Cinq groupes armés parmi les signataires ont dénoncé l’accord au lendemain de l’annonce du nouveau gouvernement.
L’on se souvent que c’est le 06 février 2019, que l’accord de Khartoum entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés avait été signé. Un mois a suffi pour que cinq groupes armés parmi ses signataires (dont les trois plus puissants) dénoncent l’accord juste après que le nouveau gouvernement soit annoncé.
La composition du nouveau gouvernement comme prévu par l’accord est à l’origine des discordes. Les quelques représentants de groupes armés cooptés dans le nouveau gouvernement n’étaient pas suffisants pour certains groupes armés qui réclamaient à la fois plus de ministères et des ministères plus stratégiques (Défense, Intérieur, etc.).
Le Front démocratique pour le peuple de Centrafrique (FDPC), a bloqué la principale route d’approvisionnement du pays, la route nationale 1, qui relie la capitale Bangui au Cameroun. Pour débloquer la situation, l’UA a organisé une réunion à Addis Abeba entre le gouvernement et les parties signataires d’où est sortir un nouveau gouvernement (le second en un mois). Il faut relever les groupes armés ont été mieux représentés dans le dernier gouvernement.