États Généraux de la Justice en RDC : Félix Tshisekedi Prend Position pour une Réforme en Profondeur

Les États généraux de la justice en République démocratique du Congo (RDC) ont débuté ce mercredi au Centre financier de Kinshasa. Ces travaux, prévus du 6 au 13 novembre, réunissent plus de 3 500 participants venus de tout le pays pour examiner les dysfonctionnements et lacunes du système judiciaire. Le thème choisi, « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? », souligne l’urgence de la situation.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Félix Tshisekedi, a tenu un discours marquant, mettant en exergue son engagement ferme pour restaurer l’intégrité du système judiciaire congolais. « Ce moment crucial nous offre l’opportunité de scruter avec lucidité et honnêteté l’état de notre système judiciaire », a-t-il déclaré, appelant à une réflexion profonde et résolue pour tracer des pistes de réformes ambitieuses.

Le ministre d’État chargé de la Justice, Constant Mutamba, a également pris la parole pour assurer le président de son soutien dans cette « bataille pour la justice » et pour dénoncer les ingérences étrangères qui compromettent la stabilité du pays. Michel Shebelle, Bâtonnier national, a, quant à lui, salué la détermination de Tshisekedi à remédier aux « maux qui rongent la justice depuis des décennies ».

Ces États généraux représentent une étape décisive pour réformer un système judiciaire fragilisé par la corruption et les pressions extérieures. Le chef de l’État a exhorté les participants à proposer des solutions concrètes, y compris des réformes législatives, pour renforcer la crédibilité de la justice congolaise.

 

Lancement des États Généraux de la Justice en RDC : Félix Tshisekedi appelle à une « thérapie » pour une justice malade

Ce mercredi 6 novembre, le Centre financier de Kinshasa accueille la cérémonie d’ouverture des États Généraux de la Justice en République démocratique du Congo, un événement de grande envergure présidé par le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi. Placé sous le thème audacieux, « Pourquoi la Justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie pour la guérir ? », ce forum marque un point tournant dans la réflexion nationale sur la réforme du système judiciaire congolais.

La cérémonie inaugurale, orchestrée avec soin par le Protocole présidentiel, a débuté avec les interventions du bâtonnier national, du premier président de la Cour Constitutionnelle, et du ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux. Le discours du président Félix Tshisekedi, attendu avec impatience, met en lumière les défis profonds auxquels fait face la justice congolaise et les mesures nécessaires pour restaurer la confiance des citoyens dans le système judiciaire.

Au programme de cette journée figure un exposé d’orientation méthodologique, suivi de la constitution de huit groupes thématiques qui travailleront sur les causes de la « maladie » du système judiciaire congolais et proposeront des solutions concrètes pour y remédier. Plusieurs personnalités politiques et acteurs du secteur juridique sont déjà sur place, manifestant l’importance nationale de cet événement.

Donald Trump élu 47e président des États-Unis

Donald Trump a été officiellement élu 47e président des États-Unis avec 277 voix électorales, surpassant les 270 nécessaires pour s’assurer la victoire, face à la candidate démocrate Kamala Harris, qui a obtenu 224 voix. Annoncée par les médias américains, dont l’Associated Press, cette victoire historique a été revendiquée par Trump plus tôt dans la journée alors que les décomptes étaient toujours en cours.

Cette élection a suscité une vague de félicitations de dirigeants à travers le monde. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que les chefs d’État de France, d’Allemagne et d’Israël se sont empressés d’envoyer leurs messages de soutien. Parmi eux, la Cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a salué Donald Trump dans un message personnel, soulignant l’alliance « inébranlable » entre l’Italie et les États-Unis.

Meloni a exprimé son enthousiasme pour la coopération future, affirmant que cette alliance stratégique et historique se renforcerait sous cette nouvelle administration. « En mon nom et au nom du gouvernement italien, les plus sincères félicitations au président élu des États-Unis Donald Trump. L’Italie et les États-Unis sont des nations « sœurs » liées par une alliance inébranlable, des valeurs communes et une amitié historique. »

Ce soutien international souligne l’impact global de l’élection présidentielle américaine, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques diplomatiques et à une alliance renforcée avec des pays clés.

Félix Tshisekedi Félicite Donald Trump et Envisage un Renforcement des Relations RDC-USA

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a adressé ses félicitations à Donald Trump pour sa récente victoire à l’élection présidentielle américaine. S’exprimant au nom du peuple congolais et en son nom propre, Tshisekedi a salué cette réussite et a exprimé son souhait de collaborer avec le nouveau Président des États-Unis. Le chef de l’État a réaffirmé son engagement à renforcer le partenariat stratégique entre les deux nations, soulignant les liens d’amitié et de coopération déjà établis entre la RDC et les États-Unis.

