Suspension des exportations de cobalt pour quatre mois

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Marchés des Substances Minérales Stratégiques (ARECOMS) a annoncé, ce lundi 24 février 2025, la suspension des exportations de cobalt en République démocratique du Congo pour une période de quatre mois. Cette décision vise à réguler l’offre sur un marché mondial saturé par une surproduction.

Dans un communiqué officiel signé par Patrick Mpoyi Luabeya, président du Conseil d’Administration de l’ARECOMS, l’institution précise que cette suspension concerne toutes les exploitations minières :
Industrielle
Semi-industrielle
Artisanale
Petite échelle

 Une réévaluation prévue dans trois mois

L’ARECOMS a indiqué qu’une évaluation de l’impact de cette suspension sera réalisée dans trois mois. Une nouvelle décision pourra alors être prise pour modifier, prolonger ou lever la mesure.

L’ARECOMS, un acteur clé du secteur minier

Créée en novembre 2019, l’ARECOMS est l’organisme public chargé de réguler les marchés des substances minérales stratégiques comme le cobalt, le coltan et le germanium. Ses missions incluent :
Stabilisation du marché des minerais stratégiques
Formalisation du secteur artisanal
Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

Cette décision marque une étape cruciale dans la gestion des ressources stratégiques de la RDC, premier producteur mondial de cobalt, un élément clé pour les batteries électriques et la transition énergétique.

Tensions en RDC : l’UE suspend ses consultations avec le Rwanda

L’ Union européenne a annoncé ce lundi 24 février 2025 la suspension de ses consultations en matière de défense avec le Rwanda , en raison de l’ aggravation de la crise sécuritaire en RDC . L’organisation européenne réexamine également le mémorandum d’entente sur les premières matières stratégiques signé avec Kigali .

La décision a été prise lors du Conseil des affaires étrangères de l’UE , à Bruxelles . Kaja Kallas , vice-présidente de la Commission européenne , a justifié cette position en affirmant :

« La situation est très grave et nous sommes au bord d’un conflit régional. L’intégrité territoriale n’est pas négociable, que ce soit en RDC ou ailleurs ».

Vers des sanctions contre le Rwanda ?

L’UE est également menacée d’appliquer des sanctions en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain. Elle a exhorté le Rwanda à retirer ses troupes du territoire congolais , une exigence qui s’inscrit dans la résolution adoptée le 13 février dernier par le Parlement européen .

Cette décision marque un tournant diplomatique majeur dans les relations entre Bruxelles et Kigali et pourrait entraîner un réajustement des accords économiques et sécuritaires en Afrique centrale.

Joseph Kabila sort du silence et dénonce un régime « tyrannique » en RDC

L’ancien président congolais, Joseph Kabila , est sorti de son silence en signant une tribune dans le Sunday Times , le dimanche 23 février. Installé en Afrique australe depuis son départ en 2019, il rompt avec son mutisme pour critiquer ouvertement la gestion du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) .

Selon lui, la solution n’est pas militaire . Ni l’envoi de troupes supplémentaires ni l’équipement de l’armée congolaise ne mettront fin à cette crise. Un message clair précise au président sud-africain Cyril Ramaphosa , alors que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a déployé des forces en RDC pour contrer le M23 , soutenue par le Rwanda.

Des accusations lourdes contre Tshisekedi

Joseph Kabila ne se limite pas au conflit de l’Est. Il dénonce un régime « tyrannique » , caractérisé par des arrestations arbitraires, des exécutions extrajudiciaires, la répression de l’opposition et la censure des médias . Selon lui, la RDC est au bord de l’implosion, et ces violations des droits humains persisteront, même après une issue militaire ou diplomatique avec le Rwanda .

Les tensions entre Kabila et son successeur Félix Tshisekedi ne datent pas d’hier. Le 13 février, lors de la Conférence de Munich , le président congolais a accusé Kabila de soutenir l’opposition armée , une allégation toujours démentie par les proches de l’ex-chef d’État.

Une nouvelle phase politique pour Kabila ?

Avec cette tribune, Joseph Kabila réintègre le jeu politique congolais . Son positionnement reste encore flou, mais ce retour médiatique laisse présager un rôle plus actif dans les mois à venir. Quel sera son prochain coup ?

