Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont, une fois de plus, accusé le Mouvement terroriste du 23 mars (M23) et l’Alliance du Fleuve Congo (AFC) de violer le processus de cessez-le-feu. Cette accusation, formulée en contradiction avec le processus de paix de Luanda, a été relayée dans un communiqué parvenu lundi.
Selon ce communiqué, les FARDC ont tenu à informer l’opinion publique des multiples tentatives du M23 et de l’AFC pour dissimuler leurs violations du cessez-le-feu en cours. Le dimanche 25 août, les groupes rebelles ont publié un communiqué officiel affirmant qu’un aéronef des FARDC avait survolé les zones de Lubero et Rutshuru. Cependant, le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le Lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, a démenti ces affirmations en précisant que, depuis 48 heures, aucun aéronef des FARDC ou de leurs partenaires n’a pu prendre les airs en raison des conditions météorologiques défavorables dans cette région.
Le Lieutenant-colonel Ndjike a également révélé que ces accusations avaient pour but de justifier les attaques lancées par le M23/AFC le même jour contre les positions des FARDC à Kikubo, dans le territoire de Lubero. Face à ces nouvelles violations, les FARDC ont annoncé leur intention de saisir le mécanisme conjoint de vérification élargi ainsi que le mécanisme ad-hoc de vérification, afin de faire la lumière sur ces incidents et d’en tirer toutes les conséquences nécessaires.