En vue de consolider ces relations bilatérales, Tshisekedi a mis en avant l’importance d’un partenariat approfondi qui pourrait bénéficier aux deux pays dans divers domaines, notamment en matière de sécurité, de développement économique et de soutien aux initiatives environnementales.

Le Royaume-Uni s’engage aux côtés de la RDC pour faire face à la crise sécuritaire et humanitaire à l’Est

Le Royaume-Uni a confirmé son engagement à soutenir la République démocratique du Congo (RDC) dans la gestion de la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe l’Est du pays. Cette région en proie à des violences intenses connaît une situation alarmante, avec plus de sept millions de personnes déplacées en raison de la guerre, attribuée au soutien du Rwanda aux groupes armés du M23. Ce soutien a été réaffirmé par l’ambassadrice britannique Alyson King lors d’une rencontre avec le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani.

Au-delà de l’aide pour répondre aux urgences humanitaires, Alyson King a souligné les progrès importants réalisés par la RDC en matière de droits de l’homme. La récente élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en est une illustration marquante. Elle a également salué les efforts du ministre de l’Intérieur pour promouvoir la cohésion sociale à travers une gestion proactive des conflits communautaires et interethniques, essentielle pour l’unité des différentes communautés du pays.

Élections USA : Donald Trump en route pour une nouvelle Présidence

L’ancien président américain Donald Trump est sur le point de remporter une nouvelle victoire présidentielle, selon les dépouillements en cours. Avec 267 grands électeurs déjà acquis sur les 270 requis pour être proclamé président, Trump devance sa concurrente, la vice-présidente Kamala Harris. Les résultats finaux sont attendus avec impatience, tandis que ses partisans célèbrent déjà l’éventualité d’un second mandat.

Dans une déclaration enthousiaste depuis son quartier général de campagne à West Palm Beach, en Floride, Trump a affirmé : « Je remercie le peuple américain (…) C’est une victoire importante pour les Américains, une victoire qui va nous permettre de redonner sa grandeur à l’Amérique. » Il a également mis l’accent sur sa promesse de fermeté en matière de sécurité nationale, annonçant : « Nous allons encore fermer nos frontières. Les gens qui doivent venir chez nous doivent venir par la voie normale. »

Réactions internationales

La nouvelle de son avance a provoqué des réactions immédiates. Emmanuel Macron, président de la France, a été parmi les premiers dirigeants occidentaux à féliciter Trump. Dans un message publié sur le réseau social X, Macron a écrit : « Félicitations Président Donald Trump. Prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années… Pour plus de paix et de prospérité. »

Vision d’une Amérique renouvelée

Pour Trump, cette victoire serait l’occasion de ramener l’Amérique vers ce qu’il appelle « la grandeur ». Il a affirmé que, durant son mandat précédent, l’Amérique était restée en paix, excepté pour la lutte contre l’État islamique. « On va se rappeler de ce jour comme le jour où les Américains ont repris le contrôle de leur pays (…), c’est une victoire pour la démocratie et la liberté », a-t-il déclaré à ses partisans, promettant une Amérique « encore plus grande » dans les années à venir.

Rentrée Judiciaire 2024-2025 : Le Président Félix Tshisekedi Assiste à l’Audience Solennelle du Conseil d’État

En tant que Magistrat suprême, le Président Félix Tshisekedi a honoré de sa présence l’audience solennelle de la rentrée judiciaire 2024-2025 du Conseil d’État, ce mardi au Palais du peuple à Kinshasa. Cet événement symbolique, prévu par l’article 24, alinéa 1er de la loi organique sur l’organisation des juridictions administratives, marque le début de l’année judiciaire en République démocratique du Congo (RDC).

Au cours de cette cérémonie, plusieurs figures éminentes du système judiciaire ont pris la parole pour exposer des réflexions clés sur le fonctionnement de la justice administrative. Le bâtonnier national, Michel Shebele Makoba, a ouvert les discussions en plaidant pour un renforcement de la médiation et de la conciliation dans l’exécution des arrêts du Conseil d’État. Ce plaidoyer souligne l’importance de méthodes pacifiques pour résoudre les litiges administratifs.

Ensuite, le Procureur général près le Conseil d’État, Iluta Ikombe Yamama, a consacré son discours à une analyse prospective du rôle du Ministère public, insistant sur l’amélioration de l’efficience de la justice administrative en RDC. Son intervention a mis en lumière des pistes de réforme pour une justice mieux adaptée aux défis contemporains.

Enfin, Marthe Odio Nonde, 1ère Présidente du Conseil d’État, a axé son discours sur les mécanismes de contrôle des actes des autorités administratives centrales, illustrant le rôle du Conseil d’État dans la surveillance des décisions gouvernementales. En tant que plus haute juridiction administrative de la RDC, le Conseil d’État dispose en effet du pouvoir de gérer, surveiller, inspecter et faire rapport sur l’ensemble des juridictions administratives, garantissant ainsi la transparence et l’impartialité.

