Calme Retrouvé : Goma et Ses Environs Emerge de la Psychose

La situation s’est stabilisée dans l’après-midi de jeudi sur la route Goma-Saké, dans la province du Nord Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo. Cette accalmie a suivi une matinée marquée par une intense psychose, comme l’a rapporté l’ACP, qui a effectué une visite sur le terrain. Un responsable de la police nationale congolaise a indiqué que les habitants de Mugunga, situé à la sortie ouest de Goma en direction de Saké, à 27 kilomètres du centre du Nord Kivu, avaient gardé leur calme.

« J’ai récemment visité le bureau du quartier de Mugunga, et on peut dire que l’atmosphère est beaucoup plus sereine par rapport à la matinée où de nombreux déplacés de Lushagala et de la CEPAC (communauté des églises pentecôtistes au centre de l’Afrique) tentaient de rejoindre le centre de Goma avec leurs biens. Cependant, les résidents de Mugunga sont restés chez eux », a déclaré sous couvert d’anonymat un responsable de la police.

Goma, la capitale de la province du Nord Kivu, reste sous le contrôle des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Les activités dans la ville se poursuivent normalement, et la circulation est fluide. La panique du matin, quant à elle, était attribuée aux mouvements de troupes vers les lignes de front et aux détonations entendues depuis Saké et Kibumba, selon des sources militaires. L’armée a depuis appelé la population au calme et à la sérénité.

Rénovation du port stratégique de Matadi : un projet à 100 millions d’euros pour renforcer l’économie congolaise

Le port stratégique de Matadi, unique accès maritime de la République Démocratique du Congo à l’océan Atlantique, sera rénové et agrandi grâce à un contrat de 100 millions d’euros signé avec l’entreprise Eiffage. Ce projet, annoncé le lundi 20 janvier 2024, marque le début d’une série de travaux d’une durée de 27 mois destinés à moderniser l’infrastructure portuaire.

Le projet inclut la construction d’un nouveau quai et la réhabilitation de sept hectares de plateformes logistiques, gérées par le terminal Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), qui appartient en grande partie à Onatra et à des capitaux privés. Ce terminal, considéré comme vétuste par les experts, avait été délaissé au profit de ports concurrents.

Le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a souligné l’importance stratégique du port de Matadi, affirmant qu’il est crucial pour garantir à la RDC une capacité d’accueil pour les grands tonnages de bateaux et assurer une meilleure desserte des marchés congolais.

Actuellement classé parmi les ports les moins performants du monde, le port de Matadi se classe 386e sur 405 ports mondiaux et 14e en Afrique, selon l’indice mondial de la Banque mondiale. Ces rénovations visent à améliorer l’organisation du terminal et à réduire les délais de déchargement, une évolution bénéfique pour l’économie locale et régionale.

Pour l’économiste Al Kitenge, ces rénovations devraient permettre une standardisation des opérations portuaires, optimisant ainsi l’efficacité du terminal et la compétitivité du port de Matadi sur le marché international.

L’Union européenne renforce son engagement pour le Couloir Vert Kivu-Kinshasa avec un financement de 42 millions d’euros

Lors du Forum économique mondial de Davos, l’Union européenne (UE) a réaffirmé son soutien au projet du Couloir Vert Kivu-Kinshasa. Cette initiative phare du président Félix Tshisekedi vise à relier les parcs nationaux des Virunga et de Yagambi sur 2400 kilomètres. L’UE a annoncé un financement initial de 42 millions d’euros, avec l’intention de doubler cette somme à l’avenir.

Objectifs du projet

Le projet a pour objectif de protéger 108 000 km² de forêts tropicales primaires et de soutenir la biodiversité du bassin du Congo. Il vise aussi à améliorer la sécurité alimentaire et énergétique des populations locales. Selon Jozef Síkela, commissaire européen pour les Partenariats internationaux, il s’agit de créer « la plus grande zone protégée de forêt tropicale au monde » tout en renforçant les liens entre l’Est et l’Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC).

Un pilier stratégique de l’UE en RDC

L’UE voit ce projet comme un élément clé de sa stratégie de partenariat avec la RDC. Cette stratégie se concentre sur une gouvernance durable des ressources naturelles et le développement humain. « Nous mobilisons un milliard d’euros pour le développement de ce corridor », a ajouté Síkela, tout en soulignant l’importance des investissements privés.

Des investissements pour le développement durable

Les fonds européens seront utilisés pour des projets d’agriculture durable, des chaînes de valeur autour des ressources naturelles et des infrastructures de transport multimodal. Cela inclut des bateaux fluviaux alimentés à l’hydrogène. Ces initiatives visent à préserver l’environnement tout en stimulant l’économie locale.

