Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Première dame Denise Nyakeru, a été accueilli chaleureusement ce samedi soir à Lubumbashi, au Haut-Katanga. Devant une foule rassemblée à la Place Moïse Tshombe, il a abordé des sujets cruciaux, notamment l’emploi des jeunes, la situation sécuritaire et la révision de la Constitution.
S’agissant de la guerre d’agression à l’est du pays, le Chef de l’État a mis en garde contre la complicité de certains Congolais, affirmant que « l’une des provinces visées par ces ennemis du peuple congolais est le Haut-Katanga ». Il a également dénoncé les discours manipulateurs liés aux frustrations post-électorales, appelant la population à ne pas céder aux influences extérieures.
Revisions de la Constitution
Sur la question de la révision constitutionnelle, Félix Tshisekedi a clarifié sa position : « Ce que j’ai dit à Kisangani n’a rien à voir avec un troisième mandat. L’année prochaine, une commission sera mise en place pour réfléchir sur la Constitution. Ses propositions seront soumises à l’approbation du peuple congolais. »
En réponse aux slogans de la foule réclamant cette révision, le Président a réaffirmé son engagement : « Personne ne changera ma position. Un peuple a le droit de remettre en question sa Constitution pour son développement. »
Sur le plan économique, Félix Tshisekedi a annoncé la reprise de la production de zinc grâce à l’usine de Kico à Kipushi, qu’il inaugurera ce dimanche. Il a également salué les efforts du gouverneur Jacques Kyabula pour ses projets d’infrastructures, contrastant avec les réalisations des précédents dirigeants de la province.
S’adressant aux jeunes, le Président a insisté sur son engagement en faveur de la création d’emplois : « Ma mission est de vous responsabiliser et de vous préparer à diriger ce pays. » Il a également averti ceux qui tenteraient de manipuler la population, assurant qu’ils s’exposeraient à des poursuites.
Dans un ton empreint d’humilité, Félix Tshisekedi a conclu : « Je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir. Tout ce que je fais vise le bonheur de mes compatriotes, car un jour, je serai ex-Président. Je veux vivre dans mon pays, parmi les miens, et circuler librement. »