Massacres à Goma : L’ONU dénonce, la RDC interpelle la communauté internationale

Le président du Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme (CNUDH), Jürg Lauber, a ouvert la 58ᵉ session du segment de haut niveau avec un message fort. « Les droits humains sont essentiels pour la paix. Nous devons veiller à ce que nos mots passent en actions. » Il a exprimé sa tristesse face aux atteintes croissantes aux libertés fondamentales.

Antonio Guterres dénonce la situation en RDC

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une catastrophe imminente en République démocratique du Congo. « Nous sommes témoins d’un tourbillon de violences provoquées par l’offensive du M23, soutenu par le Rwanda. Il est temps de taire les armes. Le risque d’une crise régionale est réel. »

Une situation alarmante à Goma

La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a livré un bilan glaçant. « En quatre jours, plus de 8 000 Congolais ont été tués. » Elle a énoncé des exécutions sommaires et des massacres sur massifs dans la province du Nord-Kivu. Malgré cette tragédie, elle a réaffirmé l’engagement de la RDC à défendre les droits humains.

Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a reçu pour mission d’enquêteur sur les atrocités commises par les forces rwandaises et le M23. Ces crimes incluent l’assassinat du rappeur Delkat Idengo, abattu en plein tournage de son clip. L’avocat Jean Paul Segihobe a vu sa maison incendiée après avoir porté plainte contre le Rwanda. De plus, des militaires rwandais ont exécuté l’activiste Raoul Songa.

Les libertés musées dans l’Est de la RDC

Judith Suminwa a déclaré un silence imposé aux défenseurs des droits humains. « Les journalistes et activistes ne peuvent plus témoigner des atrocités. » Cette censure renforce l’impunité des criminels et empêche le monde de connaître l’ampleur du drame.

L’ONU et la communauté internationale face à leurs responsabilités

Face à cette situation critique, la Première ministre appelle à une réaction immédiate. « Nous ne pouvons plus nous contenter de discours. L’heure est à l’action. » Elle exhorte les Nations Unies et la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour stopper l’occupation rwandaise en RDC et protéger les populations civiles.

 Le monde peut-il encore fermer les yeux sur ces massacres ?

L’Union européenne hausse le ton contre le Rwanda et le M23

L’intensification de l’offensive des Forces de défense rwandaises (RDF) et de la rébellion du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a déclenché une réaction ferme de la communauté internationale. Le jeudi, l’Union européenne (UE) a convoqué l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’UE pour exprimer son indignation face à cette escalade militaire.

Dans un communiqué, Bruxelles condamne cette avancée , la qualifiant de « violation du cessez-le-feu du processus de Luanda » et d’ « atteinte grave à l’intégrité territoriale de la RDC » . L’UE exige le retrait immédiat des troupes rwandaises et la fin du soutien au M23 et aux autres groupes armés opérant dans la région.

« L’UE exhorte Kigali à cesser les hostilités et à retourner à la table des négociations », précise le communiqué, réaffirmant son soutien aux efforts africains pour une résolution pacifique du conflit.

Les États-Unis frappent fort : sanctions contre Kabarebe et Kanyuka

En parallèle, Washington annonce des sanctions contre le général rwandais à la retraite James Kabarebe , actuel ministre d’État chargé de l’intégration régionale, et Lawrence Kanyuka , porte-parole du M23. L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) les inscrit sur sa liste noire pour leur rôle clé dans les opérations militaires en RDC.

« Nous tenons responsables ceux qui alimentent l’instabilité dans l’est de la RDC », a déclaré Bradley T. Smith, sous-secrétaire par intérim du Trésor américain.

Ces sanctions interviennent alors que les États-Unis dénoncent ouvertement la prise de Goma, Bukavu et de l’aéroport de Kavumu par les forces du M23 et les RDF, qualifiant ces actions de « violations répétées du cessez-le-feu » .

Le Conseil de sécurité de l’ONU appelé à sanctionner Kigali

Lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU , la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner , a réclamé des sanctions ciblées contre le gouvernement rwandais et les officiers impliqués dans la déstabilisation de la RDC.

« Il est temps d’imposer des gels d’avoirs et des interdictions de voyage à la chaîne de commandement des RDF et aux décideurs politiques responsables de cette agression », at-elle déclaré, appelant la communauté internationale à agir.

Washington s’aligne sur cette position et plaide pour des mesures fortes contre Kigali, accusé de manipuler le conflit pour asseoir son influence régionale.