Un levier pour la paix et la stabilité

Le projet est aussi perçu comme une réponse aux défis socio-économiques et sécuritaires dans les régions orientales de la RDC. En combinant conservation de l’environnement et développement économique, il cherche à devenir un moteur de paix et de stabilité.

Un appel à la collaboration

Síkela a appelé le secteur privé à rejoindre cette initiative, soulignant son caractère rentable et essentiel pour améliorer la vie des populations locales. « Ce projet est fondamental pour un avenir meilleur », a-t-il conclu.

Le soutien de l’UE au parc des Virunga

L’UE soutient le parc des Virunga depuis 40 ans. Cette collaboration renforce le partenariat avec la RDC, faisant du Couloir Vert un projet emblématique du développement durable et des solutions locales.

Patrick Muyaya : « L’option de la guerre avec le Rwanda est déjà envisagée »

Patrick Muyaya, ministre de la Communication de la République Démocratique du Congo (RDC), a évoqué l’escalade des tensions avec le Rwanda. Dans une interview donnée à France 24, il a déclaré que « l’option de la guerre avec le Rwanda est déjà envisagée ». Le ministre a précisé que cette option n’était plus théorique : « Nous y sommes déjà », a-t-il ajouté. Ces propos interviennent alors que l’armée congolaise et le groupe rebelle M23 intensifient leurs combats dans l’est de la RDC.

Le M23 fait une percée importante

Le 21 janvier 2024, le M23 a capturé Bweremana et Minova, deux villes stratégiques du Nord et Sud-Kivu. Minova est un point commercial clé qui alimente Goma, une autre ville vitale. Le ministre congolais a souligné l’ampleur de la menace que représente ce groupe armé, qu’il considère comme étant soutenu par le Rwanda.

Des accusations de soutien du Rwanda au M23

Patrick Muyaya a insisté sur le fait que « les terroristes du M23 n’existent pas ». Il a affirmé que le Rwanda agissait directement à travers ce groupe rebelle. Selon lui, plusieurs milliers de soldats rwandais sont actuellement déployés en RDC, exacerbant la crise dans la région.

Les relations tendues entre Kinshasa et Kigali

Les tensions diplomatiques entre les deux pays ont atteint un nouveau sommet. Le président rwandais, Paul Kagame, a mis en doute la légitimité de son homologue congolais, Félix Tshisekedi, en le qualifiant de « non-élut ». Patrick Muyaya a dénoncé ces propos, les qualifiant de « bassesse » et de « mégalo ». Pour lui, de tels discours ne font qu’aggraver la situation.

Un appel à des sanctions internationales plus sévères

Bien que des pourparlers aient été annulés en décembre 2023 à cause des désaccords entre Kigali et Kinshasa, Patrick Muyaya reste optimiste quant au processus de paix. Il a appelé la communauté internationale à imposer des sanctions plus sévères contre le Rwanda. À ses yeux, ces sanctions sont nécessaires pour éviter une guerre de grande ampleur et garantir la stabilité régionale.

Félix Tshisekedi annonce 500 000 emplois et une réserve forestière historique

Lors du Forum économique mondial de Davos, le président Félix Tshisekedi a annoncé la création de 500 000 emplois à travers le lancement de la plus grande réserve forestière tropicale au monde, baptisée « Couloir Vert Kivu-Kinshasa ». Ce projet ambitieux vise à préserver l’environnement tout en stimulant l’économie et en renforçant la cohésion sociale dans des régions marquées par les conflits.

S’étendant sur plus de 2 400 kilomètres, cette réserve reliera des sites emblématiques tels que le parc national de Virunga, les forêts de l’Ituri, et le fleuve Congo, couvrant une superficie de 108 000 km². Ces zones abritent des espèces rares comme les gorilles de montagne et l’okapi, témoins d’une biodiversité exceptionnelle.

Ce projet touchera directement les vies de 31 millions de Congolais en promouvant des activités telles que l’agriculture durable, la restauration écologique et l’écotourisme. Sur les 500 000 emplois prévus, 20 000 seront spécifiquement dédiés aux jeunes et aux femmes démobilisés des groupes armés, offrant une seconde chance à ceux qui en ont le plus besoin.

Félix Tshisekedi a également souligné l’importance d’infrastructures de transport basées sur des énergies renouvelables, comme le biodiesel et l’hydrogène. Ces infrastructures permettront d’acheminer un million de tonnes de nourriture vers Kinshasa, une ville qui devrait bientôt atteindre 20 millions d’habitants.

