RCA : les élections auront bien lieu le 27 décembre 2020

C’est une affirmation des responsables de l’institution chargée d’organiser les élections pour rassurer les centrafricains.

Au cours d’une audience accordée aux présidents des institutions de la République le 3 septembre, par le président Touadera, les responsables de l’institution chargée d’organiser les élections dissipent les doutes. Les élections présidentielles et législatives en RCA auront bien lieu le 27 décembre 2020.

Le Président de la République, Faustin Archange Touadera, a réuni tous les présidents des institutions de la République la semaine dernière à son palais. Ces institutions sont la Cour Constitution, la Haute Cour de Justice, le Conseil Économique et Social, le Haut Conseil de la Communication, l’Autorité Nationale des Élections, et la Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance.

Il s’agit pour ces hautes autorités de se pencher sur la tenue des élections dans le délai prévu dans le chronogramme électoral défini par la Cour Constitutionnelle.

Le médiateur centrafricain, Jacques Mbosso, a fait savoir à la presse présidentielle que cette rencontre de haut niveau a permis à la Présidente de l’Autorité Nationale des Élections de rassurer tous les autres Présidents des Institutions Républicaines sur le respect du délai constitutionnel des élections couplées du 27 décembre 2020.

L’ANE, institution en charge de l’organisation des élections en RCA, maintient cette date prévue. Il faut noter que l’institution est en train de boucler les opérations de l’enrôlement des élections sur la liste électorale.

Ces opérations, s’il faut le souligner, ont connu quelles que difficultés. Mais, cela n’empêcher pas l’institution de tenir les élections dans le respect de la date fixée.

RCA : Michel Djotodia reçu par Faustin-Archange Touadéra

L’ex-président dit s’être entretenu avec le président de la République Touadéra de sa volonté « d’œuvrer en faveur de la consolidation de la paix ».

L’ex-président centrafricain Michel Djotodia a été reçu par le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra ce lundi 7 septembre dans l’après-midi. Officiellement, il s’agit d’une visite de courtoisie. Michel Djotodia est rentré samedi dernier après plus de six ans d’exil au Bénin. Cette fois-ci définitivement, a-t-il indiqué. Il dit s’être entretenu avec le président Touadéra de sa volonté « d’œuvrer en faveur de la consolidation de la paix ».

La rencontre entre les deux hommes aura duré trois quarts d’heure. En sortant, Michel Djotodia a tenu à marquer son soutien aux autorités. « Je convie tout le monde, tous les Centrafricains à s’unir et à soutenir l’effort de paix du gouvernement, afin d’aller aux élections dans un climat d’apaisement », a-t-il indiqué devant la presse.

À quatre mois de la présidentielle, se dirige-t-on vers une alliance entre l’ancien président et le parti au pouvoir ? « Une alliance n’est pas à l’ordre du jour », affirme un de ses proches, Idriss Salao. « Pour l’instant, la priorité est la paix dans le pays, son ambition personnelle viendra après », ajoute ce dernier.

Rencontre avec les groupes rebelles

D’ailleurs, précise-t-il, Michel Djotodia compte se rendre dans le nord pour y rencontrer les groupes rebelles et comprendre pourquoi les violences continuent, malgré un cessez-le-feu signé l’année dernière. Avant d’affirmer qu’il s’agit d’une initiative personnelle.

La presse centrafricaine croit savoir que Michel Djotodia est rentré au pays à l’invitation de la présidence et pour soutenir la candidature du chef de l’État, auquel il apporterait les voix du nord-est. « Non, il n’y a pas de discussion, ni de contrat entre les deux hommes », répond un porte-parole du parti au pouvoir.

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA : vers une réappropriation des repères perdus

La remise du trophée de reconnaissance par le Chef d’Etat-major des Armées, le Général de division Zéphirin Mamadou au Président Faustin Archange Touadera à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la RCA, acquise dans la douleur en août 1960, se présente comme une pierre angulaire qui vient consolider la fondation de la restructuration des Forces Armées Centrafricaines (FACA) amorcée après le 30 mars 2016.