Clôture du Lancement du Mécanisme de Vérification à Goma : Un Pas vers la Paix entre la RDC et le Rwanda

La ville de Goma, située dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre du lancement du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R), visant à assurer le respect du cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda. Ce mécanisme, initié sous la facilitation angolaise, rassemble 18 officiers angolais, trois officiers de liaison congolais et trois rwandais. Ces derniers ont pour mission de surveiller l’application des accords de Luanda et de signaler toute violation potentielle du cessez-le-feu établi le 4 août.

Lors de la cérémonie, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a réaffirmé l’engagement de son pays dans le processus de paix en déclarant : « Nous sommes ici pour qu’il y ait la paix… nous, le Rwanda, sommes toujours engagés au processus de Luanda. » Malgré ce message, certains habitants de Goma restent sceptiques et expriment leur désir d’une paix durable après des années de conflits ayant coûté des vies à de nombreuses familles. « Nous n’avons qu’une seule demande, le retour de la paix, » ont-ils partagé.

Cependant, le sentiment de méfiance persiste au sein de la société civile congolaise. Jean-Claude Bambanze, un représentant de Rutshuru, a exprimé sa déception face à l’absence de précisions concernant le retrait des troupes rwandaises. « Le Rwanda joue à l’hypocrisie, » a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement congolais devrait exiger davantage de garanties pour un réel changement.

La prochaine session ministérielle est prévue le 16 novembre à Luanda, où les ministres discuteront du plan de neutralisation des rebelles FDLR et des modalités de retrait des troupes rwandaises. Téte António, ministre angolais des Affaires étrangères et facilitateur de ce processus, a affirmé la détermination de son pays à faire respecter les engagements de paix et à contribuer à une stabilité durable dans la région des Grands Lacs.

MVA-R : Une Nouvelle Étape pour la Paix en RDC et au Rwanda

Les travaux du Mécanisme de Vérification Ad Hoc Renforcé (MVA-R) ont été officiellement lancés ce mardi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC). Ce dispositif, conçu pour surveiller le respect du cessez-le-feu et identifier les violations potentielles entre le Rwanda et la RDC, représente un pas significatif vers la stabilisation de la région, sous l’égide de l’Angola.

La cérémonie s’est tenue dans la salle d’attente du poste frontalier de la grande barrière de Goma et a vu la participation de plusieurs personnalités clés. Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tète Antonio, a dirigé les discussions, accompagné de la ministre d’État congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. Également présente, Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, a souligné l’importance de cette initiative pour la paix régionale.

Le MVA-R a pour mission de garantir le respect des engagements de cessez-le-feu pris par les deux parties et de détecter toute infraction éventuelle. La collaboration angolaise dans ce processus souligne la nécessité d’une approche multilatérale pour résoudre les tensions persistantes dans cette zone fragile.

Ce lancement marque une nouvelle phase dans les efforts pour établir une paix durable entre la RDC et le Rwanda, avec l’espoir que ce mécanisme contribuera à la stabilité et à la sécurité des populations locales.

Examen Périodique Universel : La RDC Sous le Regard du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève

Ce mardi à Genève, en Suisse, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a débuté l’Examen Périodique Universel (EPU) pour évaluer la situation des droits humains en République Démocratique du Congo (RDC). La ministre congolaise des Droits humains, Chantal Chambu, a exposé les efforts de la RDC en matière de droits de l’homme et les défis posés par le conflit dans l’Est du pays, qu’elle a attribués à l’agression militaire du Rwanda. La Suède et la Turquie, entre autres, ont dénoncé les violences dans cette région comme source majeure de violations des droits de l’homme.

Durant ce dialogue interactif, plusieurs nations, dont le Venezuela, la Chine, et le Canada, ont salué les efforts de la RDC, notamment pour l’adoption d’une loi protégeant les défenseurs des droits de l’homme et l’accès gratuit à l’enseignement primaire. Néanmoins, des recommandations pour renforcer la protection des femmes et des enfants dans les zones de conflit ont été émises. De plus, des voix comme celle de la France ont recommandé l’abolition de la peine de mort et la fin de l’utilisation d’enfants par les groupes armés.

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a également pris la parole pour répondre aux préoccupations concernant la montée des discours de haine tribale, rappelant que la RDC, avec ses 450 tribus, réprime sévèrement tout discours incitant à la violence.

Cet Examen Périodique Universel représente une occasion pour la RDC de démontrer ses progrès tout en s’engageant à relever les défis persistants afin de garantir le respect des droits humains pour tous ses citoyens.