RDC-Elections des sénateurs et gouverneurs : des cas de corruption dénoncés

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), accuse certains candidats prétendants à l’élection sénatoriale, des gouverneurs et vice-gouverneurs de corruption.

 

C’est dans un communiqué de presse rendu public mercredi 28 février, que l’instance chargée des élections s’exprimé. Elle accuse de corruption certains candidats aux élections sénatoriales, des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Le communiqué signé du rapporteur de la CENI, Patricia Nseya Mulela, explique que ces actes se font auprès des grands électeurs, que sont les députés provinciaux. Elle relève aussi l’exigence des sommes d’argent aux candidats en échange des suffrages.

« Quiconque s’y livre s’expose à des poursuite exemplaire », promet l’instance chargée d’organiser les élections en RDC.

RDC-Elections : Marie-Josée Ifoku veut faire de la corruption sa bataille

Candidate à la présidentielle de décembre 2023, s’est engagée, lundi 20 novembre, à mettre fin à la corruption, au népotisme et aux abus de pouvoir en RDC.

 

Les candidats multiplient les actions sur le terrain pour conquérir l’électorat. Marie-Josée Ifoku a lancé sa campagne lundi 20 novembre à Kinshasa. La candidate à la présidentielle a présenté son programme devant les journalistes. Elle veut mettre fin à la corruption, au népotisme et aux abus de pouvoir en RDC.

« Ma vision met l’accent sur les idées de transparence, de responsabilité, de participation citoyenne et de justice sociale. Elle cherche à remettre en question les pratiques politiques traditionnelles, telles que la corruption, le népotisme et les abus de pouvoir, en faveur d’une gouvernance plus éthique et équitable », a-t-elle souligné.

Selon radio Okapi, la présidente de l’Alliance des élites pour un nouveau Congo, (AENC) a prôné la renaissance d’une République avec des réformes institutionnelles, des changements dans le système électoral et l’établissement de mécanismes de contrôle et de surveillance pour garantir l’intégrité du gouvernement et prévenir les abus.

Centrafrique-corruption : le président Touadéra frappe la main sur la table

Le chef de l’Etat a profité de son adresse à la nation le 31 décembre dernier pour réitérer sa volonté de lutter contre la corruption invitant les membres du gouvernement au sens des responsabilités.

 

«Certains ministres ont suivi les sentiers battus : peu d’initiatives, d’innovations, se confortant dans le règlement des parapheurs. Ces critiques doivent amener à un comportement citoyen, selon Maxime Balalou. Et aussi, amener chaque membre du gouvernement à comprendre que sa mission de servir l’État est un sacerdoce, » regrette le président Faustin Archange Touadera.

Et pour cette année 2023, le champ est vaste. Après l’adoption de la loi référendaire le 28 décembre dernier, les Centrafricains ont les yeux tournés vers les autorités. À en croire le secrétaire du gouvernement, il viendra un moment où tout le monde saura si le pays ira ou non à un référendum constitutionnel.

Une cellule de veille est déjà mise en place pour lutter contre la corruption, selon Maxime Balalou, ministre chargé du secrétariat du gouvernement : « Nous avons déjà mis en place cette cellule de veille qui a pour mission d’identifier des faits. Personne n’y échappera et des sanctions seront données à tous ceux, quel que soit le niveau de responsabilités, qui se sont compromis dans des comportements déviants mettant en cause les efforts du gouvernement. »