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Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, lance la réforme de bancarisation des recettes judiciaires en RDC

Le ministre de la Justice de la République Démocratique du Congo, Constant Mutamba, a annoncé ce lundi le lancement d'une…

Le ministre de la Justice de la République Démocratique du Congo, Constant Mutamba, a annoncé ce lundi le lancement d’une réforme majeure visant la bancarisation des recettes judiciaires. Cette initiative marque une étape décisive dans l’assainissement du système judiciaire congolais, en alignement avec les directives du président Félix Tshisekedi.

Lors de la cérémonie de lancement, le ministre Mutamba a clairement stipulé que les frais de justice ne seront plus perçus directement par des magistrats ou des greffiers, mais devront désormais transiter exclusivement par des guichets bancaires dédiés, qui seront implantés dans chaque juridiction du pays.

« Tout celui qui s’opposera à cette mesure sera considéré comme complice de la mafia et sera immédiatement déféré devant la justice, » a averti Constant Mutamba, exprimant sa détermination à éradiquer les pratiques de corruption qui gangrènent le système judiciaire en RDC.

Cette réforme fait suite à une instruction ferme du président Tshisekedi, qui a appelé à des réformes « courageuses et audacieuses » pour restructurer le système judiciaire, économique, et social du pays. Le ministre Mutamba a également dénoncé les détournements de fonds publics, mettant en lumière un rapport alarmant de la Cour des comptes qui a révélé que des centaines de milliers de dollars avaient été détournés par certains greffiers.

Le ministre a été catégorique : les amendes transactionnelles, cautions judiciaires, et autres droits devront désormais être versés exclusivement via des comptes bancaires spécifiques, sous le contrôle direct du trésor public. « Désormais, tout celui qui tentera d’ouvrir un compte parallèle en dehors du compte du trésor public sera arrêté, » a-t-il déclaré.

En conclusion, Constant Mutamba a réaffirmé que cette réforme est impérative pour le développement du pays, précisant que cette décision n’était pas une simple option, mais une obligation imposée par le président Tshisekedi, dans l’objectif de garantir que « nul n’est au-dessus de la loi. »

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