Une nouvelle ère s’impose

Chose promise, chose due. Décidément, la promesse du Président FAT à redonner à l’armée nationale toute ses lettres de noblesse qui se concrétise indubitablement par un défilé militaire mérité. Ce défilé marque une nouvelle ère pour la reconquête de la souveraineté de la République Centrafricaine.  Il se présente aussi comme une phase importante dans la redynamisation de l’armée nationale qui a subi des humiliations dans des moments tumultueux de l’histoire.

Aujourd’hui, nul ne peut contredire que des nombreuses innovations ont été apportées pour rompre avec les vielles pratiques du passé qui se situent aux antipodes des règlements régissant le fonctionnement de l’armée et ont permis l’amélioration des conditions de vie et le rajeunissement des troupes.

Des infrastructures militaires notamment celles du Camp Leclerc de Bouar, Camp Kassaï, le centre de formation Professionnelle et de Reconversion (CFPR), Centre d’instruction et d’entrainement qui sont belle-lurette l’ombre d’elles-mêmes ont été réhabilitées sur le leadership du Président Faustin Archange Touadera. Des armureries ont été construites ainsi qu’une nouvelle base logistique militaire en cours de construction à PK 22 sur la route de Damara.

Par ailleurs, en l’espace de 4 ans, les hommes en uniformes reçoivent des entrainements et formation musclée  en interne et à l’externe puis des équipements non létaux et létaux, des engins de travaux de génies et manutention. A cela s’ajoute un parc automobile reconstitué avec des véhicules tout neuf facilitant ainsi la mobilité de la troupe. Ce qui leur permet de faire preuve de capacité incomparable en matière de la reconquête progressive de l’ensemble du territoire.

Toute cette réforme structurelle de l’administration militaire qui n’est qu’une partie  visible de l’iceberg est la conséquence positive des lois de programmation militaire promulguées en 2017 dans le cadre des Reformes du Secteur de Sécurité.

Une armée qui se réconcilie avec elle-même

Surmontée des insignes des FACA, de la Gendarmerie nationale et de la police, ce trophée militaire est une marque de confiance que le Chef d’Etat-major veut placer dans la réconciliation de mémoire laquelle se veut rétablir la vérité historique.   Le dénominateur commun que cela comporte est la détermination et l’engagement de l’armée nationale à soutenir les autorités dans cette nouvelle ère.

Ce trophée sémantiquement plein de quintessence linguistique, il symbolise une nouvelle armée centrafricaine qui se réconcilie avec elle-même, et qui refuse d’être au service d’un seul individu ou d’une région et s’abstient également de s’inscrire sur la poubelle de l’histoire. Elle est désormais apolitique, représentative, équipée, disciplinée et professionnelle.

Une armée de garnison à l’opposée de certains régimes défunts où  la déliquescence de la grande muette a atteint son paroxysme. Il s’agit là dans cette perspective de rassurer le Pr FAT que l’armée nationale est celle dévouée pour protéger le sol de ses ancêtres qui jouissent d’une grande richesse à plus de 400 indices miniers.

La RCA dispose une  FDS qui fait le choix des armes  et de donner sa vie pour que le patriote civil vive en quiétude.  Le citoyen à travers ce trophée qui marque la rupture  doit avoir confiance en son armée,  aujourd’hui  aguerrie et capable d’assumer ses missions régaliennes. Elle représente un refuge qui n’inspire pas crainte comme par le passé où la violence des droits de l’homme est érigée en mode de gouvernement.

La symbiose entre l’armée et le citoyen est une force puissante d’un pays.  Bref, l’adhésion du Chef d’Etat-major des Armées à la réconciliation de mémoire engagée après le retour à l’ordre constitutionnel revêt ainsi l’importance et la délicatesse de la mission de l’armée centrafricaine qui jouit d’une puissance constante et la qualité de défendre sa patrie de tout danger.

