Le mardi 3 décembre 2024, lors d’une réunion d’urgence, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé des mesures sévères pour lutter contre le phénomène des « Kulunas », des bandits urbains responsables de multiples actes de violence à travers le pays.
Une réponse ferme face à la violence
« Les Kulunas continuent de semer la mort et la désolation dans la capitale ainsi que dans d’autres villes du pays. Ils endeuillent », a exprimé le ministre, soulignant l’ampleur du problème.
Le gouvernement a décidé de répondre avec une action déterminée. Constant Mutamba a expliqué :
« En exécution des instructions de la haute hiérarchie, nous avons mis en place une commission de lutte contre le banditisme urbain. »
Des mesures exceptionnelles et une répression sévère
À partir du mercredi 4 décembre, la commission nouvellement créée lancera des procès en flagrance contre les Kulunas, qui seront poursuivis pour terrorisme. Le ministre a précisé que ces criminels risquaient la peine de mort.
De plus, la commission a ordonné l’exécution immédiate des peines de mort et le transfert des condamnés vers des prisons de haute sécurité, notamment celle d’Angenga, dès le week-end prochain.
Des actions sur le terrain
Le gouvernement a également annoncé la mise en place de bouclages dans les quartiers et les rues pour procéder à des arrestations et garantir une application stricte des nouvelles mesures. Le ministre a conclu en affirmant :
« Nous allons procéder à l’exécution de la peine de mort. »
Cette annonce marque un durcissement de la politique de sécurité en République Démocratique du Congo, dans le but de contrer l’impact croissant des Kulunas, qui sont perçus comme un fléau qui déstabilise les communautés locales.