La France condamne la prise de Masisi par le M23 et réaffirme son soutien au processus de Luanda

Paris, France, jeudi 9 janvier 2025 – La France a fermement condamné les récents affrontements dans le Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), et la prise de Masisi par le M23. Ces événements sont perçus comme une violation grave du cessez-le-feu signé le 31 juillet 2024 dans le cadre du processus de Luanda.

Dans une déclaration officielle publiée par son Ambassade en RDC, la France a exprimé sa profonde préoccupation face à cette situation, soulignant que ces affrontements mettent en péril les efforts de paix déployés par l’Angola. Le processus de Luanda, soutenu par la France, reste crucial pour parvenir à une solution durable au conflit.

La France a également insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les engagements pris dans le cadre du processus de Luanda. Elle appelle au retrait des troupes rwandaises de la RDC et à l’exécution du plan de démantèlement des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), dans un souci de restaurer la stabilité dans la région.

Enfin, la France a réaffirmé son attachement à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la RDC, tout en appelant à la cessation des hostilités. Elle invite tous les groupes armés, y compris le M23, à déposer les armes et à reprendre le dialogue pour mettre un terme aux violences et protéger les populations civiles.

 

Offensive diplomatique, militaire et médiatique face à l’agression rwandaise

Lors d’un briefing tenu le jeudi 9 janvier 2025 sur les fronts militaire, diplomatique et médiatique, les autorités congolaises ont présenté une évaluation globale de la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). La Ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et le Porte-parole des FARDC, le Général-Major Sylvain Ekenge, ont exposé les progrès et défis dans cette lutte contre l’agression étrangère.

Isolement diplomatique du Rwanda

La Ministre Thérèse Kayikwamba Wagner a souligné l’isolement croissant du Rwanda sur la scène internationale. Elle a précisé que même les alliés historiques du Rwanda, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, ont exprimé leur désaccord face à la présence de troupes rwandaises en RDC. Pour la première fois en trois ans, le Royaume-Uni a explicitement nommé le Rwanda comme acteur direct du conflit.

Elle a également cité le rapport des experts de l’ONU confirmant l’implication massive de plus de 4000 soldats rwandais en RDC, accompagnée d’une administration illégale, du pillage de ressources naturelles, et de violations du droit international. « 150 tonnes de coltan exportées frauduleusement, générant 800 000 USD par mois », a-t-elle dénoncé, rappelant les souffrances infligées au peuple congolais.

Progrès militaires des FARDC

Le Général-Major Sylvain Ekenge a détaillé les avancées des FARDC sur le terrain. À Ngungu, la cité est désormais sous contrôle total, tandis que des combats intenses se poursuivent à Masisi. Sur l’axe Saké, les forces congolaises ont repoussé les troupes spéciales rwandaises grâce à une coordination efficace des moyens terrestres, aériens et d’artillerie.

« Trente ans d’agression », ça suffit !a-t-il martelé, rappelant la détermination des FARDC à libérer chaque portion de territoire occupée. Malgré les renforts incessants des forces rwandaises et du M23, l’armée congolaise affirme infliger des pertes significatives à l’ennemi, tout en maintenant un moral élevé parmi ses troupes.

Appel à l’unité nationale

Le Ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a rappelé que cette guerre concerne tous les Congolais, où qu’ils soient. Il a invité à la vigilance face à la désinformation, dénonçant « l’empire du mensonge » propagé sur les réseaux sociaux. « Les premiers défenseurs de la RDC sont les Congolais eux-mêmes », a-t-il affirmé, appelant à une mobilisation collective.

Face à l’agression persistante, les autorités congolaises redoublent d’efforts sur tous les fronts pour défendre la souveraineté nationale et restaurer la paix dans l’Est du pays.

Constant Mutamba : « Tout soutien au M23 ou à l’armée rwandaise sera puni de la peine de mort. »

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a exprimé sa satisfaction sur les réseaux sociaux après la reprise de la ville de Masisi par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les Wazalendo, soulignant que « l’ennemi est en débandade ».

