Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 décembre 2024, un drame a frappé le camp des déplacés de Rego, situé dans le quartier Lac Vert, à l’ouest de Goma. Un militaire a tué par balle sa femme et une visiteuse avant de prendre la fuite. Un homme et son enfant ont également été blessés lors d’une attaque distincte.
Un double meurtre par un militaire en fuite
Le chef de quartier Lac Vert, Dedesi Mitima, a expliqué que le militaire s’en est pris à sa femme, âgée de 38 ans, et à une amie de celle-ci. Après les avoir tuées dans leur cabane, il a fui vers Mubambiro, dans le territoire de Nyiragongo.
« Il est arrivé vers 20h30, semble-t-il déjà informé des activités de sa femme, commerçante de boissons alcoolisées et de chanvre. Il a tiré sur elle et son amie sans hésiter », a déclaré Dedesi Mitima.
Un homme et son enfant gravement blessés
Plus tard, des inconnus armés ont attaqué un homme et son enfant dans le même camp. Tous deux ont été grièvement blessés. Ils ont été transportés à l’hôpital, mais leur état reste critique.
Une insécurité persistante dans les camps de déplacés
Ces violences soulèvent des inquiétudes croissantes dans les camps de déplacés autour de Goma. Les organisations humanitaires dénoncent la présence d’hommes armés qui compliquent leurs interventions.
Le mois dernier, un chef de bloc et un enfant de trois ans avaient été tués par un milicien dans le camp de Lushagala, également à l’ouest de Goma.