Tirage au sort de la CAN 2025 : rendez-vous le 27 janvier à Rabat

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 se tiendra le lundi 27 janvier 2025 à Rabat, au Maroc, comme l’a annoncé la Confédération africaine de football (CAF). La cérémonie débutera à 18 heures, réunissant les délégations des 24 nations qualifiées pour cet événement prestigieux.

Cette édition, accueillie par le Maroc, sera l’occasion de mettre en valeur ses infrastructures sportives de classe mondiale, notamment des stades modernes, des centres d’entraînement de pointe et des complexes hôteliers d’excellence. Ces installations garantiront des conditions optimales pour les équipes et contribueront au succès de la compétition.

Les 24 équipes qualifiées seront réparties en six groupes de quatre. Les deux meilleures équipes de chaque groupe, ainsi que les quatre meilleurs troisièmes, accéderont aux huitièmes de finale. Le tournoi débutera le 21 décembre 2025 et se conclura avec la grande finale prévue le 18 janvier 2026.

Les nations en lice pour cette édition sont : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République démocratique du Congo, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Tunisie, Zambie et Zimbabwe.

Avec un plateau d’équipes de haut niveau et des infrastructures de qualité, la CAN 2025 s’annonce comme un tournoi exceptionnel. Le tirage au sort de Rabat marquera le début d’une compétition qui promet de vibrants moments de football sur le continent.

Le M23 conquiert Minova, première cité du Sud-Kivu occupée

Le 20 janvier 2025, les rebelles du M23 ont pris le contrôle de Minova, cité stratégique du territoire de Kalehe, dans le Sud-Kivu. Cette victoire marque la première occupation d’une importante localité de cette province par le groupe armé, après avoir conquis les dernières collines de Masisi, dans le Nord-Kivu voisin.

Selon des sources locales, les rebelles ont rapidement consolidé leur présence en occupant les positions des FARDC et des miliciens wazalendo, notamment à Katale, Kachiazo et sur les collines stratégiques surplombant Minova. Ils ont également sécurisé des axes menant vers Goma, le Rwanda, et des sites miniers de Nyabibwe.

Mardi matin, le M23 a organisé un meeting à Minova, annonçant la réouverture des écoles dans 48 heures et de la RN2 reliant Minova à Goma. Malgré ces déclarations, la situation reste critique. Les prix des produits de première nécessité ont grimpé, aggravant les conditions de vie des habitants.

La prise de Minova a également entraîné un nouvel exode massif. Des milliers de déplacés, déjà réfugiés dans la région en provenance de Masisi et Rutshuru, fuient à nouveau vers Goma. Selon une source humanitaire, plus de 700 000 personnes, y compris les communautés d’accueil, se retrouvent sans abri, accentuant les risques de famine.

Le M23 avait déjà tenté de s’infiltrer dans le Sud-Kivu à plusieurs reprises ces derniers mois. Après des affrontements prolongés avec l’armée congolaise et les milices locales, ils ont réussi à conquérir Lumbishi avant de prendre Minova. Les combats se poursuivent désormais dans la région de Kalungu, à sept kilomètres de Minova, une zone stratégique menant vers l’aéroport de Kavumu.

Cette progression rapide du M23 inquiète les populations locales et la communauté internationale, alors que les efforts pour stabiliser la région peinent à porter leurs fruits.

Retour de Donald Trump : Quel impact pour la RDC et la crise à l’Est ?

Donald Trump a été investi le 20 janvier comme 47ᵉ président des États-Unis. Ce retour suscite des attentes en République démocratique du Congo (RDC). Beaucoup espèrent un impact positif sur la crise à l’Est, marquée par les convoitises autour des ressources naturelles stratégiques.

Une politique américaine différente ?

Colette Braeckman, journaliste belge, estime que Donald Trump pourrait adopter une nouvelle approche en RDC. Ses liens avec des industriels américains, notamment Elon Musk, renforcent cette hypothèse. « Les industries technologiques dépendent des minerais congolais », explique-t-elle.

L’intérêt des États-Unis pour le corridor ferroviaire de Lobito en Angola illustre cette dynamique. Ce projet est crucial pour l’exportation du cobalt et du cuivre de la RDC. Si une solution sécurisée et rentable est trouvée, les Américains pourraient juger inutile de soutenir des conflits pour accéder à ces ressources.

Des attentes mitigées en RDC

Dismas Kitenge, militant des droits de l’homme, reste prudent. Selon lui, Donald Trump privilégiera d’abord les intérêts américains. « Nous devons défendre nos propres intérêts », affirme-t-il. Willy Kalengayi, expert en ressources naturelles, partage cet avis. Il recommande une diplomatie proactive pour aligner les objectifs de la RDC avec ceux des États-Unis.

