Les États-Unis se disent prêts à discuter d’un partenariat minier avec la République démocratique du Congo (RDC), en échange d’une aide en matière de sécurité. Cette annonce fait suite à une proposition du sénateur congolais Pierre Kanda Kalambayi, qui a contacté Washington pour explorer cette option.
Un partenariat stratégique
La RDC, riche en cobalt, lithium et autres minerais rares, cherche à diversifier ses partenariats face à l’offensive des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans l’Est du pays. Un représentant du Département d’État américain a confirmé à Reuters que les États-Unis sont ouverts à des discussions alignées sur la politique « America First ».
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
« Les États-Unis travaillent à renforcer l’investissement du secteur privé en RDC pour exploiter les ressources minières de manière responsable et transparente », a-t-il ajouté.
Des discussions en cours
Selon des sources proches de la présidence congolaise et du ministère des Mines, plusieurs initiatives sont à l’étude. Andre Wameso, directeur de cabinet adjoint du président Félix Tshisekedi, s’est rendu à Washington début mars pour des discussions préliminaires.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a confirmé que des échanges quotidiens ont lieu entre les responsables américains et congolais.
« La RDC a des réserves disponibles. Il serait bien que des capitaux américains soient investis ici », a-t-il déclaré.
Une proposition en échange de stabilité
Le 21 février, un lobbyiste représentant le sénateur Pierre Kanda Kalambayi a envoyé des lettres au secrétaire d’État Marco Rubio et à d’autres responsables américains. Il a proposé un investissement dans les minerais congolais en échange d’une aide pour renforcer la stabilité régionale.