L’Agence pour le Développement et la Promotion du Projet Grand Inga (ADPI-RDC) a signé un protocole d’accord avec la société nigériane de gaz et de pétrole Natural Oilfield Services Limited (NOFSL) pour la construction d’une des phases du barrage Grand Inga. Cet accord, signé le 9 mai dernier et révélé par un communiqué consulté mardi par l’Agence congolaise de presse (ACP), engage les deux parties à mener des études techniques, environnementales, sociales et financières pour la construction d’une phase du barrage Grand Inga, avec une capacité minimale de 7 000 MW sur un potentiel total de 42 000 MW.
Projets Associés et Impact Économique
En plus des études liées au barrage Grand Inga, NOFSL prévoit la construction de plusieurs infrastructures importantes :
- Fonderie d’aluminium : Capable de produire 4 millions de tonnes par an, la construction se fera en huit phases de 500 000 tonnes chacune.
- Raffinerie d’alumine : D’une capacité de 8 millions de tonnes par an.
- Terminal portuaire : Destiné à faciliter l’importation des équipements et des matières premières.
La mise en œuvre de ces projets devrait favoriser la création d’environ 50 000 emplois directs et indirects pour la population congolaise. Ce méga-projet marque une étape cruciale dans l’accroissement de l’accès à l’électricité et le renforcement du tissu économique de la République démocratique du Congo.
Contexte et Expertise de NOFSL
Natural Oilfield Services Limited est une société pétrolière et gazière basée au Nigéria, spécialisée dans la production, l’exploration et le développement de ressources énergétiques. Elle exploite avec succès les principaux champs de gaz et de pétrole au Nigéria, l’une des grandes puissances économiques de l’Afrique de l’Ouest.
Modernisation des Installations d’Inga
Par ailleurs, un nouveau transformateur destiné à la modernisation du turbo-alternateur 5 de Inga 2 (G25), inauguré en 1982, est arrivé sur le site d’Inga dans le sud-ouest de la RDC, comme l’a confirmé mercredi la Société nationale d’électricité (Snel). Les turbines de la série B (G25 à G28) fabriquées par Siemens ont mieux fonctionné que celles de la série A fabriquées par l’Atelier des Câbleries électriques de Charleroi (ACEC), qui avaient posé des problèmes de fonctionnement depuis leur inauguration. Ces « antonovs » ont toujours causé des soucis de fonctionnement à l’opérateur public congolais, la Snel.
Ce vaste projet de développement d’infrastructures énergétiques et industrielles promet de transformer le paysage économique et énergétique de la RDC, renforçant ainsi son rôle de leader régional en matière d’énergie durable