Approbation historique : Le FMI soutient le programme économique de la RDC avec 3 milliards USD

Le Ministre des Finances, SEM Doudou Fwamba Li-Botayi, a annoncé une étape cruciale pour l’économie congolaise. Le jeudi 15 janvier 2025, le Conseil d’Administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé, sans réserve, le programme économique et financier du Gouvernement. Ce soutien s’élève à un montant impressionnant de près de 3 milliards USD, témoignant de la confiance renouvelée envers les réformes économiques entreprises sous la direction éclairée du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le premier décaissement immédiat de 240 millions USD est destiné à renforcer la balance des paiements, essentielle pour stabiliser l’économie nationale. Les prochains financements cibleront des secteurs prioritaires, notamment les infrastructures, pour stimuler le développement durable du pays.

Le Ministre a adressé ses félicitations à la Première Ministre, SEM Judith Suminwa Tuluka, et exprimé sa gratitude envers les membres du Gouvernement et les experts impliqués dans la concrétisation de cette initiative.

Le Ministère des Finances réaffirme son engagement à une gestion rigoureuse et transparente des ressources publiques, visant une croissance économique durable et inclusive pour la République démocratique du Congo.

Pont-Route-Rail RDC-Congo-Brazzaville : Un projet d’envergure pour l’intégration régionale en Afrique centrale

Le 15 janvier 2025, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a dirigé une réunion stratégique avec des experts de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Congo-Brazzaville. L’objectif : harmoniser les aspects techniques et fiscaux du projet du Pont-Route-Rail, une infrastructure clé pour l’intégration régionale.

Un projet ambitieux pour l’intégration régionale
Le Pont-Route-Rail a été évalué à 700 millions USD pour sa première phase. Les deux pays mobilisent activement des financements pour ce projet ambitieux, qui devrait transformer le commerce transfrontalier entre les deux nations.

Lancement imminent des appels d’offres
Les deux gouvernements ont harmonisé les conditions des concessions pour lancer prochainement les appels d’offres. Les travaux devraient débuter dès cette année, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’infrastructure régionale.

Un impact considérable sur le commerce transfrontalier
Ce projet devrait accueillir plus de 5 millions de passagers et 3 millions de tonnes de marchandises chaque année. Il renforcera non seulement l’intégration régionale mais permettra aussi de réduire les coûts commerciaux entre les deux pays.

Un symbole d’engagement régional
Le Pont-Route-Rail incarne l’engagement des deux États à relever les défis d’intégration régionale en Afrique centrale. Cette infrastructure contribuera à faciliter les échanges, boostant ainsi l’économie de la région.

Goma : Lancement des travaux de construction de 53 kilomètres de routes

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Peter Cirimwami, a officiellement lancé ce mercredi 15 janvier 2025, à Goma, un projet ambitieux de construction de 53 kilomètres de routes. Ce programme s’inscrit dans la volonté de moderniser les infrastructures urbaines malgré le contexte sécuritaire difficile de la province.

Un projet structuré en deux phases

Selon les précisions du gouverneur, les travaux sont répartis en deux lots :

  1. L’asphaltage de 25,62 kilomètres, couvrant des avenues clés telles que Polyclinique, Kanyambongo, Katoyi, et Commandant Belge, ainsi que plusieurs boucles et voies d’accès stratégiques, dont celles menant au palais de justice et au stade Afia.
  2. La réhabilitation de routes restantes, incluant l’avenue de Laplain, Majengo école primaire Nyahi, et d’autres axes importants comme Rwenzori et Tshengerero, afin d’atteindre les 53 kilomètres prévus.

Une vision pour le développement et la sécurité

Le gouverneur a souligné que ces travaux visent une transformation totale de la ville de Goma, tout en intégrant un système d’électrification des ouvrages pour renforcer la sécurité dans la ville.

Dans son allocution, il a rappelé que cette initiative reflète la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en appelant les habitants à soutenir activement ce projet.

Appel à la vigilance contre la désinformation

Peter Cirimwami a également exhorté la population à rester vigilante face aux tentatives de manipulation visant à saboter ces projets essentiels pour le développement de Goma et d’autres villes de la République démocratique du Congo.

