Apple suspend l’approvisionnement en minerais en provenance du Rwanda et de la RDC

À la suite des plaintes déposées par la RDC le 16 décembre 2024, Apple a annoncé avoir cessé l’approvisionnement en minerais en provenance du Rwanda et de la RDC. Le géant américain est accusé par Kinshasa d’utiliser des minerais exploités illégalement dans ses produits. Ces minerais, appelés 3T, comprennent le tungstène, l’étain, et le tantale, qui sont extraits à l’est de la RDC et exportés via le Rwanda.

Une décision prise après la plainte de la RDC

Suite à la plainte de la RDC, Apple a indiqué qu’elle avait pris des mesures, mais sa communication reste floue. La firme précise avoir informé ses fournisseurs que leurs fonderies et raffineries devaient suspendre l’approvisionnement en minerais 3T en provenance du Rwanda et de la RDC. Apple ajoute que cette instruction a été donnée « plus tôt dans l’année », sans préciser de date exacte, ni fournir davantage de détails.

Les rebelles du M23 et l’impact sur les mines

En février 2024, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de la mine de coltan dans la ville de Rubaya, à l’est de la RDC. Deux mois plus tard, la RDC adressait des mises en demeure à Apple, l’accusant de se fournir en minerais provenant de zones contrôlées par des groupes armés.

Réactions de la RDC et prudence demandée

L’avocat de la RDC, William Bourdon, a exprimé sa satisfaction tout en appelant à la prudence. « C’est sans précédent qu’une entreprise aussi puissante qu’Apple prenne publiquement l’engagement de « faire le ménage » dans les conditions d’approvisionnement en minerais », a-t-il déclaré. Toutefois, il insiste sur la nécessité de vérifications et de transparence: « Il faut rester extrêmement prudent, parfois les entreprises prennent des engagements sans les tenir », a-t-il précisé.

Un précédent pour d’autres entreprises ?

Cette plainte pourrait marquer le début d’une longue série de poursuites contre les entreprises technologiques qui s’approvisionnent en minerais des conflits. Le département d’État américain, début juillet 2024, avait exprimé ses préoccupations quant à l’exploitation illicite de certains minerais dans la région des Grands Lacs.

Rawbank célèbre les 50 ans du « Rumble in the Jungle » et inspire la jeunesse congolaise

La Rawbank, première banque commerciale de la République démocratique du Congo, a marqué mercredi à Kinshasa le cinquantenaire du légendaire combat de boxe « Rumble in the Jungle » entre Muhammad Ali et George Foreman, survenu le 30 octobre 1974. Cet événement emblématique de l’histoire sportive a été célébré avec des expositions photos et une visite guidée, invitant le public à revivre cette rencontre historique qui a fasciné le monde entier.

Cette initiative s’inscrit dans le programme « We Act » de Rawbank, qui vise à soutenir la jeunesse congolaise en lui offrant des outils pour devenir des acteurs du changement dans le pays. Par ce programme, Rawbank favorise l’entrepreneuriat, la formation et le leadership, avec l’ambition de forger une nouvelle génération de leaders dédiés à la transformation socio-économique de la RDC.

Rawbank va ainsi « au-delà d’une banque », en se positionnant comme un pilier de développement social et de progrès. Le choix de Muhammad Ali comme figure emblématique de cette commémoration souligne des valeurs telles que la résilience, le courage et l’inspiration – des qualités que Rawbank souhaite transmettre aux jeunes Congolais.

Lubumbashi accueille la 2e édition des Assises Nationales du Climat des Affaires en RDC

La deuxième édition des Assises Nationales du Climat des Affaires en République Démocratique du Congo (RDC) s’ouvre ce lundi 28 octobre  à Lubumbashi, ville stratégique du sud-est et cœur minier du pays. Cet événement se tient au Pullman Grand Karavia Hôtel et se déroulera jusqu’au 31 octobre 2024. Sous le thème central : « Promotion du climat des affaires en RDC : défis, enjeux et perspectives », ces assises ambitionnent d’améliorer les conditions économiques et d’encourager les investissements en RDC.

