Ce lundi 7 octobre 2024, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a assisté à l’ouverture de la toute première session extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des comptes, tenue au Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa. Cet événement, marquant une étape cruciale dans la gestion de la carrière des hauts magistrats, intervient conformément à la loi organique de 2018.
Dans son discours inaugural, Jimmy Munganga, Premier Président de la Cour des comptes, a souligné l’importance de cette assemblée générale extraordinaire. Quatre points majeurs seront abordés au cours de cette session, notamment le recrutement de nouveaux magistrats, la célébration du départ à la retraite de ceux mis à l’honneur par des ordonnances présidentielles, ainsi que la promotion des hauts magistrats. Une attention particulière sera également portée à la mise à la retraite des magistrats ayant atteint l’âge de 70 ans.
Jimmy Munganga a exprimé sa gratitude envers le Président Tshisekedi pour son engagement à soutenir les institutions de contrôle, telles que la Cour des comptes, dans leur lutte contre la corruption et d’autres fléaux comme le détournement, le favoritisme, et le blanchiment d’argent. Cet engagement, a-t-il rappelé, est essentiel pour garantir la bonne gouvernance et l’assainissement des finances publiques en RDC.
Créée en 1987, la Cour des comptes avait connu une longue période d’inactivité. Cependant, grâce à l’impulsion du Président Tshisekedi, elle a retrouvé son dynamisme en 2022. En réaffirmant son soutien à cette institution stratégique, le chef de l’État renforce la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques du pays.
Les résolutions adoptées au cours de cette session extraordinaire seront transmises à l’Assemblée nationale pour avis consultatif avant leur promulgation par le Président Tshisekedi. Cet événement témoigne d’un véritable tournant dans l’histoire de la Cour des comptes, laquelle s’inscrit désormais parmi les piliers incontournables de la bonne gouvernance, au même titre que l’Inspection générale des finances (IGF).
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