Ce projet marque une avancée significative pour améliorer les infrastructures et la qualité de vie des habitants, tout en répondant aux défis sécuritaires de la région.

Félix Tshisekedi reçoit les lettres de créance des ambassadeurs de l’Inde et de la Russie

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a reçu, ce mercredi à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, les lettres de créance de deux nouveaux ambassadeurs accrédités en RDC. Il s’agit de M. Venkataraman Vajapayajula, représentant de l’Inde, et de M. Karl Tikhaze, représentant de la Russie.

Un moment protocolaire et symbolique

Lors de cette cérémonie officielle, les deux diplomates ont remis au Chef de l’État les documents attestant de la confiance de leurs gouvernements respectifs pour les représenter en RDC. Ces lettres de créance marquent le début de leur mission en tant qu’ambassadeurs résidents, extraordinaires et plénipotentiaires.

Les échanges qui ont suivi se sont déroulés dans une ambiance empreinte de coopération et de respect mutuel, selon un communiqué de la Présidence congolaise.

Parcours des nouveaux ambassadeurs

Avant sa nomination en RDC, M. Venkataraman Vajapayajula occupait le poste de ministre des Affaires politiques à l’ambassade de l’Inde en Norvège. Quant à M. Karl Tikhaze, il était Directeur adjoint du Département de la sécurité internationale de l’information au ministère des Affaires étrangères de la Russie.

Renforcement des relations diplomatiques

Cette double accréditation illustre la volonté de la RDC de renforcer ses liens diplomatiques avec l’Inde et la Russie, deux acteurs majeurs sur la scène internationale. Ces nouvelles représentations promettent d’approfondir la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment politique, économique et culturel.

Affrontements Violents entre les FARDC et le M23 au Parc des Virunga

De nouveaux affrontements intenses ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi 15 janvier 2025, opposant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) appuyées par les volontaires « wazalendo » aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Les combats se sont déroulés sur la colline de Nditi, au cœur du parc national des Virunga, dans le territoire de Nyiragongo, Nord-Kivu.

Selon Thierry Gasisiro, rapporteur de la société civile locale, l’ennemi avait érigé une position stratégique sur cette colline, mais les FARDC et les wazalendo, après de violents affrontements, ont réussi à démanteler la base. « Les RDF déguisées en M23 ont tenté de s’installer à Nditi pour progresser vers Rusayo. Grâce à la vigilance des FARDC et des wazalendo, cette menace a été contenue », a-t-il rapporté.

Depuis le week-end, le M23 multiplie les attaques sporadiques autour de Nyiragongo, notamment dans les zones proches du volcan Nyiragongo et de Kalaké. Les accusations se multiplient également contre l’armée rwandaise, soupçonnée d’avoir largué des bombes sur le sol congolais depuis Rubavu. Cinq d’entre elles seraient tombées près des camps de déplacés, sans faire de victimes.

La société civile dénonce aussi la fermeture de la frontière rwandaise à Kibumba. « L’armée rwandaise ramasse les corps de ses soldats tombés sur le champ de bataille et veut dissimuler les pertes », a précisé Gasisiro.

Dans le territoire voisin de Rutshuru, un calme précaire règne après des affrontements similaires à Lubwe Sud, dans le groupement de Tongo. Les détonations d’armes lourdes ont provoqué un nouvel exode des populations, accentuant la crise humanitaire déjà dramatique dans la région.

Malgré une accalmie relative sur les lignes de front, la tension reste palpable. Le trafic routier dans ces zones demeure risqué en raison des affrontements sporadiques.

Opération NDOBO : 2600 bandits urbains devant la justice à Kinshasa

L’opération NDOBO, initiée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Shabani Lukoo BJ, continue de porter ses fruits dans la lutte contre la criminalité urbaine à Kinshasa. Depuis son lancement le 6 décembre dernier, près de 2600 individus présumés kuluna ont été appréhendés et présentés devant les tribunaux.