La présence de personnalités congolaises à l’investiture

Des figures congolaises comme Moïse Katumbi et Serge Tshibangu ont assisté à l’investiture de Donald Trump. Leur présence souligne l’intérêt de la RDC pour établir de meilleures relations avec l’administration américaine.

Vers une résolution pragmatique ?

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait être une opportunité pour repenser la stratégie d’exploitation des ressources en RDC. Cependant, comme le rappelle Dismas Kitenge, « il est essentiel que la RDC reste maître de son avenir ».

Félix Tshisekedi à Davos : Une vision pour l’avenir de la RDC et du Monde

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé en Suisse ce lundi pour représenter la République démocratique du Congo (RDC) lors de la 55ᵉ édition du Forum économique mondial à Davos. Cet événement annuel, qui se déroule du 20 au 24 janvier 2025, réunit des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise, des universitaires et des ONG pour discuter des défis mondiaux majeurs.

Placée sous le thème « Collaborer à l’ère de l’Intelligence » , cette édition met en lumière l’importance de la coopération mondiale face aux avancées technologiques comme l’intelligence artificielle, l’informatique quantique et la biotechnologie, qui transforment les sociétés à grande vitesse.

Le Président Tshisekedi profitera de cette plateforme mondiale pour dévoiler un vaste projet structurant destiné à lutter contre le changement climatique et à préserver la biodiversité en RDC, un pays riche en ressources naturelles et essentiel dans les discussions environnementales mondiales.

Accompagné de quatre ministres stratégiques – Thérèse Kayikwamba Wagner (Affaires étrangères), Ève Bazaiba (Environnement), Doudou Fwamba (Finances) et Kizito Pakabomba (Mines) – le chef de l’État entend mettre en avant les efforts de la RDC pour mener une transition énergétique juste et inclusive.

Cette participation de haut niveau marque également une opportunité pour la RDC de renforcer ses partenariats internationaux, promouvoir ses initiatives environnementales, et attirer des investissements clés dans les secteurs stratégiques.

Avec des enjeux mondiaux comme les chocs géopolitiques, la croissance économique durable et les transitions technologiques au cœur des discussions, le Forum de Davos 2025 s’annonce comme un moment décisif pour définir des solutions innovantes et collaboratives à l’échelle planétaire.

Le monde aux yeux tournés vers Davos, où la voix de la RDC et de l’Afrique pourrait bien jouer un rôle crucial dans les décisions de demain.

Félix Tshisekedi trace une ligne rouge face au M23 et au Rwanda

Les journaux de Kinshasa, ce lundi 20 janvier 2025, analysent le discours décisif du Président Félix Tshisekedi. Lors des échanges de vœux avec les représentations diplomatiques, il a réaffirmé une position ferme contre les rebelles du M23 et leur soutien, le Rwanda.

Une fermeté inébranlable

Selon EcoNews , le chef de l’État a exclu tout dialogue avec le M23. Il a qualifié ce groupe rebelle de « ligne rouge infranchissable ». Cette déclaration, en défi des appels au dialogue des présidents Denis Sassou Nguesso et João Lourenço, souligne sa volonté de protéger la souveraineté nationale.

Appel aux sanctions contre le Rwanda

Dans une allocution de 30 minutes, Le Phare rapporte que le président a demandé des sanctions internationales contre le Rwanda. Ce pays est accusé de soutenir l’agression à l’Est de la RDC. Malgré les condamnations existantes, Infos 27 indique que Félix Tshisekedi les considère insuffisantes. Il a insisté : « La RDC ne demande pas de l’aide, mais une solidarité équitable fondée sur le respect de sa souveraineté. »

Un plan pour la réintégration des ex-rebelles

La Prospérité évoque les avancées du Plan national de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Ce programme vise à réintégrer les anciens rebelles. Le président a souligné l’importance d’une gestion responsable pour maintenir la stabilité.

Nominations et réformes majeures

Sur un autre volet, Congo Nouveau détaille plusieurs nominations importantes. Marthe Odio Nonde quitte la présidence du Conseil d’État, remplacée par Madame Nsensele wa Nsensele. Alexandre Tshikala Mukendi et Mamitsho Pontshi deviennent respectivement directeur général et adjoint de Congo Airways.

Ce discours illustre une volonté claire du président Félix Tshisekedi : protéger la RDC, renforcer ses institutions et défendre une souveraineté inébranlable face aux pressions internationales.

L’armée reprend le contrôle de la colline de Kasake face aux rebelles du M23

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont repris la colline stratégique de Kasake. Cette victoire a été obtenue après des combats intenses contre les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. La colline surplombe Ngungu, une agglomération clé. Les FARDC ont été soutenues par les résistants Wazalendo.

Offensives militaires à Masisi
Jeudi, l’armée a lancé plusieurs offensives pour déloger les rebelles dans le Masisi. Plusieurs zones stratégiques sont passées sous contrôle des FARDC. Ces avancées marquent un tournant dans la lutte contre le M23.