C’est Ghislain Nyembo Mbwizya, vice-Premier ministre en charge du Plan et de la Coordination de l’aide au développement, qui a lancé officiellement l’événement après être arrivé la veille dans la capitale du cuivre. Il est accompagné de plusieurs représentants de haut niveau, notamment le gouverneur de la province et des chefs d’entreprises, témoignant de l’intérêt majeur porté aux réformes économiques et à la compétitivité du secteur privé.

L’événement réunit des membres du gouvernement, des gouverneurs de provinces, des experts scientifiques, des acteurs socio-économiques, et de nombreux partenaires internationaux sous la coordination de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI). Ensemble, ces acteurs visent à harmoniser les efforts nationaux et provinciaux pour un environnement d’affaires stable et attrayant.

Ces assises se veulent une plateforme d’échange où chaque acteur, qu’il soit du secteur public ou privé, pourra contribuer activement à l’adoption des réformes nécessaires pour dynamiser l’économie congolaise. Les discussions s’orienteront également vers les défis spécifiques du climat des affaires en RDC et les perspectives de développement, dans un contexte où la compétitivité des entreprises locales et l’attraction des investissements étrangers sont devenues des priorités stratégiques pour la nation.

Forum d’Abuja: La République Démocratique du Congo présente ses stratégies de relance économique

La République démocratique du Congo (RDC) participe activement au Sommet sur les stratégies pour la reprise et le développement en Afrique, qui se tient à Abuja, Nigeria, du 10 au 12 septembre 2024. Représentée par le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, la RDC y présente la vision et les mesures mises en place par son gouvernement pour relancer son économie.

Ce sommet réunit des décideurs politiques, des chefs d’entreprises et des experts économiques pour échanger sur les stratégies de croissance et de développement du continent africain face aux défis économiques mondiaux. Le forum, organisé par l’Institut des Banquiers du Nigeria, met l’accent sur une croissance économique accélérée et une collaboration intersectorielle pour favoriser une prospérité mutuelle.

Dans son intervention, Daniel Mukoko Samba a souligné les défis et opportunités auxquels font face les économies africaines, en particulier la RDC, riche en ressources naturelles mais dont le potentiel reste encore largement inexploité. Il a insisté sur la nécessité pour les pays africains de diversifier leurs économies et de renforcer leurs infrastructures pour assurer une croissance durable.
« En RDC, nous nous concentrons sur une stratégie visant à diversifier notre économie, à industrialiser des secteurs clés et à créer les conditions d’une croissance soutenue et inclusive », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant le rôle crucial du secteur bancaire dans cette transformation économique, en particulier pour soutenir les petites entreprises et améliorer l’accès aux services financiers, notamment dans les zones rurales.

FOCAC 2024 : Le Président Tshisekedi Renforce le Partenariat Sino-Congolais à Beijing

Ce lundi à Beijing, en prélude au Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) de 2024, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a tenu une rencontre stratégique avec son homologue chinois, Xi Jinping. Les discussions, qui se sont déroulées en présence de délégations restreintes des deux pays, ont porté sur la coopération bilatérale, le partenariat commercial et les relations diplomatiques.

Lors de cet entretien, le Président Tshisekedi a réaffirmé l’engagement indéfectible de la RDC envers la politique d’une seule Chine, soulignant que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. Il a également exprimé sa gratitude pour le soutien continu de la Chine au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, en particulier pour la défense de la souveraineté de la RDC et la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Le Chef de l’État congolais a profité de cette occasion pour réitérer sa volonté d’étendre le partenariat sino-congolais à des secteurs clés tels que l’agriculture, les énergies renouvelables, et surtout l’industrialisation à travers la transformation locale des richesses minières de la RDC.