Dans son message sur X (anciennement Twitter), le ministre a félicité les troupes congolaises pour leur succès militaire dans cette région stratégique de l’Est de la RDC, tout en lançant un avertissement sévère à ceux qui soutiennent ou relaient les activités de l’armée rwandaise et de ses supplétifs du M23. Il a notamment déclaré que toute personne, qu’elle soit acteur politique, membre de la société civile, journaliste ou religieux, qui viendrait à soutenir ou à diffuser des informations en faveur de ces groupes armés, serait passible de la rigueur de la loi, y compris de la peine de mort.

« Notre intégrité territoriale ne se marchande pas », a ajouté Constant Mutamba, réaffirmant la ferme volonté du gouvernement congolais de défendre la souveraineté nationale contre toute forme d’agression. Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes dans l’Est de la RDC, où le M23 et ses alliés ont intensifié leurs offensives ces derniers mois.

Les autorités congolaises continuent de mettre en place des stratégies pour reprendre le contrôle des territoires occupés et pour contrer toute tentative de déstabilisation par des forces extérieures.

Un rapport de l’ONU révèle une coordination entre le Rwanda, le M23 et l’AFC

Un rapport accablant du groupe d’experts des Nations unies, publié ce mercredi, dévoile des liens directs entre les autorités politico-militaires rwandaises, le général Sultani Makenga, leader militaire du M23, et Corneille Nangaa, chef de l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Ce document met en lumière une stratégie d’occupation et d’exploitation à long terme des territoires conquis dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Depuis avril 2024, le Mouvement du 23 mars (M23), avec le soutien des Forces de défense rwandaises (RDF), a intensifié son expansion territoriale malgré les accords de cessez-le-feu. Le rapport onusien affirme que Sultani Makenga demeure à la tête du commandement militaire global du M23 et reçoit un appui logistique et des instructions de la RDF et des services de renseignement rwandais.

Parallèlement, l’AFC de Corneille Nangaa collabore étroitement avec le M23, bien que les deux entités conservent une certaine autonomie. « L’AFC dépend de l’autorisation de Makenga pour ses opérations », indique le rapport. Cette coalition mène des campagnes de recrutement auprès des groupes armés locaux dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, tout en installant des administrations parallèles dans les territoires sous leur contrôle.

Le rapport souligne également l’implication de figures historiques telles que René Abandi et Jean-Marie Runiga, ce dernier étant sous sanctions internationales, pour renforcer les alliances. Ces efforts visent à structurer des administrations civiles et militaires, consolidant ainsi l’emprise de la coalition sur les zones occupées.

Les experts de l’ONU alertent sur les conséquences de cette coalition, qui « remodèle durablement le paysage politique et militaire congolais », tout en alimentant les tensions régionales. Le soutien présumé des autorités rwandaises compromet les efforts de stabilisation dans l’Est de la RDC et exacerbe les crises humanitaires et sécuritaires.

Tchad : Une attaque contre la présidence fait 19 morts, dont 18 assaillants

Les autorités tchadiennes ont révélé de nouveaux détails sur l’attaque survenue mercredi soir à la présidence, à N’Djaména. Selon Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, l’attaque a été menée par un groupe de 24 individus armés de machettes et de couteaux. Ces assaillants, décrits comme « drogués » et équipés de gris-gris, ont causé la mort de 19 personnes, dont 18 parmi eux et un garde.

Le ministre a expliqué que les assaillants sont arrivés à bord d’un véhicule DINA qui a simulé une panne devant la présidence. Descendus du véhicule, ils ont agressé les quatre gardes en poste, tuant l’un d’entre eux et blessant gravement deux autres.

« Ces individus étaient sous l’effet de drogue et d’alcool », a précisé Koulamallah, ajoutant qu’ils portaient des gris-gris censés les protéger des balles. Six assaillants ont été capturés vivants et sont actuellement interrogés. Ils seraient des Tchadiens, mais leur lieu d’origine reste confidentiel pour les besoins de l’enquête.