La priorité accordée à la grande muette est un grand privilège et une charge de servir le pays avec loyauté dans la discipline. Une armée soutenue par son peuple  est celle qui est toujours victorieuse sur le monde des ténèbres quelque soient les épreuves et leur durée.  La réappropriation des repères perdus, initiée par le chef d’Etat-major des Armées est un travail de longue haleine qui nécessite des patiences pour la République centrafricaine qui revient aujourd’hui de loin.

Retenons au passage qu’à travers ce trophée de grande noblesse, le Chef d’Etat-Major des Armées, Général de division Zéphirin MAMADOU doublement est conscient de l’immensité de défis qui attendent désormais l’armée nationale.

Pour cela, il compte sur son carnet d’adresse élargie à travers les partenaires entre autres la MINUSCA, l’EUTM-RCA, la Russie, la Chine et la France etc et surtout ses expériences d’ancien ministre de DDR, président du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications pour mener le bateau à bon port.

RCA : le respect du calendrier électoral évitera une « impasse politique »

C’est une déclaration du président Faustin Archange Touadera, lors de son discours au peuple le 13 août, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Centrafrique.

Ce 27 décembre 2020, se tiendront en république centrafricaine, les élections présidentielles et législatives. A l’opposition, certains proposent un glissement du de la date des élections. Un glissement du calendrier électoral mènerait vers une impasse politique. C’est du moins ce que pense le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera. Pour lui il faut tenir les élections dans les délais constitutionnels. Il s’est exprimé le 13 août dernier, à l’occasion des 60 ans d’indépendance de son pays.

Les élections auront bel et bien lieu en Centrafrique, du moins tout semble ne pas indiquer le contraire.

« Nous devons relever le défi d’un glissement du calendrier électoral qui, dans la situation que traverse notre pays, nous mènerait vers une impasse politique et un vide constitutionnel aux conséquences imprévisibles », a déclaré le chef de l’Etat centrafricain.

Afin d’éviter un climat politique inquiétant, le président Touadera rassure sur la tenue des élections groupées à la bonne date.

« Je puis vous assurer de ma ferme volonté et de celle du Gouvernement d’organiser, avec l’appui des partenaires et des pays amis, des élections crédibles, libres et inclusives sur toute l’étendue du territoire national dans les délais prévus par la Constitution afin de consolider l’ancrage démocratique amorcé en 2016 », a-t-il rassuré.

Il faut dire du côté de l’Autorité Nationale des Élections (ANE) les opérations électorales se poursuivent normalement.

RCA-Présidentielle : les Peuls apportent leur soutien à la candidature de Touadera

Les membres du bureau du Conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature de Faustin Archange Touadera à la présidentielle de décembre 2020.

La présidentielle en Centrafrique se tiendra en décembre 2020. Plus que quelques mois et les centrafricains devront décider de qui est ce qu’ils veulent à la tête de leur pays. Les clans et alliances se forment, les tours se resserrent. Les membres du bureau du conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature du Président Faustin Archange TOUADERA à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Ils se sont exprimés à travers un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Dans ledit communiqué, le bureau du conseil indique que ce comité du soutien à la candidature du chef de l’État est composé comme suit :

Président : Lamido issu bi Amadou, Lamido de Bouar et Baoro.

Vice-président : Lamido  Amadou Farikou, Lamido de Gaudrot Besson( Baboua).

2e vice-président : Lamido Bachirou Bi Amadou, Lamido de Niem-Yelewa.

3e vice-président : Lamido Idriss bi Maloum,  Lamido de Ourodjafoun (Ouaka).

4e vice-président : Lamido Ousmane bi Zaiga, lamido de Pombolo (Basse Kotto).

Rapporteur général : oussoumanou Aliou, conseillé politique et Diplomatique.

Conseillers: le Maire de la Commune d’élevage de Ombella mpoko, le Maire de la Commune d’élevage de Ewou (bas koto).

