Société




L’Unicef alerte sur l’explosion des violations des droits des enfants dans l’est de la RDC en pleine agression rwandaise

L’Unicef a exprimé une profonde préoccupation face à l’augmentation des violations des droits des enfants dans l’est de la RDC.…

L’Unicef a exprimé une profonde préoccupation face à l’augmentation des violations des droits des enfants dans l’est de la RDC. Dans un communiqué publié mercredi, l’agence a révélé que le nombre d’incidents a triplé depuis l’escalade de violence du 24 janvier 2025. Cette crise est liée à l’agression rwandaise et aux activités du groupe rebelle M23.

Une situation humanitaire critique

Jean Francois Basse, représentant par intérim de l’Unicef en RDC, a déclaré :

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« L’escalade de la violence a entraîné l’effondrement des services essentiels. Des milliers d’écoles sont fermées, et des enfants sont séparés de leurs familles. »

L’Unicef a également déploré les campagnes de recrutement massif ciblant les jeunes. Ces pratiques augmentent les risques d’enlèvement et d’enrôlement d’enfants. La RDC détient déjà l’un des records mondiaux de recrutement d’enfants depuis 2005.

Actions de l’Unicef

Depuis janvier 2025, l’Unicef et ses partenaires ont vérifié 5 639 recrues potentielles, dont 302 femmes et filles. Ils ont identifié 63 enfants, dont 12 filles, et les ont réunis avec leurs familles. L’agence travaille également avec le gouvernement congolais dans le cadre d’un plan d’action signé en 2012. Ce plan vise à mettre fin au recrutement et à l’utilisation des enfants, ainsi qu’aux violences sexuelles.

Un appel urgent à l’action

L’Unicef a appelé toutes les parties au conflit à cesser immédiatement les violations graves des droits des enfants. « Elles doivent respecter le droit international, y compris la Convention relative aux droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Des mesures concrètes doivent être prises pour protéger les civils et les infrastructures essentielles », a insisté Jean Francois Basse.

L’agence milite également pour des solutions humanitaires plutôt que des mesures coercitives.

« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à cette violence horrible. Les auteurs doivent répondre de leurs actes pour mettre fin au cycle d’impunité », a-t-il ajouté.

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