Un rapport de l’ONU accable aux hauts gradés rwandais

Les accusations contre James Kabarebe ne sont pas nouvelles. Un rapport du Groupe d’experts de l’ONU publié en juin 2023 affirmait déjà que les opérations militaires du M23 en RDC étaient « conçues et coordonnées » par Kabarebe .

Le document pointait également l’implication directe de plusieurs généraux rwandais dans la prise de territoires en RDC, notamment Jean Bosco Kazura, Mubarakh Muganga, Franck Mugambage, Vincent Nyakarundi et Ruki Karusisi .

Tensions diplomatiques et combats sur le terrain

Alors que la pression internationale s’intensifie sur Kigali, la situation sur le terrain en RDC reste critique . De nouveaux combats ont été signalés dans plusieurs zones du Nord-Kivu et du Sud-Kivu , ravivant les craintes d’une escalade majeure .

L’UE et les États-Unis réussiront-ils à contraindre Kigali à un retrait militaire, ou la crise continuera-t-elle à s’aggraver ?

Tour du Rwanda 2025 : Une Course sous Haute Tension

Prévue du 23 février au 2 mars 2025, la 17ᵉ édition du Tour du Rwanda devait être un test grandeur nature avant les Championnats du monde de cyclisme sur route, qui se tiendront pour la première fois en Afrique, à Kigali, en septembre. Mais alors que les coureurs s’apprêtent à s’élancer, un conflit armé en RDC voisine soulève des préoccupations sécuritaires.

En effet, le M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda, progresse dans l’est congolais et contrôle désormais Goma et Bukavu. Certaines étapes de la course se dérouleront non loin de la frontière, ce qui inquiète plusieurs équipes.

Soudal Quick-Step se retire pour raisons de sécurité

L’équipe belge Soudal Quick-Step a décidé de boycotter la course, redoutant des risques pour ses coureurs et son staff. « Le départ et l’arrivée de certaines étapes sont trop proches des zones de conflit », a justifié Jürgen Foré, directeur de la formation. Rubavu, ville hôte de la troisième et quatrième étape, est située à seulement 15 km de Goma, une zone sous contrôle du M23. Malgré des demandes de modification du parcours, les organisateurs ont refusé tout changement.

En revanche, la Lotto Development Team, autre formation belge, maintient sa participation.

Crise diplomatique entre la Belgique et le Rwanda

Ce retrait s’inscrit dans un contexte tendu entre la Belgique et le Rwanda. Bruxelles a récemment plaidé pour des sanctions contre Kigali, l’accusant d’alimenter l’instabilité en RDC. En représailles, le gouvernement rwandais a annoncé la suspension de l’aide au développement belge.

Les Mondiaux 2025 menacés ?

Malgré la crise, l’Union Cycliste Internationale (UCI) assure que les Championnats du monde restent maintenus à Kigali. « Le Rwanda est sûr et le conflit est confiné à la RDC », souligne l’instance. Toutefois, son président David Lappartient, candidat à la présidence du CIO, est attendu sur place pendant le Tour du Rwanda pour inaugurer un centre de formation.

Ce premier Mondial africain tiendra-t-il ses promesses malgré la situation géopolitique instable ?

AfroBasket 2025 : La RDC en quête de qualification à Rabat

La République démocratique du Congo joue sa qualification pour l’AfroBasket 2025 dans la troisième et ultime fenêtre des éliminatoires, qui se déroulera à Rabat, au Maroc, du 21 au 23 février. Placée dans le groupe A, la sélection congolaise se frottera au Mali, au Maroc et au Soudan du Sud.

Un succès face à l’une de ces équipes suffirait aux Fauves pour s’assurer une place en phase finale. Un défi à la portée des Léopards, qui démarrent la compétition en position favorable grâce à leur performance impeccable jusqu’ici.

