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Massacres à Goma : L’ONU dénonce, la RDC interpelle la communauté internationale

Le président du Conseil des Nations Unies aux droits de l'homme (CNUDH), Jürg Lauber, a ouvert la 58ᵉ session du…

Le président du Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme (CNUDH), Jürg Lauber, a ouvert la 58ᵉ session du segment de haut niveau avec un message fort. « Les droits humains sont essentiels pour la paix. Nous devons veiller à ce que nos mots passent en actions. » Il a exprimé sa tristesse face aux atteintes croissantes aux libertés fondamentales.

Antonio Guterres dénonce la situation en RDC

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une catastrophe imminente en République démocratique du Congo. « Nous sommes témoins d’un tourbillon de violences provoquées par l’offensive du M23, soutenu par le Rwanda. Il est temps de taire les armes. Le risque d’une crise régionale est réel. »

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Une situation alarmante à Goma

La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a livré un bilan glaçant. « En quatre jours, plus de 8 000 Congolais ont été tués. » Elle a énoncé des exécutions sommaires et des massacres sur massifs dans la province du Nord-Kivu. Malgré cette tragédie, elle a réaffirmé l’engagement de la RDC à défendre les droits humains.

Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a reçu pour mission d’enquêteur sur les atrocités commises par les forces rwandaises et le M23. Ces crimes incluent l’assassinat du rappeur Delkat Idengo, abattu en plein tournage de son clip. L’avocat Jean Paul Segihobe a vu sa maison incendiée après avoir porté plainte contre le Rwanda. De plus, des militaires rwandais ont exécuté l’activiste Raoul Songa.

Les libertés musées dans l’Est de la RDC

Judith Suminwa a déclaré un silence imposé aux défenseurs des droits humains. « Les journalistes et activistes ne peuvent plus témoigner des atrocités. » Cette censure renforce l’impunité des criminels et empêche le monde de connaître l’ampleur du drame.

L’ONU et la communauté internationale face à leurs responsabilités

Face à cette situation critique, la Première ministre appelle à une réaction immédiate. « Nous ne pouvons plus nous contenter de discours. L’heure est à l’action. » Elle exhorte les Nations Unies et la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour stopper l’occupation rwandaise en RDC et protéger les populations civiles.

 Le monde peut-il encore fermer les yeux sur ces massacres ?

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