Le président de la République, le maréchal Mahmoud Idriss Déby, a rassuré la population en qualifiant cette attaque de « complètement désespérée ». Pour l’instant, la piste terroriste est écartée, et des précisions supplémentaires sont attendues du procureur de la République dans les prochaines heures.

La RDC renforce sa stratégie de défense face à la crise sécuritaire à l’Est

Le mercredi, à la Cité de l’Union africaine, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Commandant suprême des Forces armées (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), a dirigé une réunion élargie du Conseil supérieur de la défense. Cette session cruciale a permis de faire le point sur la situation opérationnelle dans tout le pays, en particulier dans les provinces de l’Est, théâtre de tensions persistantes.

Aux côtés de la Première ministre Judith Suminwa, des officiers supérieurs et des responsables des forces de sécurité, le nouveau Chef d’État-major général, Jules Banza Mwilambwe, a dévoilé les grandes lignes de sa vision stratégique. Il a notamment mis en avant la montée en puissance des FARDC pour reprendre le contrôle des territoires occupés par des forces hostiles.

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a déclaré : « Nos troupes ont repris l’initiative sur le terrain. Dans les jours à venir, les pans de territoire occupés seront récupérés un à un. »

Les discussions ont également porté sur les dimensions diplomatiques et judiciaires de la crise. Le porte-parole a souligné l’isolement croissant du Rwanda, jugé peu engagé dans les efforts de paix à l’Est de la RDC. Dans ce contexte, la ministre des Affaires étrangères a reçu des directives précises pour intensifier les démarches diplomatiques.

Par ailleurs, le Conseil a décidé de poursuivre les actions judiciaires à l’encontre des comportements et attitudes susceptibles de fragiliser l’unité nationale et de nuire au soutien des FARDC.

Cette réunion témoigne de l’engagement renouvelé des autorités congolaises à restaurer l’intégrité territoriale et à renforcer l’unité nationale face aux défis sécuritaires.

La FIBA signe un accord de trois ans avec son nouveau partenaire mondial 1xBet

MIES (Suisse) – La FIBA est heureuse d’annoncer un nouveau partenariat avec 1xBet, qui a été nommé Partenaire de paris mondial exclusif de la Fédération jusqu’en décembre 2027.

Au cours de ce partenariat de trois ans, 1xBet s’appuiera sur la portée et la croissance mondiales du basket-ball pour améliorer la notoriété de sa marque dans le monde entier en soutenant toutes les compétitions des équipes nationales de la FIBA, qu’il s’agisse de basket-ball ou de basket-ball 3×3.

1xBet, acteur majeur de l’industrie des paris et sponsor établi des organisations sportives d’élite dans le monde entier, rejoint la FIBA dans un partenariat qui reflète l’engagement des deux entités envers notre sport.

L’accord couvre tous les événements majeurs de l’équipe nationale senior de la FIBA, y compris les équipes masculine et féminine, et 1xBet bénéficie de l’exclusivité dans les catégories Paris sportifs et Paris en ligne.

Au-delà de ses droits fondamentaux dans le cadre de l’accord de partenariat mondial, 1xBet aura également une présence numérique sur les plateformes de la FIBA et proposera un prédicteur de basket-ball pour l’engagement des fans à l’échelle mondiale.

En outre, les deux parties ont pour objectif d’intégrer la publicité numérique lors des événements clés de la FIBA, ce qui permettra à 1xBet d’explorer de vastes opportunités sur des marchés dédiés dans le monde entier. La FIBA teste plusieurs solutions innovantes qui soutiendront les plans stratégiques de 1xBet et offriront des opportunités supplémentaires à 1xBet et à ses partenaires internationaux.