Lors de son discours, le président congolais a appelé les partenaires internationaux à soutenir ce projet, présenté comme un « modèle de transparence et de durabilité ». Il a notamment salué l’appui de l’Union européenne et de l’Alliance des Virungas, qui ont déjà généré des milliers d’emplois et fourni de l’électricité verte à la région.

En conclusion, Félix Tshisekedi a réaffirmé l’engagement de la RDC, deuxième poumon écologique de la planète, à jouer un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, tout en répondant aux besoins économiques et sociaux de son peuple.

Ce projet monumental pourrait bien redéfinir l’avenir de la RDC et servir d’exemple pour le reste du monde.

SMIG RDC : Un compromis historique sous la houlette de la Première Ministre

Le débat sur l’actualisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo a trouvé une solution favorable. Lors d’une réunion cruciale tenue ce mardi 21 janvier 2025, présidée par la Première Ministre Judith Suminwa, un consensus a été atteint entre les acteurs gouvernementaux, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Le taux fixé à 14.500 FC

Les discussions ont abouti à un accord pour fixer le SMIG à 14.500 francs congolais (FC), un taux doublant celui en vigueur depuis six ans. Toutefois, ce taux sera soumis à l’avis consultatif du Conseil National du Travail (CNT), qui sera convoqué la semaine prochaine pour finaliser la procédure.

Un compromis salué par tous

Les acteurs impliqués dans la négociation ont salué la démarche de la Première Ministre, qui a su mener un dialogue constructif. Le ministre de l’Emploi et travail, Ephraim Akwakwa, a exprimé sa satisfaction, précisant que la sagesse de la Première Ministre avait permis d’arriver à une solution acceptable pour tous.

Le vice-premier ministre de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, a souligné l’importance du respect des procédures légales pour éviter toute contestation judiciaire.

Une avancée significative pour les travailleurs

Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale, a également exprimé sa satisfaction, précisant que les travailleurs avaient compris que la demande de la cheffe du gouvernement visait à protéger leurs droits dans le cadre de la procédure légale. De son côté, Robert Malumba, président de la FEC, a salué la régularisation du processus et le consensus atteint.

Cette avancée intervient après un précédent arrêté signé par le ministre de l’Emploi en décembre 2024, qui avait ajusté le taux à 14.500 FC sans respecter les procédures. La Première Ministre avait alors demandé le retrait de cet arrêté et le respect des normes légales.

Avec cette nouvelle décision, le gouvernement congolais marque un engagement fort envers la réforme sociale, en garantissant des améliorations significatives pour les travailleurs tout en assurant la conformité légale du processus.

Les FARDC parmi les 10 premières puissances militaires d’Afrique selon Global FirePower

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se hissent parmi les dix premières puissances militaires du continent africain, selon le récent classement de l’institut américain Global FirePower (GFP). Avec un PowerIndex de 1,3111, les FARDC occupent la 8ᵉ position en Afrique et la 66ᵉ place au niveau mondial sur 145 pays évalués.

Réforme et modernisation des FARDC

Ce classement reflète les fruits des réformes initiées par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, également commandant suprême des FARDC, pour construire une armée forte et républicaine.

Les critères d’évaluation

Global FirePower s’appuie sur 60 critères pour établir son PowerIndex, avec un score parfait de 0,0000 représentant une puissance militaire optimale. Parmi les indicateurs évalués :

  • Effectifs militaires : 166 580 militaires actifs, 31 000 réservistes et 10 000 paramilitaires.
  • Équipement militaire : 32 hélicoptères (dont 8 d’attaque), 105 chars, 916 véhicules blindés, 25 lance-roquettes et 16 navires de guerre.
  • Capacité logistique et budget : 796,56 millions de dollars alloués à la défense, ainsi que des ressources en carburant.

Comparatif continental et mondial

En Afrique, l’Égypte reste la première puissance militaire, suivie de l’Algérie, du Nigeria, et de l’Afrique du Sud. Le Maroc et l’Angola devancent légèrement la RDC. À l’échelle mondiale, les États-Unis, la Russie et la Chine dominent le classement, avec des budgets de défense atteignant des centaines de milliards de dollars.

Un avenir prometteur pour les FARDC

Ce positionnement témoigne de la montée en puissance des FARDC et de leur transformation sous la conduite du Président Tshisekedi. Cette reconnaissance internationale illustre les efforts déployés pour renforcer la souveraineté et la sécurité de la RDC face aux défis sécuritaires régionaux.

Rencontre entre Thérèse Kayikwamba Wagner et Jean-Noël Barrot : tensions autour de la situation en RDC

Ce mercredi 22 janvier, la Ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner, a rencontré Jean-Noël Barrot, Ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.

