Le mercredi, Kinshasa a vibré au rythme du lancement de la campagne officielle pour promouvoir la candidature de la RDC pour siéger au Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’exercice 2026-2027.
Cette campagne a été lancée par la patronne de la diplomatie congolaise devant plusieurs personnalités. Pour Thérèse Kayikwamba, cette démarche traduit la détermination du Président Félix Tshisekedi qui, depuis 2019, est résolument tourné vers la revalorisation de la diplomatie congolaise afin de permettre à la RDC de retrouver sa place dans le concert des nations.
À l’occasion de sa dernière intervention à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le Chef de l’État avait annoncé :
« Une fois élue, la RDC entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découleront. »
En présence de nombreuses personnalités publiques, la cheffe de la diplomatie congolaise a déclaré :
« Après plus de 3 décennies d’absence au Conseil de sécurité, notre pays se porte à nouveau candidat membre du Conseil de sécurité soutenu par l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). »
Pour conforter cette candidature congolaise, Mme Kayikwamba a clos son exposé en rappelant :
« Notre pays a siégé pour la première fois en tant que membre non-permanent, lors de la période 82-83 », a-t-elle précisé, avant de renchérir :
« Le Congo a exercé la Présidence du Conseil de sécurité pendant la guerre du Golfe qui s’est déroulée du 02 août 1990 au 28 février 1991. »