Ce mardi à Genève, en Suisse, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a débuté l’Examen Périodique Universel (EPU) pour évaluer la situation des droits humains en République Démocratique du Congo (RDC). La ministre congolaise des Droits humains, Chantal Chambu, a exposé les efforts de la RDC en matière de droits de l’homme et les défis posés par le conflit dans l’Est du pays, qu’elle a attribués à l’agression militaire du Rwanda. La Suède et la Turquie, entre autres, ont dénoncé les violences dans cette région comme source majeure de violations des droits de l’homme.
Durant ce dialogue interactif, plusieurs nations, dont le Venezuela, la Chine, et le Canada, ont salué les efforts de la RDC, notamment pour l’adoption d’une loi protégeant les défenseurs des droits de l’homme et l’accès gratuit à l’enseignement primaire. Néanmoins, des recommandations pour renforcer la protection des femmes et des enfants dans les zones de conflit ont été émises. De plus, des voix comme celle de la France ont recommandé l’abolition de la peine de mort et la fin de l’utilisation d’enfants par les groupes armés.
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a également pris la parole pour répondre aux préoccupations concernant la montée des discours de haine tribale, rappelant que la RDC, avec ses 450 tribus, réprime sévèrement tout discours incitant à la violence.
Cet Examen Périodique Universel représente une occasion pour la RDC de démontrer ses progrès tout en s’engageant à relever les défis persistants afin de garantir le respect des droits humains pour tous ses citoyens.