Il est difficile de se déplacer ce lundi à Kinshasa. Les chauffeurs de taxis sont en grève. Les transports en commun sont suspendus dans plusieurs quartiers de la capitale. Selon Jean Mutombo, président de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), les chauffeurs protestent contre les contrôles sur le tarif officiel et les itinéraires « demi-terrain » par la division urbaine des transports.
Jean Mutombo explique : « Les chauffeurs refusent de respecter le tarif officiel et préfèrent appliquer leurs propres tarifs. La division urbaine des transports a initié une mission de six jours, accompagnée par la police, pour effectuer des contrôles sur la voie publique. Les chauffeurs se plaignent de la manière dont la police effectue ces contrôles. »
Les bus et taxis sont rares sur les routes, créant des foules aux arrêts de bus. Au Rond-point Ngaba, les gens se pressent dans l’espoir de trouver un moyen de transport. Les motos-taxis sont également menacées par les grévistes. Entre l’Université de Kinshasa et le Rond-point Ngaba, quelques bus effectuent des trajets courts, évitant les zones de grève.
Jean Mutombo ajoute : « Ceux qui veulent faire la grève doivent rester chez eux. Ne venez pas sur la voie publique pour perturber ceux qui veulent travailler en caillassant les véhicules des autres. »
La situation est similaire à Matete, où les arrêts de bus sont bondés et seules les motos assurent les navettes.