Le programme des Léopards

  • Vendredi 21 février 2025 : Mali vs RD Congo (18h00)
  • Samedi 22 février 2025 : RD Congo vs Maroc (18h00)
  • Dimanche 23 février 2025 : Soudan du Sud vs RD Congo (21h00)

Les joueurs sélectionnés

Le coach mise sur un effectif solide et expérimenté pour décrocher la qualification :

Noe Toto Cuma
Malela Mutuale
Maxi Munanga Shamba
Franck Nyembo
Florent Thamba
Rolly Fula Nganga
Jordan Sakho
Exauce Moke Ikamba
Henry Pwono
Christian Lutete
Yannick Nzosa
Garmaine Kande Kieli

Classement actuel du groupe A
RD Congo – 6 pts (100%) (+24)
Soudan du Sud – 5 pts (66,6%) (+34)
Mali – 4 pts (33,3%) (-31)
Maroc – 3 pts (0%) (-27)

Les Léopards sont en position idéale pour composter leur billet, mais devront rester vigilants face à des adversaires déterminés à renverser la hiérarchie. Rendez-vous à Rabat pour une bataille intense !

Un jour – trois affiches épatantes dans les meilleurs championnats !

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Manchester City – Liverpool

Le match central de la 26ᵉ journée mettra aux prises les champions actuel et potentiel de l’EPL. Manchester City a franchement raté sa campagne – en Angleterre, pour la première fois depuis de nombreuses années, au lieu de se battre pour le titre, les Citizens se donnent de la bile pour s’insérer dans le top 4. En Ligue des champions, les éternels favoris n’ont pas réussi à se hisser aux huitièmes de finale et se concentrent désormais sur le championnat national.

Liverpool a entamé cette édition à toute allure avec son nouvel entraîneur Arne Slot, mais s’est essoufflé à la mi-février. Les Reds n’ont décroché qu’une seule victoire sur les trois derniers matches de l’EPL, un signe criard d’un déclin qui s’annonce. Tombeur de City 2-0 au premier tour à Anfield, Liverpool pourra-t-il refaire le coup dans un contexte de résultats en dents de scie ?

Les chances de revanche en match retour étant faibles, la balance ne penche pas en faveur des hôtes avec une cote de 2.86 sur leur victoire. Un succès des visiteurs est considéré comme plus probable avec une cote de 2.30, tandis que le pari le plus profitable pourrait être celui sur un match nul coté à 4.12.

Bayern – Eintracht Frankfurt

Les équipes du top 3 de la Bundesliga se rencontreront à l’Allianz Arena de Munich dimanche prochain. Le Bayern est le leader incontestable du classement et il est presque certain qu’il renouera avec le sacre. Lors de la dernière journée, l’équipe la plus prolifique d’Allemagne a partagé les points avec le Bayer (0-0), champion en titre, à Leverkusen, enterrant ainsi l’intrigue en Bundesliga. Die Roten doivent simplement passer le reste de la distance sans trébucher.

L’Eintracht se positionne à la troisième place et se porte bien en Europa League. Les Aigles veulent boucler le championnat parmi les quatre premiers et tenter la chance pour la prochaine saison de la C1 européenne.

Les analystes de 1xBet considèrent le Bayern comme le favori de l’affrontement à venir et proposent une cote de 1.36 pour sa victoire. Vous devriez également regarder de plus près les paris sur un match nul et une victoire des visiteurs avec des cotes de 6.38 et 7.95 respectivement. Rappelons que l’Eintracht n’a pas connu d’échec dans 3 des 4 derniers face-à-face contre le Bayern et qu’il s’agit d’un adversaire inconfortable pour les Munichois.

Olympique Lyonnais – Paris Saint-Germain

Lyon n’a pas rivalisé avec le Paris Saint-Germain pour le titre de champion de Ligue 1 depuis des lustres, mais les disputes entre les équipes françaises les plus titrées du XXIe siècle sont toujours considérées comme les matches centraux du tour.

Le champion tient parfaitement son rang cette saison, invaincu en championnat et affichant des résultats impressionnants à l’extérieur. Lyon semble pareillement naviguer sur la mer d’huile après avoir assuré sa place dans la zone des Coupes d’Europe grâce à deux victoires d’affilée sur le score total de 8-1. Cela devrait insuffler de l’énergie aux Tisserands pour le combat contre les Parisiens.

Aujourd’hui, les cotes sur les principales issues sont les suivantes : V1 – 4.08, X – 4.45, V2 – 1.83. 

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Martin Bakole défie Joseph Parker à Riyad : un choc explosif en demi-finale !

Martin Bakole est prêt à en découdre ! Le colosse congolais a accepté à la dernière minute d’affronter Joseph Parker ce samedi 22 février 2025 à Riyad, en demi-finale d’un événement où s’affronteront également Artur Beterbiev et Dmitry Bivol. Une opportunité en or pour Bakole, qui remplace Daniel Dubois, forfait après une infection virale confirmée par l’Organisation.