Bombardements aveugles à Ruzirandaka
En se retirant, les rebelles ont largué des bombes sur Ruzirandaka. Deux civils ont été tués et deux autres gravement blessés. Ces attaques témoignent des violences subies par les populations locales.

Restaurer l’autorité de l’État
Les FARDC poursuivent leurs opérations pour reprendre d’autres positions stratégiques. Observateurs et habitants saluent leurs récents succès. Les efforts des résistants Wazalendo renforcent également la lutte.

Un espoir pour la paix
Ces victoires montrent la détermination des forces congolaises. Elles suscitent l’espoir d’un retour à la paix et à la sécurité dans l’est du pays.

La famille Lumumba suspend la commémoration du 64e anniversaire de l’assassinat

Le 17 janvier 2025 devait marquer le 64e anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre de la RDC. Cependant, la famille a décidé de suspendre toutes les activités publiques prévues. La profanation du mausolée de Patrice Lumumba à Kinshasa en est la raison principale.

Roland Lumumba explique la décision

Roland Lumumba, le fils du héros national, a expliqué que la famille attend les résultats des enquêtes en cours. Tant que ces résultats ne seront pas communiqués, aucun événement public ne sera organisé. Cependant, la famille célébrera une messe privée chez elle, en accord avec leur foi chrétienne.

Le mausolée profané en novembre 2024

Le mausolée, situé à la Place de l’Echangeur de Limete, a été profané le 19 novembre 2024. Des individus non identifiés ont brisé les vitres du monument. Selon certaines sources, le cercueil contenant les reliques de Patrice Lumumba a été endommagé, mais les autorités n’ont pas confirmé si la relique a été volée.

Les enquêtes en cours

Les autorités ont arrêté six personnes, et deux autres sont toujours recherchées. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que la relique de Patrice Lumumba est désormais protégée. Des mesures de sécurité strictes ont été mises en place autour du site.

Une décision symbolique

La suspension des commémorations de cette année souligne les tensions autour de la mémoire de Patrice Lumumba. La famille exige des réponses claires avant d’autoriser toute cérémonie publique.

Patrice Lumumba : L’héritage d’un héros et martyr de la lutte pour l’indépendance du Congo

Le 17 janvier 1961, la République Démocratique du Congo perdait son premier ministre, Patrice Emery Lumumba, une figure emblématique de la lutte pour l’indépendance, un martyr dont le destin tragique a profondément marqué l’histoire du pays. Assassiné à l’âge de 35 ans avec ses compagnons Maurice Mpolo et Joseph Okito, dans la région du Katanga, leur disparition reste un symbole de la brutalité du colonialisme belge. Leurs corps ont été dissous dans de l’acide, effaçant ainsi toute trace physique. Cependant, l’histoire de Lumumba n’a jamais été effacée de la mémoire collective du Congo et de l’Afrique, bien au contraire, elle continue d’inspirer des générations entières.

En 2016, une découverte majeure fut faite : une dent de Patrice Lumumba, saisie par la justice belge dans les années 1960, a été remise à sa famille lors d’une cérémonie officielle, près de 50 ans après son assassinat. Cette remise symbolique le 20 juin 2022 à la famille Lumumba au Palais d’Egmont a ravivé les souvenirs d’un leader au destin tragique mais au message intemporel.

Un parcours remarquable

Né le 2 juillet 1925 à Onalua, dans le centre du Congo belge (actuelle RDC), Patrice Lumumba grandit dans une famille modeste. Très tôt, il se distingue par ses capacités intellectuelles exceptionnelles et son désir de connaître. Sa formation dans des écoles missionnaires chrétiennes contraste avec la politique coloniale belge qui ne favorisait pas l’éducation des indigènes. Conscient de l’importance de l’éducation pour le développement, Lumumba s’adonne également à l’autodidaxie, absorbant des manuels d’histoire pour approfondir ses connaissances.

Son engagement politique débute à Kalima, dans l’est du pays, où il travaille dans les mines et prend conscience des injustices sociales et économiques qui frappent les Congolais. C’est là qu’il se forge une vision du monde et des idéaux nationalistes qui l’amèneront à fonder le Mouvement National Congolais (MNC) en 1958, inspiré par les idéaux du panafricanisme. En 1959, Lumumba est emprisonné à cause des émeutes dans la province orientale, mais sa popularité ne cesse de croître. Lors de la conférence de la Table Ronde à Bruxelles en janvier 1960, il parvient à imposer la date du 30 juin pour l’indépendance du Congo.