Le mardi 14 janvier 2025, Issa Bokando, un bandit notoire, a été jugé en procédure de flagrance par le tribunal militaire de Matete. Reconnu coupable d’actes de terrorisme et d’association de malfaiteurs, il a écopé de 20 ans de prison et a été condamné à mort. En outre, il devra verser une amende de 100 000 USD à sa victime, Matali Moveli, dont la main droite avait été amputée par Bokando alors qu’elle tentait de secourir une jeune femme agressée.

Les audiences foraines, menées de manière concomitante dans divers tribunaux de Kinshasa, se poursuivent pour juger les kuluna arrêtés. Le lundi 13 janvier, 152 présumés bandits urbains ont été identifiés par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa Gombe, tandis que le parquet de Kalamu a présenté 56 suspects devant les juges, accusés notamment de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. Le même jour, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa Ngaliema a identifié 83 autres bandits.

L’opération NDOBO reflète la détermination des autorités congolaises à restaurer la sécurité et la justice dans la capitale. Les audiences publiques visent également à dissuader les actes de barbarie qui ont semé la terreur parmi les habitants de Kinshasa.

Félix Tshisekedi et Abdelhak Saihi renforcent la coopération RDC-Algérie

Le mardi 14 janvier 2025, le Président Félix Tshisekedi a reçu à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, Abdelhak Saihi, ministre algérien de la Santé et envoyé spécial du Président Abdelmadjid Tebboune. Cette rencontre a porté sur le renforcement des relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Algérie, notamment dans les secteurs énergétique, agricole, économique et de la formation.

L’émissaire algérien a souligné l’importance de réactiver la haute commission de coopération entre les deux nations. « Nous voyons en RDC de nombreux axes de développement qui nous intéressent. Nous devons profiter de cette bonne expérience », a-t-il déclaré. Selon lui, le Président Tshisekedi est favorable à cette initiative, qui serait bénéfique pour les deux pays.

Sur le plan sécuritaire, Abdelhak Saihi a rappelé l’engagement de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité sur le continent africain. « Notre pays a toujours soutenu les causes justes et ne ménage aucun effort pour promouvoir la paix en Afrique », a-t-il affirmé, en évoquant la situation préoccupante dans l’Est de la RDC.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux pays de consolider leurs liens historiques et d’explorer de nouveaux champs de collaboration, pour le développement et la stabilité de la région.

CHAN 2025 : un report pour mieux préparer l’événement

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, ce mardi 14 janvier 2025, le report du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) initialement prévu en février prochain. Le tournoi, qui se tiendra au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, est désormais reprogrammé pour août 2025.

Dans son communiqué, la CAF justifie cette décision par le besoin d’un temps supplémentaire pour finaliser les infrastructures nécessaires. « Les experts techniques et en infrastructure de la CAF, dont certains basés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ont requis un temps supplémentaire pour s’assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès le CHAN », peut-on lire dans l’annonce officielle.

Des progrès notables dans les infrastructures
La CAF souligne néanmoins que des avancées significatives ont été réalisées dans les trois pays hôtes. La construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels et des hôpitaux progressent rapidement, garantissant un tournoi réussi.

Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a exprimé sa gratitude envers les dirigeants des trois pays pour leur engagement et leur leadership. Il s’est dit confiant quant à la conformité des infrastructures aux normes requises pour offrir un CHAN mémorable en août 2025.

Tirage au sort maintenu
Malgré ce report, le tirage au sort du tournoi aura bien lieu comme prévu, ce mercredi 15 janvier 2025 à Nairobi. La CAF communiquera ultérieurement la date précise du début du CHAN 2025.

Ce report illustre la volonté de l’instance africaine d’assurer des conditions optimales pour les équipes, les supporters et l’ensemble des parties prenantes, renforçant ainsi le prestige de cette compétition continentale.

Insécurité alarmante à Lubumbashi et Likasi : la société civile appelle à l’action

La capitale économique de la RDC, Lubumbashi, et la ville de Likasi font face à une vague de violences préoccupante. En seulement deux semaines, au moins dix corps ont été retrouvés dans ces régions du sud-est du pays, marquant une montée inquiétante de l’insécurité.