Au cœur des échanges

Plusieurs points sensibles ont été abordés lors de cette rencontre :

  • Blocage du Processus de Luanda : Les discussions ont porté sur le sabotage du sommet du 15 décembre 2024 par le Président rwandais Paul Kagame, compromettant ainsi les efforts de paix dans la région des Grands Lacs.
  • Rôle de la communauté internationale : La Ministre congolaise a dénoncé la complaisance internationale envers le Rwanda, malgré ses violations répétées du droit international, comme le souligne un récent rapport du Groupe d’experts des Nations Unies.
  • Responsabilité du Conseil de Sécurité de l’ONU : La délégation congolaise a rappelé l’importance d’une réponse ferme du Conseil de Sécurité face à la crise sécuritaire à l’Est de la RDC, pour éviter un embrasement dans la région des Grands Lacs.

Un appel à l’action

Thérèse Kayikwamba Wagner a réitéré la détermination de la RDC à défendre sa souveraineté et à rechercher des solutions durables pour la paix, tout en exhortant la communauté internationale à assumer ses responsabilités.

Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts diplomatiques visant à résoudre la crise dans l’Est de la RDC, alors que les tensions persistent autour des initiatives de paix dans la région.

Félix Tshisekedi présent au Forum économique mondial de Davos

Le mardi, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris part à l’ouverture de la 55ᵉ édition du Forum économique mondial à Davos, en Suisse. L’événement a réuni près de 3 000 participants, incluant des leaders politiques, économiques, universitaires et des représentants de la société civile.

Mme Karin Keller-Sutter, Présidente de la Confédération helvétique, a inauguré la séance en soulignant les défis d’une époque marquée par « l’imprévisibilité visible ». Elle a mis en garde contre les dangers liés à la concentration des richesses, facteur de tensions sociales mondiales.

De son côté, Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, a insisté sur l’importance du multilatéralisme pour relever les crises globales. « Nous sommes prêts à engager un dialogue avec tous les partenaires mondiaux si cela peut conduire à des avantages réciproques », a-t-elle déclaré.

Rencontres en marge du forum

En marge des activités principales, Félix Tshisekedi a eu des entretiens bilatéraux stratégiques. Il a rencontré Isaac Herzog, Président de l’État d’Israël, Alain Berset, ancien Président de la Suisse, et Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud. Ces discussions ont porté sur des sujets variés, notamment la coopération internationale et le développement durable.

Annonce d’un projet ambitieux

L’intervention de Félix Tshisekedi, prévue pour ce mercredi, promet d’être marquante. Le Chef de l’État annoncera le lancement d’un ambitieux projet structurant visant à lutter contre le changement climatique, à préserver la biodiversité et à stimuler le développement économique.

Avec une approche tournée vers des solutions globales et inclusives, le Président congolais entend positionner son pays comme un acteur majeur des initiatives mondiales pour un avenir durable.

Le M23 prend le contrôle de Bweremana : Crise humanitaire et exode massif vers Minova

La localité de Bweremana, située sur la côte du lac Kivu dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), est désormais sous contrôle des rebelles du M23 depuis ce mardi 21 janvier 2025, après de violents affrontements avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les miliciens wazalendo. Les rebelles du M23 ont lancé une attaque coordonnée, forçant les FARDC à se replier.

Les combats ont rapidement dégénéré en une crise humanitaire, provoquant un exode massif de la population. Des milliers d’habitants ont fui vers des zones plus sûres, notamment Burora et Nyamoma. La panique s’est propagée dans les agglomérations voisines, en particulier sur la route menant vers Minova, au Sud-Kivu. Certains habitants se sont réfugiés dans des régions déjà sous contrôle du M23, dans l’espoir de se diriger ensuite vers Bukavu.

Flory Musanganya, président de la société civile de Bweremana, a témoigné des difficultés de déplacement des habitants restés sur place. « Beaucoup de gens sont encore là, incapables de fuir. Nous avons dû nous déplacer en grand nombre par voie lacustre », a-t-il indiqué .

La situation reste tendue, bien que la ville de Sake soit encore sous contrôle des forces gouvernementales. Les rebelles du M23 ont intensifié leurs attaques pour percer le Sud-Kivu, après avoir récemment conquis la cité minière de Lumbishi. Les affrontements se concentrent désormais autour de Kalungu, alimentant davantage l’incertitude sur l’avenir sécuritaire de la région.

Les conséquences humanitaires de ces avancées militaires du M23 sont considérables, avec un nombre croissant de déplacés et une situation volatile qui pourrait se prolonger dans les semaines à venir.