La lutte pour l’indépendance et la tragédie

Le 30 juin 1960, Patrice Lumumba prononce son célèbre discours lors de la cérémonie d’indépendance, dénonçant le racisme et les atrocités commises par les colonisateurs belges. Ce discours, qui ne figurait pas dans le programme officiel, est resté gravé dans les mémoires : « Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire ». Ce discours audacieux provoque la colère du roi Baudoin de Belgique, qui tente de déstabiliser Lumumba, mais celui-ci reste ferme dans son engagement pour la souveraineté nationale.

Cependant, les tensions montent rapidement. La rébellion militaire et les sécessions au Katanga, soutenues par la Belgique, mettent Lumumba dans une position délicate. Le 5 septembre 1960, le président Joseph Kasa-Vubu démet Lumumba de ses fonctions de Premier ministre. Après une arrestation en décembre, Patrice Lumumba est emprisonné et transporté à Elisabethville (Lubumbashi), où il sera assassiné le 17 janvier 1961.

Le 17 janvier 1961 restera une date tragique dans l’histoire du Congo et de l’Afrique. Après son assassinat, les corps des trois leaders sont dissous dans de l’acide, effaçant toute trace de leur existence. Cependant, une enquête menée en 2000-2001 a révélé la responsabilité du gouvernement belge dans cet acte inhumain, qui s’est écoulé pendant des décennies sous silence.

L’héritage de Patrice Lumumba

L’héritage de Patrice Lumumba ne réside pas seulement dans son engagement pour l’indépendance du Congo, mais dans sa vision d’un continent africain uni, libre et prospère. Malgré sa fin tragique, son message perdure dans les luttes pour la justice, l’égalité et la dignité humaine. Il est un symbole de résistance face aux régimes autoritaires et au colonialisme.

Son rêve d’un Congo indépendant, respecté à l’international, demeure une source d’inspiration, non seulement pour le peuple congolais mais pour toute l’Afrique. Chaque année, le 17 janvier, la RDC rend hommage à ce héros national, dont la mémoire reste vivante dans les cœurs et les esprits. Aujourd’hui, à travers son exemple, Lumumba incarne l’espoir d’une Afrique fière et déterminée à conquérir sa liberté et sa dignité.

Patrice Lumumba est un monument de la résistance et de la lutte pour l’indépendance. Son parcours, son assassinat et son héritage marquent l’histoire non seulement du Congo, mais de toute l’Afrique. Alors que l’Afrique commémore son souvenir, Lumumba reste un modèle d’engagement, de courage et de dévouement pour la cause de la justice et de la liberté.

Noëlla Ayeganagato Nakwipone lance de la formation en leadership et développement personnel

Son Excellence Madame Noëlla Ayeganagato Nakwipone, Ministre de la Jeunesse et de l’Éveil Patriotique, a officiellement lancé ce jeudi matin la première édition de la formation en « Leadership, Développement Personnel et Capital Humain ».

Cette initiative novatrice est le fruit d’une collaboration entre le ministère et le groupe CIDE Solidarité (Compétence Intelligence Développement et Expertise), dirigé par le docteur Michel Muvudi. Ce dernier a assuré que ces formations en cascade visent à équiper les jeunes de compétences essentielles pour contribuer activement à la création d’emplois et de richesses dans le pays.

Après Kinshasa, ces formations seront déployées dans les provinces, intégrant les quatre langues nationales pour garantir une participation inclusive. Cette démarche s’inscrit dans les objectifs définis par le Plan d’Action du Gouvernement 2024-2028 et celui du Ministère de la Jeunesse, axés sur l’autonomisation des jeunes et leur engagement dans le développement national.

Ces formations constituent une opportunité stratégique pour renforcer les capacités des jeunes et les préparer à relever les défis socio-économiques du pays, tout en favorisant un éveil patriotique indispensable pour bâtir une nation prospère.

État de siège en RDC : Félix Tshisekedi demande une feuille de route pour une levée progressive

Lors du conseil des ministres extraordinaire de ce mercredi 15 janvier 2025, le Président Félix Tshisekedi a chargé le Gouvernement de lui soumettre, dans un délai de quinze jours, une feuille de route visant à mettre progressivement fin à l’état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Cette demande fait suite à une mission interinstitutionnelle d’évaluation menée en novembre dernier, sous la direction de la Première ministre. Selon le compte-rendu du conseil, cette mission a conclu à la nécessité de maintenir l’état de siège, en raison de la recrudescence de l’insécurité alimentée par les velléités expansionnistes du Rwanda et ses alliés terroristes.

Toutefois, un allègement du dispositif a été jugé nécessaire pour répondre aux attentes des populations locales, tout en assurant leur sécurité. Dans ce contexte, le Président de la République appelle à une transition progressive, conciliant la restauration de l’ordre et l’atténuation des effets exceptionnels de ce régime.

Depuis son instauration en mai 2021, l’état de siège vise à éradiquer les groupes armés responsables de l’insécurité dans ces deux provinces de l’est de la RDC.