Depuis son impressionnante victoire par K.O technique contre Jared Anderson en août 2024 à Los Angeles, le boxeur congolais a peiné à trouver un adversaire à sa mesure. Son ascension fulgurante a poussé plusieurs poids lourds, dont le redoutable Zhang Zhilei, à l’éviter. Prévu initialement pour affronter Efe Ajagba en éliminatoire IBF, Bakole a vu son compatriote africain changer de cap pour affronter Zhilei Zhang. N’ayant plus de temps à perdre, il choisit la voie rapide vers un combat de championnat du monde.

De son côté, Joseph Parker, 33 ans, affiche un palmarès redoutable : 38 combats, 35 victoires (dont 23 par K.O) et 3 défaites. Ancien champion WBO entre 2016 et 2018, il a reconquis le titre en 2024. Mais face à Martin Bakole, il s’apprête à croiser le fer avec l’un des boxeurs les plus dangereux du moment. « On ne pouvait rêver d’un meilleur remplaçant », admet l’organisateur, Riyah Saison.

Le Trésor américain sanctionne James Kabarebe et Lawrence Kanyuka pour leur soutien au M23

Le Trésor américain a annoncé des sanctions contre James Kabarebe, ministre d’État rwandais chargé de l’intégration régionale, et Lawrence Kanyuka, membre dirigeant et porte-parole du M23 et de l’AFC. Ces sanctions visent à punir leur rôle central dans le soutien au groupe armé M23 en République Démocratique du Congo (RDC).

Rôle de James Kabarebe

James Kabarebe est une figure politique et militaire centrale au Rwanda. Il a joué des rôles clés dans les conflits en RDC au cours des trois dernières décennies. Kabarebe assure la liaison entre le gouvernement rwandais et le M23. Il orchestre le soutien de l’armée rwandaise (FDR) au groupe armé. De plus, il gère une grande partie des revenus que le Rwanda et le M23 tirent des ressources minérales de la RDC. Il a coordonné l’exportation des minéraux extraits des sites miniers de la RDC en vue de leur exportation éventuelle depuis le Rwanda.

Rôle de Lawrence Kanyuka

Lawrence Kanyuka, de nationalité congolaise et britannique, est sanctionné en tant que porte-parole du M23. Ce groupe rebelle occupe plusieurs territoires dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Kanyuka est également impliqué dans deux entreprises, Kingston Fresh et Kingston Holding, qui sont également sanctionnées.

Déclaration du Trésor Américain

Bradley T. Smith, sous-secrétaire d’État par intérim au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, a déclaré : « L’action d’aujourd’hui souligne notre intention de demander des comptes aux principaux responsables et dirigeants tels que Kabarebe et Kanyuka, qui permettent aux FDR et au M23 de mener leurs activités déstabilisatrices dans l’est de la RDC. » Il a également affirmé que les États-Unis restent déterminés à assurer une résolution pacifique de ce conflit.

Implications des Sanctions

Ces sanctions entraînent le gel de tous les biens et intérêts de James Kabarebe et Lawrence Kanyuka aux États-Unis. Cette mesure vise à limiter leur capacité à financer et à soutenir les activités du M23.

Contexte Régional

Les tensions persistent dans l’Est de la RDC. Le M23 continue d’étendre les zones sous son occupation. La communauté internationale multiplie les pressions, mais la situation reste volatile sur le terrain. Les États-Unis appellent les dirigeants du Rwanda à cesser de soutenir le M23, déjà désigné par les États-Unis et l’ONU, et à retirer toutes les troupes des Forces de défense rwandaises du territoire de la RDC.

Appel à la Négociation

La mesure prise montre à quel point il est nécessaire que le Rwanda revienne à la table des négociations dans le cadre du processus de Luanda dirigé par l’Angola. Ce processus vise à parvenir à une résolution pacifique du conflit dans l’est de la RDC.

 Vers une Résolution Pacifique

Les sanctions américaines contre James Kabarebe et Lawrence Kanyuka soulignent l’engagement des États-Unis à promouvoir la paix et la stabilité dans la région. En ciblant les principaux responsables du soutien au M23, les États-Unis espèrent encourager une résolution pacifique du conflit et mettre fin aux souffrances des populations locales.