De son côté, le vice-Premier ministre chinois, Ding Xuexiang, a confirmé la volonté de Beijing d’approfondir ce partenariat stratégique dans divers secteurs pour le bénéfice mutuel des peuples chinois et congolais. À l’issue de cette rencontre fructueuse, le Président Tshisekedi et la délégation officielle de la RDC ont été conviés à un déjeuner d’amitié offert par le gouvernement chinois, marquant ainsi la solidité des relations entre les

Les Entrepreneurs Japonais Prêts à Soutenir Kinshasa dans l’Énergie et les Infrastructures

Les entrepreneurs japonais ont manifesté leur intérêt à accompagner le gouvernement provincial de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, dans les secteurs cruciaux de l’énergie et des infrastructures. Selon un communiqué de l’Hôtel de ville de Kinshasa rendu public mercredi, cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer la coopération économique entre le Japon et la RDC.

Lors de leur visite, les représentants japonais ont rencontré le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba. « Nous sommes venus rencontrer le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, pour voir dans quelle mesure nous pouvons l’accompagner dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures. Nous croyons qu’avec toutes les difficultés et les problèmes auxquels fait face la ville, nous pouvons apporter des solutions », peut-on lire dans le communiqué.

Cette collaboration potentielle pourrait permettre à Kinshasa de bénéficier d’une expertise japonaise reconnue dans le domaine de l’innovation technologique et des infrastructures durables, contribuant ainsi à résoudre certains des défis majeurs auxquels la ville est confrontée.

Première cargaison de cathode de cuivre du sous-sol de Kolwezi expédiée aux États-Unis par Trafigura

Le leader mondial des matières premières, Trafigura, a marqué une nouvelle étape dans l’exportation de ressources congolaises en annonçant, ce jeudi, le départ de la première cargaison de cathode de cuivre extrait du sous-sol de Kolwezi vers les États-Unis. Cette cargaison a quitté le port de Lobito, en Angola, à destination de Baltimore, aux États-Unis.

Dans un communiqué, Trafigura a souligné que cette opération, considérée comme un succès, fait suite à une série d’expéditions de cuivre vers des ports en Europe et en Extrême-Orient. Ces expéditions ont été facilitées par le chemin de fer atlantique de Lobito, qui a pris le contrôle de la concession en janvier dernier.

« Cette expédition souligne l’offre croissante de services des compagnies maritimes internationales au port de Lobito, ce qui soutiendra le développement croissant de nos opérations et les expéditions régulières de matières premières vers l’Europe et l’Amérique », a déclaré Francisco Franca, Président du Conseil d’administration de Lobito Atlantic Railway (LAR).

La cargaison a été transportée depuis Kolwezi par un train exploité par Lobito Atlantic Railway, démontrant ainsi l’efficacité de cette nouvelle route commerciale vers les marchés internationaux pour les minéraux et métaux produits dans la ceinture de cuivre congolaise.

En République Démocratique du Congo (RDC), le corridor de Lobito suscite un grand espoir chez les opérateurs miniers de la ceinture cuivre-cobalt, qui voient dans cette nouvelle route un moyen d’évacuer rapidement leurs produits à un coût réduit. Connecté au réseau ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), le chemin de fer de Lobito couvre près de 1300 km jusqu’à l’Angola et pourrait bientôt s’étendre jusqu’au nord de la Zambie, grâce à des investissements américains et européens.

La RDC deviendra propriétaire à 100% de la société pétrolière SEP Congo d’ici décembre 2025

La République démocratique du Congo deviendra propriétaire à 100% de la société de logistique pétrolière SEP Congo d’ici décembre 2025. Cette annonce a été faite par le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, à l’issue d’une visite d’inspection des installations de la société le 20 août 2025. Actuellement, l’État congolais détient 40% des parts de SEP Congo, mais à compter du 31 décembre 2025, il en prendra le contrôle total. Le ministre a souligné l’importance de cette transition pour que cette entreprise stratégique serve pleinement les intérêts du pays.

Jean-Lucien Busa a assuré que toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir la continuité des activités de SEP Congo et la préservation des actifs de l’État pour les générations actuelles et futures. Les dirigeants de SEP Congo ont, quant à eux, exprimé leur besoin de soutien de la part du ministère du Portefeuille pour assurer le bon fonctionnement de la société, qui joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en produits pétroliers à travers tout le territoire congolais depuis plus de 70 ans.

Lancement des conférences budgétaires 2025 à Kinshasa

Les travaux des conférences budgétaires pour l’année 2025 ont été officiellement lancés ce lundi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. C’est le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji, qui a donné le coup d’envoi de ces importantes discussions.

