Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a lancé officiellement ce mercredi le début des travaux de réhabilitation de la maternité de Kitambo, dans l’ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Ces travaux seront réalisés par d’anciens délinquants urbains (Kuluna) intégrés au Service National, un corps paramilitaire constitué de réservistes de l’armée, déployés dans quatre provinces du pays pour des projets de développement communautaire.
« La pose de la première pierre de construction d’un nouveau bâtiment pour la maternité de Kitambo, ainsi que la rénovation de son bâtiment existant, démontre l’engagement du Président de la République à garantir les meilleures conditions de santé pour la population congolaise, à restaurer la dignité humaine et à soutenir la mise en œuvre du programme de santé universelle, en particulier en ce qui concerne les soins de maternité gratuits », a déclaré le Dr Roger Kamba, ministre de la Santé publique, lors de la cérémonie de lancement des travaux présidée par Félix Tshisekedi à Kinshasa.
Construite en 1962 par Utexafrica en République démocratique du Congo, la maternité de Kitambo bénéficiera de la construction d’un nouveau bâtiment et de la rénovation de ses installations existantes par les « Bâtisseurs du Service National », selon Brigitte Topela, directrice médicale de l’hôpital.
« Les travaux de rénovation et de construction seront effectués par le personnel du Service National, financés intégralement par la Présidence de la République, et s’étaleront sur une durée de 24 mois », a annoncé le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service National, lors du lancement des travaux présidé par Félix Tshisekedi à Kinshasa.
Le nouveau bâtiment, d’un rez-de-chaussée plus deux niveaux, accueillera notamment une salle d’accouchement avec deux compartiments et des salles de soins au rez-de-chaussée, tandis que les deux niveaux supérieurs seront dédiés aux salles d’hospitalisation. Le bâtiment existant sera relié au nouveau, augmentant ainsi le nombre de lits de 110 à 250, et bénéficiera d’une rénovation complète ainsi que de l’installation d’équipements modernes, selon les explications du général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.