Le président Touadera a indiqué que l’accord de Khartoum a institué ces assises populaires nationales pour permettre l’évaluation de l’application de l’accord par la population.
Le président de la République, Faustin Archange Touadera a lancé, jeudi à Bangui, la consultation populaire nationale, un mécanisme de suivi et évaluation de l’accord de paix de Khartoum signé le 6 février dernier entre le gouvernement et 14 groupes armés centrafricains.
S’exprimant au cours de la cérémonie de lancement de la consultation, le président Touadera a indiqué que l’accord de Khartoum a institué ces assises populaires nationales pour permettre l’évaluation de l’application de l’accord par la population, mais surtout permettre la mise en place de la commission vérité, justice, réparation et réconciliation.
« La consultation populaire est un chemin de la paix et de la réconciliation durable en RCA car, elle permet d’être à l’écoute de la population », a dit le chef de l’Etat centrafricain, demandant ainsi aux autorités politiques et administratives de tout mettre en œuvre pour faciliter le bon déroulement dans les régions respectives de la consultation.
« La commission justice, vérité, réparation et réconciliation qui verra le jour à l’issue de cette consultation populaire nationale, facilitera une justice équitable ainsi que la réparation des dommages subis par les victimes suite à la destruction de leurs biens », a précisé Faustin Archange Touadera.
Cette consultation est prévue pour durer cinq jours et sera menée par les membres du gouvernement dans leur région d’origine.
La consultation populaire nationale a été déjà expérimentée pendant la transition dirigée par la présidente Catherine Samba Panza. A l’époque, elle avait permis d’échanger avec la population sur leurs avis et attentes sur la manière de gouverner et surtout sur leurs principales préoccupations. Elle était appelée la consultation populaire à la base.