Des chiffres alarmants dans les rues de Lubumbashi

Selon Bertin Tshoz, responsable de la thématique sécurité au sein de la société civile locale, plus de quatre corps ont été découverts lundi 13 janvier 2025 dans plusieurs quartiers de Lubumbashi : Gécamines, Kitumaini, Camp Assistant, et le quartier Industriel. Ces victimes incluent un journaliste, des motards ciblés pour leurs motos, et d’autres citoyens assassinés dans des circonstances troublantes.

« En seulement deux semaines, plus de dix corps ont été retrouvés. Cette situation reflète une escalade des violences marquées par des assassinats, des viols et des cambriolages fréquents », alerte Bertin Tshoz.

Des avertissements restés sans réponse

Avant décembre, la société civile avait déjà anticipé une augmentation de 20 % des cas d’insécurité dans le Haut-Katanga. Ces prévisions n’ont pas suscité de réponse efficace des autorités. « Nous avons averti sur le risque de revenir aux niveaux d’insécurité de 2019, mais nos alertes n’ont pas été prises en compte. Aujourd’hui, les indicateurs confirment nos craintes », insiste Bertin Tshoz.

Likasi : une cible privilégiée des criminels

À Likasi, située à 120 kilomètres de Lubumbashi, les motards deviennent les principales victimes des criminels. « Trois corps récemment retrouvés appartenaient à des motards assassinés avant que leurs motos ne soient volées. Ces actes, devenus récurrents, montrent que les criminels opèrent en toute impunité », déplore le responsable.

Un appel à l’action pour restaurer la sécurité

La société civile exige une réponse ferme des autorités. Elle appelle à une mobilisation immédiate des forces de sécurité et à une implication accrue des décideurs politiques pour protéger les populations de Lubumbashi et Likasi.

« Les habitants ne peuvent plus vivre sous cette menace constante. Les autorités doivent agir maintenant pour éviter une crise encore plus grave », conclut Bertin Tshoz.

Raïssa Malu inaugure dix écoles modernes à Nsele pour 11 000 élèves

La Ministre d’État, Ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a procédé, mardi 14 janvier, à l’inauguration de dix écoles dans les sous-divisions éducatives de Nsele 1 et Nsele 2. La cérémonie s’est tenue à l’école primaire Ndombe/Delina, dans la commune de Nsele, marquant une avancée majeure pour l’éducation en République Démocratique du Congo.

Ces infrastructures modernes, issues d’un partenariat entre la RDC, l’UNICEF et la KOICA (Agence coréenne de coopération internationale), permettront d’accueillir 11 404 élèves, dont 5 772 filles. Réalisées grâce à un financement de 7,2 millions de dollars, dont 6,5 millions apportés par la KOICA et 0,7 million par l’UNICEF, elles comprennent 60 salles de classe spacieuses, 10 bureaux administratifs, 80 portes-latrines adaptées et 2 salles polyvalentes.

Raïssa Malu a souligné que ces réalisations traduisent la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l’éducation au cœur du développement national. Elle a également présenté le Plan Quinquennal 2024-2029 de son ministère, axé sur la modernisation des infrastructures scolaires et la réduction des inégalités dans l’accès à une éducation de qualité.

L’Ambassadeur de Corée du Sud en RDC, Jeong Hong Geun, a rappelé l’importance de l’éducation comme moteur de transformation sociale et économique. Selon lui, les progrès réalisés en Corée du Sud démontrent que l’investissement dans l’éducation est la clé d’un avenir prospère.

Ce projet s’inscrit dans la politique de gratuité de l’enseignement de base instaurée en 2019. En plus des infrastructures, il met l’accent sur la formation des enseignants et l’amélioration des conditions d’apprentissage, en particulier pour les filles et les populations vulnérables, touchant au total plus de 53 000 élèves et 968 enseignants.

Cette inauguration marque un pas important vers une éducation inclusive et équitable en RDC, témoignant de l’engagement du gouvernement et de ses partenaires internationaux à bâtir un avenir meilleur pour les enfants du pays.