Le président du regroupement politique A/A-UNC et A/VK-2018, Vital Kamerhe, et ses collègues ont été reçus par la Première ministre Judith Suminwa pour des consultations sur la composition du prochain gouvernement de la République démocratique du Congo.
Kamerhe a exprimé sa satisfaction à la sortie de la réunion, saluant les critères de sélection énoncés par la Première ministre : « La formation du gouvernement est une gymnastique arithmétique mais qui tient compte aussi d’un certain nombre de critères de compétences, de probité morale, de représentation géopolitique, des critères hommes et femmes. »
Concernant les délais de formation du gouvernement, Kamerhe a souligné la complexité de la situation congolaise : « La RDC n’est pas le Sénégal. Il faut prendre le temps nécessaire pour bien faire les choses mais en même temps nous devons fustiger le fait qu’il y a des choses qui auraient pu être réalisées dans un laps de temps. »
Il a également appelé à une approche responsable de la part des futurs membres du gouvernement : « Ceux qui auront la chance d’être nommés, qu’ils ne fêtent pas, qu’ils réfléchissent sur la manière de répondre aux défis énormes dans un pays en guerre. »
Le prochain gouvernement devra faire face à de nombreux défis, notamment la résolution des conflits dans l’Est du pays et la lutte contre la pauvreté. Kamerhe a insisté sur l’importance du partage des responsabilités plutôt que du pouvoir : « Ce n’est pas le partage du pouvoir que nous allons faire mais le partage des responsabilités. »
Il a également souligné le potentiel de la RDC pour prospérer : « Nous sommes l’un des pays béni de l’humanité. Le monde devrait protéger la RDC comme un joyau de l’humanité. »
Enfin, Kamerhe a appelé à l’unité pour mettre fin à la guerre et permettre le développement du pays, soulignant que la désorganisation actuelle compromet les efforts du président Félix Tshisekedi.
La Première ministre Suminwa prévoit sept jours d’échanges avec les différents regroupements politiques avant la formation du gouvernement. Ce dernier sera confronté à de nombreux défis, notamment la situation sécuritaire précaire et les difficultés économiques rencontrées par la population congolaise.