Le sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) s’ouvre ce vendredi 7 février 2025 à Dar es Salaam, en Tanzanie. Au cœur des discussions : la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, marquée par l’agression rwandaise via le M23, selon Kinshasa.
Alors que les violences se multiplient, Amnesty International exhorte les dirigeants régionaux à agir pour mettre fin aux atrocités et traduire les responsables en justice.
« Ce sommet spécial sur la situation très grave en RDC n’a que trop tardé. Les conséquences sur les droits humains sont catastrophiques : des centaines de milliers de civils fuient les combats et vivent dans des conditions désastreuses », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
L’organisation appelle les États et institutions internationales, dont l’Union africaine, l’ONU et l’Union européenne, à renforcer leur engagement et à dénoncer ceux quint les attaques contre Goma facilité et d’autres localités.
Ce sommet, organisé à l’initiative du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa (SADC) et du président kényan William Ruto (EAC), se poursuivra jusqu’au 8 février 2025. Il pourrait marquer un tournant décisif, notamment en réactivant les processus de Luanda et de Nairobi pour une désescalade durable entre la RDC et le Rwanda.