Mercredi, dans la commune de Gombe, Nord de Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC), s’est ouvert un atelier crucial sur la mise en œuvre de la parité hommes-femmes dans la magistrature. Organisé dans le cadre du projet de promotion de l’État de droit (PROLA) et du deuxième programme d’appui à la réforme de la Justice (PARJ2), l’événement a été inauguré lors d’une cérémonie présidée par le secrétaire permanent du conseil supérieur de la magistrature.
La constitution de la RDC consacre la parité, actuellement mise en œuvre à un rythme accéléré, comme souligné par Télepsphore Nduba, secrétaire permanent au conseil supérieur de la magistrature. Il a mis en avant les progrès significatifs, notamment la nomination historique d’une femme au poste de Premier Ministre, marquant un tournant dans l’histoire du pays. En 2023, sur les 2500 magistrats nommés, 814 étaient des femmes, représentant 26% des nominations. Aujourd’hui, ce chiffre a grimpé à 1400 femmes magistrats, dépassant ainsi les 25% dans la magistrature.
Le conseil supérieur de la magistrature se félicite de ces avancées et continue de soutenir activement la promotion de la parité au sein du système judiciaire congolais.