Kisangani, Jeudi 24 octobre 2024  – le Président de la République, Félix Tshisekedi, a marqué sa présence à Kisangani, où il a mené une série d’actions symboliques et stratégiques. Tout d’abord, il s’est recueilli au Mémorial du Génocost, rendant hommage aux victimes de la guerre de six jours, conflit tragique ayant opposé les armées rwandaise et ougandaise pour des intérêts économiques. En déposant une couronne de fleurs au pied des stèles, le Chef de l’État a honoré la mémoire de ceux jetés dans la rivière Tshopo, le fleuve Congo, ou enterrés vivants.

Empêché, pour raisons médicales, de participer aux commémorations du 2 août, le Président a tenu sa promesse en se rendant personnellement sur place.

Lors de cette visite, il a également rencontré les responsables du Fonds spécial de répartition de l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda (FRIVAO), où il a remis une enveloppe symbolique de 2,5 millions de dollars à l’Archevêque de Kisangani pour l’Église catholique, endommagée lors du conflit. Trois victimes ont également reçu une compensation directe de 2000 dollars chacune.

Dans un élan de développement, le Président a inspecté les travaux de réhabilitation des infrastructures de la ville. Le boulevard Lumumba, artère principale en cours de modernisation, progresse à un rythme accéléré, avec un achèvement prévu dans 24 mois au lieu des 36 initialement prévus, selon Victor Tumba, directeur général de l’Office de voiries et drainage (OVD).

La visite présidentielle s’est également étendue au stade Lumumba, en pleine modernisation. Ce stade, situé dans la commune de Tshopo, se dote d’une nouvelle pelouse synthétique et d’infrastructures modernes, visant à offrir à Kisangani un espace sportif digne d’accueillir des compétitions de haut niveau.

La sécurité étant au cœur de ses préoccupations, Félix Tshisekedi a également présidé une réunion du Conseil supérieur de la défense pour évaluer la situation sécuritaire, notamment dans la région de la Grande Orientale. La Première ministre Judith Suminwa, accompagnée des ministres et des hauts responsables de la sécurité nationale, y ont pris part, tandis que des instructions claires ont été données pour garantir la paix sur l’ensemble du territoire.