Sous l’impulsion du Président Tshisekedi, la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux victimes (CIA-VAR) a entamé, ce dimanche 13 octobre 2024 à Kinshasa, les travaux de finalisation des textes législatifs sur la Justice transitionnelle. Ces assises marquent une étape décisive dans l’engagement du gouvernement congolais à répondre aux attentes des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
Selon Blaise Ndombe, Coordonnateur adjoint de la CIA-VAR, cet événement s’inscrit dans le cadre des engagements du Président Tshisekedi envers les victimes. « Ces travaux se tiennent conformément aux engagements pris par le Chef de l’État devant les victimes des violences sexuelles et des crimes contre l’humanité », a-t-il déclaré.
Le Professeur Luzolo Bambi a ajouté que ces discussions sont « un complément d’implémentation du processus de réparation ». Il a souligné l’importance de doter le système judiciaire congolais des moyens nécessaires pour poursuivre les auteurs de crimes graves, notamment ceux évoqués dans le célèbre rapport Mapping des Nations Unies, qui documente de nombreuses violations des droits humains en RDC.
Ces travaux à Kinshasa ouvrent une nouvelle page pour la Justice transitionnelle en République démocratique du Congo, renforçant ainsi les efforts pour offrir justice et réparation aux victimes de décennies de conflits. Le processus vise à adapter les lois afin de rendre la justice plus accessible et efficace face aux crimes passés.