«Les huit journées d’intenses travaux programmés dans le cadre des conférences budgétaires 2025 me convainquent de la nécessité pour le Gouvernement de porter un regard bienveillant sur toutes les initiatives sectorielles qui vont dans le sens des priorités de 2025 dudit programme d’actions», a déclaré le ministre Aimé Boji lors de son discours inaugural.

Ces assises sont cruciales, car elles détermineront les prévisions budgétaires de l’exercice 2025. Elles devront également tenir compte de la nouvelle gouvernance instaurée par le Président de la République. Celle-ci prône la poursuite de la mise en œuvre de grands projets tels que le Programme de développement local à la base des 145 territoires (PDL-145T), la couverture santé universelle et la gratuité de l’enseignement primaire, comme l’a précisé le ministre d’État.

 

Afreximbank accorde une facilité de 100 Millions de dollars à Rawbank pour stimuler le commerce en RDC

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a signé un accord pour une facilité de financement du commerce de 100 millions de dollars américains en faveur de Rawbank, visant à accroître les flux commerciaux à destination et en provenance de la République démocratique du Congo (RDC). Cet accord, annoncé lors des assemblées annuelles d’Afreximbank (AAM2024), constitue la plus grande facilité de financement du commerce jamais fournie par Afreximbank à une banque commerciale en RDC.

Haytham Elmaayergi, vice-président exécutif de la Banque de commerce mondial d’Afreximbank, a souligné l’importance de cette facilité pour le développement économique de la RDC. « Nous sommes très heureux de déployer cette importante installation en RDC pour soutenir un partenaire aussi stratégique que Rawbank », a-t-il déclaré. Il a ajouté que ce partenariat renforcerait les capacités de financement du commerce de Rawbank, contribuant ainsi à réduire la pression sur la balance des paiements du pays et à libérer le potentiel du commerce intra-africain et mondial.

Didier Tilman, vice-président du développement commercial de Rawbank, a exprimé sa satisfaction lors de la cérémonie de signature. « Aujourd’hui marque une étape importante pour Rawbank et pour la République démocratique du Congo. Cet accord avec Afreximbank représente une injection substantielle de capitaux et un témoignage de la confiance placée dans Rawbank », a-t-il affirmé.

La facilité AFTRAF d’Afreximbank est conçue pour offrir des services de confirmation commerciale et des garanties, tout en contrant la tendance des banques internationales à réduire ou retirer leurs lignes commerciales vers les banques africaines. Ce soutien est crucial pour le développement économique de la RDC et pour faciliter le commerce dans la région.

L’AAM2024 se déroule parallèlement au troisième Forum sur le commerce et l’investissement d’Africaribbean (ACTIF2024) et se terminera le 15 juin.

La 19ème édition de la DRC Mining Week à Lubumbashi

La 19ème édition de la DRC Mining Week se tiendra à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, du 12 au 14 juin 2024. Cet événement est un rendez-vous incontournable de l’industrie minière en République Démocratique du Congo et en Afrique.

Sous le thème « Donner la priorité aux opérations et la transformation locale en RDC », cette édition mettra en avant les pratiques minières durables et la transformation locale, avec pour objectif de renforcer la position de la RDC en tant que destination minière de premier plan. Samukelo Madlabane, Directeur événementiel du Groupe VUKA, a souligné que cet événement rassemblera la crème de l’industrie minière congolaise, des personnalités et décideurs politiques ainsi que des investisseurs, pour « s’engager, collaborer et façonner l’avenir de l’exploitation minière en RDC et au-delà ».

Les discussions de cette année porteront sur des solutions concrètes pour minimiser l’empreinte environnementale de l’exploitation minière et maximiser les retombées positives pour les communautés locales. Face à un déficit énergétique croissant, les participants réfléchiront également aux investissements nécessaires dans le secteur de l’énergie pour soutenir l’industrie minière.

La DRC Mining Week 2024 représente une opportunité unique pour les professionnels de l’industrie de se tenir informés des dernières tendances et opportunités du secteur. Cet événement favorise la mise en relation, la conclusion d’affaires et contribue activement à l’avenir de l’exploitation minière en RDC.