La protection de l’intégrité du basket-ball est une priorité absolue pour la FIBA, qui s’efforce d’éduquer les parties prenantes du basket-ball et de poursuivre rigoureusement les atteintes à l’intégrité du jeu. Grâce à ce partenariat, 1xBet se joint aux efforts de la FIBA par le biais d’une contribution financière visant à lutter contre la manipulation des matchs et les paris illégaux dans le basket-ball et à sauvegarder l’intégrité du sport sur le globe entier. En outre, dans le cadre de ce partenariat, 1xBet désignera un Point de contact unique pour l’intégrité, qui collaborera étroitement avec la FIBA, contribuant aux enquêtes liées à l’intégrité et aux services de renseignement.

1xBet est bien connu des fans de sport, sponsorisant déjà plusieurs entités mondiales telles que le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain, le Lille OSC, la Serie A italienne, la CAF, l’opérateur de tournois esports ESL et a des partenariats avec d’autres organisations réputées de sports et de tournois esports.

« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle étape dans l’histoire de 1xBet. La signature d’un accord avec la FIBA est une étape stratégique qui ouvre des opportunités très significatives pour la promotion de notre marque. Le partenariat augmentera l’engagement des fans et aidera à créer du contenu exclusif. Nous aimons ce sport et sommes prêts à promouvoir activement le basket-ball sur tous les continents », a déclaré Valerii Kharitonov, directeur des jeux de 1xBet.

Frank Leenders, directeur général de FIBA Media & Marketing Services de la FIBA, ajoute : « Nous sommes ravis d’accueillir 1xBet en tant que nouveau partenaire mondial et nous sommes impatients de développer notre collaboration au cours des trois prochaines années. C’est incroyablement excitant d’avoir un partenaire qui soutient à la fois le basket-ball et le basket-ball à trois.

Les deux organisations partageant la même passion pour l’innovation, la technologie et la croissance mondiale de notre sport, nous sommes convaincus que ce partenariat changera la donne. »

À propos de la FIBA

La FIBA (fiba.basketball), l’organisme dirigeant le basket-ball international, est une association indépendante formée par 212 fédérations nationales de basket-ball à travers le monde. Elle est reconnue comme la seule autorité compétente en matière de basket-ball par le Comité international olympique (CIO).

Pour plus d’informations sur la FIBA, rendez-vous sur le site fiba.basketball et about.fiba.basketball ou suivez la FIBA sur Facebook, X, Instagram, Linkedin et YouTube.

À propos de 1xBet

1xBet est une société de renommée mondiale qui compte 17 ans d’expérience dans le secteur des paris et des jeux d’argent. Les clients de la marque placent des paris sur des milliers d’événements sportifs et jouent à des jeux populaires proposés par les meilleurs fournisseurs de casino en ligne, tandis que le site web et l’application de la société sont disponibles en 70 langues. La liste des partenaires officiels de 1xBet comprend le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain, le Lille OSC, la Serie A italienne, la CAF, le Volleyball World, l’opérateur de tournois esports ESL et d’autres marques et organisations sportives de renommée mondiale. La société a été à plusieurs reprises nommée et lauréate de prix professionnels prestigieux, et sa plateforme est visitée chaque mois par plus de 3 millions de joueurs dans le monde entier.

Meurtre de Patrick Adonis Numbi à Lubumbashi : les journalistes manifestent contre l’insécurité

Les journalistes de Lubumbashi ont spontanément réagi après l’annonce du meurtre de Patrick Adonis Numbi Banze, directeur de la télévision Pamoja Canal. Ce tragique événement a eu lieu dans la nuit du 7 janvier 2025, lorsqu’il a été tué par des bandits armés de machettes, alors qu’il rentrait chez lui après le travail, au quartier Upemba.

Une mobilisation pour la justice

Ce mercredi, les membres de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) Haut-Katanga ont organisé une marche pour exiger justice. Leur objectif était de remettre un mémorandum à l’Assemblée provinciale et au gouvernorat. Malheureusement, les autorités ont refusé de les recevoir.

