En marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est entretenu ce vendredi avec Maxime Prévot, vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.
Fervent opposant aux agissements du Rwanda, Prévot a une fois de plus réaffirmé son soutien au chef de l’État congolais face à l’instabilité persistante dans l’Est de la RDC. Il a condamné fermement l’invasion rwandaise et plaidé pour l’adoption de sanctions contre le régime de Kigali.
Vers des sanctions et la suspension de la coopération avec le Rwanda
Maxime Prévot a déclaré qu’il envisageait une palette d’actions et de sanctions pour répondre aux exactions du Rwanda. Il a notamment proposé de mettre un terme au programme de coopération au développement entre la Belgique et le Rwanda.
« Je veillerai qu’au-delà de l’indignation en parole, on puisse aussi joindre les actes par des gestes concrets », a-t-il affirmé. Il compte plaider pour la suspension de plusieurs accords entre l’Union européenne et Kigali, estimant que la situation en RDC exige une réponse forte.
Un soutien renforcé à la RDC
Depuis longtemps, la Belgique condamne l’implication du Rwanda dans la déstabilisation de la région des Grands Lacs. Maxime Prévot a souligné que Bruxelles doit aller au-delà des simples condamnations et passer à l’action.
« Ce qui se passe dans l’Est du Congo ne peut pas nous laisser indifférents », a-t-il conclu, réaffirmant ainsi son engagement aux côtés du peuple congolais.