 

L’Union Européenne s’engage pour la transparence dans le secteur Minier de la RDC

Le 9 mai, la délégation de l’Union européenne en République Démocratique du Congo s’est activement impliquée à Kinshasa pour orienter en faveur de la RDC le protocole d’accord sur les minerais signé avec le Rwanda en février.

Cet accord, conclu le 19 février à Kigali, vise à valoriser l’exploitation des minéraux par le Rwanda. L’Union Européenne souligne qu’il contribuera à garantir un approvisionnement durable en matières premières, notamment en matières premières critiques.

Peu après sa signature, le président congolais Félix Tshisekedi a critiqué cet accord, le qualifiant d' »ignominie », alors qu’une rébellion soutenue par le Rwanda sévit dans l’est de la RDC depuis plus de deux ans.

Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur de l’Union européenne en RDC, a reconnu que l’UE aurait dû mieux expliquer ou faire preuve de plus de sensibilité dans ce dossier, qui a affecté la perception des Congolais à l’égard de l’Europe.

Cependant, il a souligné que l’UE travaille avec le gouvernement congolais pour que le protocole d’accord avec le Rwanda, axé sur la transparence et la traçabilité des minerais, bénéficie à la RDC. Il a également insisté sur l’importance pour la RDC, en tant que principale source de minerais, de bénéficier d’une meilleure transparence dans le marché des minerais.

Avant cet accord avec le Rwanda, l’UE avait signé avec la RDC un partenariat sur les chaînes de valeur durables des matières premières critiques et stratégiques. Berlanga Martinez a exprimé son impatience quant à la formation du nouveau gouvernement congolais et a réaffirmé la volonté de l’UE de collaborer avec la RDC pour promouvoir la transparence dans le secteur minier ainsi que dans d’autres domaines.

Umicore et STL 1 signent un partenariat exclusif pour le recyclage du germanium en RDC

Umicore et STL 1, filiale de la Gécamines, ont conclu un accord de partenariat exclusif à long terme pour le recyclage du germanium sur le site de résidus Big Hill 2 à Lubumbashi, en RDC. Cette collaboration vise à optimiser la valorisation des concentrés de germanium et à garantir un approvisionnement fiable pour les applications technologiques de haute qualité.

STL exploite depuis des années les résidus de Big Hill pour divers métaux, dont le germanium. Avec sa nouvelle installation hydrométallurgique, elle cherche à maximiser la valeur des concentrés de germanium sur place. Umicore, fort de son expertise en raffinage et recyclage des métaux non ferreux, accompagnera STL dans cette démarche.

Les premiers volumes de concentrés de germanium seront raffinés par Umicore dès le dernier trimestre 2024, avec une augmentation ultérieure de la capacité d’extraction de STL. Pour Umicore, cet accord diversifie ses sources d’approvisionnement en germanium, tandis que STL bénéficiera de son expertise pour optimiser son schéma de traitement et garantir une production constante de germanium, tout en respectant les normes ESG les plus strictes.

Mathias Miedreich, PDG d’Umicore, souligne l’importance de cette collaboration dans le cadre de leur modèle économique circulaire, valorisant ainsi les déchets historiques et contribuant au développement local et à l’acquisition de nouvelles compétences.

Guy Robert Lukama, Président de la Gécamines SA/STL, affirme que ce partenariat s’inscrit dans la vision de Gécamines de devenir un acteur majeur dans le traitement des minéraux stratégiques, créant ainsi des emplois et des opportunités pour les communautés locales.

Grant Dempsey, directeur général de STL, met en avant les avantages économiques et environnementaux de cette collaboration, soulignant son impact positif sur l’emploi, les compétences et la croissance économique régionale.

Enfin, le Partenariat pour la sécurité des minéraux (Mineral Security Partnership, MSP) se félicite de cette collaboration, soulignant son importance pour sécuriser et diversifier les chaînes d’approvisionnement en minerais critiques et renforcer le rôle de la RDC dans le traitement de ces minerais.