Marianne Mujng Yav, vice-présidente nationale de l’UNPC, a exprimé sa colère et son indignation : « La presse du Grand Katanga a perdu Patrick Adonis Numbi, tué sauvagement par des machettes. Le gouverneur, prétendant être un ami de la presse, a rejeté notre mémorandum. Nous refusons son assistance pour les obsèques de notre confrère. »

Le parcours de la marche et les revendications

La marche a débuté au club de presse de Lubumbashi, traversant le centre-ville avant d’arriver au gouvernorat. Les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Justice pour Patrick Adonis » et « Trop c’est trop ». Le corps de Patrick Adonis Numbi Banze est actuellement à la morgue de la rue 8, dans le quartier Upemba, à Lubumbashi.

L’insécurité croissante : un problème récurrent

Ce meurtre souligne l’insécurité qui frappe non seulement les journalistes, mais aussi la population en général. En novembre 2024, une autre journaliste, Jemimah Mogwo Mambasa de la RTNC, a perdu la vie après une agression à Kinshasa. Cet incident tragique a eu lieu sur l’avenue de la Libération, alors qu’elle cherchait un transport pour rentrer chez elle.

La violence croissante, alimentée par des groupes de délinquants appelés Kulunas, devient une menace de plus en plus sérieuse pour les journalistes et les citoyens. Ces événements rappellent la nécessité d’une action urgente pour protéger les travailleurs des médias et les habitants de Lubumbashi et d’autres régions du pays.

 

Les FARDC et les Wazalendo lancent une contre-offensive pour reprendre Masisi-centre au M23

Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soutenues par leurs alliés les Wazalendo, ont intensifié leur offensive contre les rebelles du M23 ce mercredi 8 janvier, dans le but de reconquérir Masisi-centre, une zone stratégique située dans le Nord-Kivu. Selon des sources locales, les premiers bruits d’explosions et de tirs ont été entendus dès 7 heures locales, autour du sommet de Kahongole, une colline dominant le territoire de Masisi.

La position stratégique de Kahongole, perdue par les FARDC après le Nouvel An, fait l’objet de violents affrontements, alors que les forces congolaises et leurs alliés cherchent à la reprendre. La situation reste très tendue et volatile, notamment autour des localités de Sake, Bweremana et Ngungu, où des tirs résonnent toujours.

Des informations recueillies sur le terrain indiquent que l’armée congolaise a réussi à reconquérir le centre de Ngungu mardi 7 janvier au soir, mais les rebelles du M23 restent toujours présents dans la région et tentent de reprendre le contrôle de la localité. De violents combats ont eu lieu entre 14 heures et 23 heures locales autour de Sake et Bweremana, notamment sur les collines de Kihuli et de Ndumba.

Les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 continuent de perturber la stabilité de la région, exacerbant les tensions dans le Nord-Kivu, déjà affecté par une longue histoire de conflits armés.

 

Réunion ministérielle pour lutter contre la fraude minière et sécuriser les sites d’exploitation

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a rencontré ce mardi 7 janvier 2025 le Vice-Premier Ministre de la Défense, ainsi que les ministres des Mines et des Hydrocarbures. Cette réunion, convoquée sur instruction de la Première Ministre Judith Suminwa, visait à intensifier la lutte contre la fraude et la contrebande minières en République démocratique du Congo.

Le Président Félix Tshisekedi avait exprimé, lors de la 18ᵉ réunion du Conseil des ministres, ses préoccupations face à la présence irrégulière de ressortissants étrangers et d’hommes en uniforme armés sur certains sites miniers du pays.

À l’issue des discussions, il a été décidé, sous la supervision du Ministre des Mines, de créer une structure indépendante. Cette entité sera chargée d’examiner ces problématiques et de proposer des solutions efficaces pour endiguer ces pratiques illicites.

Il est important de préciser que cette nouvelle commission ne remplacera ni la Commission nationale de lutte contre la fraude ni l’Inspection générale des mines.

Cette initiative reflète la détermination du gouvernement congolais à renforcer la sécurité dans les sites d’exploitation minière et à protéger les ressources naturelles de la RDC.