenses publiques, le paiement des fonctionnaires, et la réévaluation des recettes du contrat SICOMINES.

Grâce à cet accord, la RDC renforce sa capacité à fournir des services publics et à soutenir une croissance inclusive. Ce partenariat stratégique met en place des bases solides pour une gouvernance économique renforcée et un développement durable, en plaçant les besoins de la population au cœur des priorités du gouvernement.

Makutano 2024: Lancement d’un nouveau pacte pour une RDC et une Afrique prospères

Le forum économique Makutano 2024 s’est ouvert mercredi 13 novembre au Centre financier de Kinshasa, sous la présidence du chef de l’État Félix Tshisekedi. Cette dixième édition, qui se tiendra jusqu’au 15 novembre, s’articule autour du thème central : « The New deal for Africa. Un nouveau pacte pour une RDC et une Afrique fortes et prospères. »

Lors de son allocution d’ouverture, le président Tshisekedi a mis en lumière les nombreux atouts de la République Démocratique du Congo. Il a notamment souligné les ressources naturelles abondantes, le potentiel agricole immense, la jeunesse dynamique et la position géographique stratégique du pays, au cœur du continent africain.

Le chef de l’État a également rappelé ses six engagements prioritaires pour son second mandat, déclarés en janvier dernier, visant la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat, la sécurisation nationale, la diversification économique, l’accès aux soins et l’amélioration des services publics. Pour lui, ces priorités constituent la base d’un Congo plus stable, unifié et énergique.

En clôturant son discours, le président Tshisekedi a encouragé les participants à prendre part activement à la construction d’un avenir prospère pour les générations futures, incarnant ainsi l’esprit d’un « nouveau pacte » pour l’Afrique.

Patrick Muyaya et TikTok s’allient pour un internet plus sûr en RDC

Ce mercredi 13 Novembre .le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a conclu un atelier déterminant avec TikTok ainsi que les conseillers et chargés de communication des ministères de la République Démocratique du Congo. Cet événement vise à renforcer la modération de contenu et améliorer la sécurité en ligne pour les citoyens congolais. Ce partenariat stratégique est une étape majeure vers la création d’un environnement numérique plus sûr, où les informations partagées en ligne respectent des normes éthiques et sécuritaires. L’atelier a réuni des experts qui ont partagé leurs connaissances pour mieux lutter contre les contenus nuisibles sur les plateformes sociales.