Face à la crise énergétique persistante dans le Kasaï-Oriental, une réunion technique s’est tenue à Kinshasa ce mercredi 9 avril. Autour de la table : la Société nationale d’électricité (SNEL), la société minière SACIM et les autorités provinciales. Objectif : relancer la fourniture d’électricité dans cette province longtemps privée d’un service fiable.
Un nouveau départ après des coupures répétées
Au centre des discussions : les interruptions fréquentes du courant, causées notamment par des incidents techniques à la centrale hydroélectrique de Tubi-Tubidi. Le ministre provincial Charles Kamanga Nsenga Lukusa a souligné l’importance de cette rencontre pour « revisiter les termes du contrat SNEL-SACIM » et évaluer les conditions d’une reprise effective de la distribution.
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Un consensus technique et administratif
Un accord a été trouvé pour un retour progressif de l’approvisionnement en électricité. Des engagements ont été pris de part et d’autre, aussi bien sur le plan technique qu’administratif. SACIM a accepté de collaborer pleinement à cette relance.
« L’urgence est de restaurer la desserte en électricité. Nous allons retourner à l’hydroélectricité, seule solution durable pour les foyers », a assuré Clément Tshimpaka, directeur du département Distribution intérieure de la SNEL.
Une commission de suivi déjà opérationnelle
Sous l’impulsion du directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde Wa Lusangi, une commission de suivi a été officiellement créée. Elle sera pilotée par le ministre Kamanga, avec l’appui de Tshimpaka et de l’ingénieur Mukendi. Leur mission : évaluer les besoins prioritaires, superviser les réparations urgentes et assurer un retour rapide de l’électricité dans les zones affectées.
L’électrification du Kasaï-Oriental semble ainsi reprendre son cours, avec un espoir renouvelé pour des milliers de familles.