Le maire de la Commune d’élevage de tombolo ( Mbomou)

Membres: tous les chefs traditionnels peuls centrafricains de 2e et 3e degré, les Ardo et Kassala, les Présidents des FERGEC FNEC et FELGIP.

Ce Comité entend également apporter son soutien aux candidats des élections législatives qui seront engagés à soutenir le Président Touadera à l’élection présidentielle, quels que soient leurs partis politiques.

Notons que, ce soutien indéfectible des Peuls à la candidature du chef de l’État intervient au moment où de nombreux observateurs nationaux et internationaux soupçonnent le chef de l’État d’avoir signé un deal avec les groupes armés, auxquels on peut citer le mouvement 3R, dirigé par  Abass Sidiki, un récalcitrant peul camerounais qui se disait demi-frère du chef de l’État, et l’UPC dirigée par Ali Darassa, un Peul nigérien installé en République centrafricaine.

Il est important de rappeler que les Peuls représentent moins de 2% de la population centrafricaine.

RCA: réouverture des lieux de culte

Le président Faustin Archange Touadéra a annoncé, vendredi 12 juin, l’obligation du port du masque dans les lieux publics mais aussi l’assouplissement des règles, édictées le 26 mars dernier, pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Parmi ces mesures, la réouverture des lieux de culte était très attendue.

Hervé, masque en tissu sur le visage, attend sur le parvis de la cathédrale. « Comme on a dit qu’il y avait la reprise des églises aujourd’hui, je suis venu exprès à la cathédrale, explique-t-il. À ma grande surprise, pour l’instant je vois que la porte n’est pas encore ouverte mais bon, on attend. Comme la messe doit commencer à 9h30, on va attendre jusqu’à 9h30 pour voir ce qu’il se passe. »

Hervé se dit également très content que le président ait annoncé la reprise du culte : « Pour nous qui sommes chrétiens, ça fait trois mois que nous avons été sevrés, entre guillemets, de pouvoir nous rendre ici, à l’église et le message du chef de l’État, avant-hier, a été une grande joie. On s’attendait même à ce qu’il y ait beaucoup de monde. C’est pour ça que je suis venu avec 30 minutes d’avance », ajoute-t-il.

Les cloches sonnent mais la porte reste fermée. À la cathédrale, on précise ne pas être prêt pour rouvrir, dès ce dimanche. Une petite quarantaine de personnes s’espacent alors au pied du monument pour suivre la messe, grâce à des hauts parleurs. Nancy est parmi les fidèles.

RCA : 87,5 milliards FCFA mobilisés pour les infrastructures routières

A l’occasion du 4e anniversaire de son investiture à la magistrature suprême, le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a présenté, le 30 mars, son bilan sur l’État de nation.

Élu le 30 mars 2016, Faustin-Archange Touadéra a fait de la modernisation des infrastructures routières l’un de ses chantiers prioritaires. Ainsi, en quatre années d’exercice, il se targue de plus de 87,54 millions FCFA d’investissement dans le secteur, la grande partie ayant été mobilisée auprès des partenaires internationaux.

« Sur le budget national, le gouvernement a financé les travaux de voiries urbaines bitumées à Bangui dont le coût total est de 2,40 milliards FCFA ; des travaux de routes en terre rebâties pour un coût total de 530 millions FCFA, et de pistes rurales pour 2,83 milliards FCFA dont les travaux sont réalisés à 75% ; ainsi que des ponts consolidés pour 100 millions FCFA », affirme-t-il. Le gouvernement a par ailleurs procédé au bitumage de la route Ngaragba – Camp Kasaï et la réhabilitation de la route Kassaï – Boy Rabe.

Les grands axes routiers hors de la capitale ont également retenu l’attention de son mandat en cours. « Le gouvernement a obtenu un financement extérieur d’un montant de 81,68 milliards FCFA pour réaliser des travaux de réhabilitation de routes en dehors de Bangui, y compris le pont de Bamingui, l’axe Baoro – Bouar et les travaux de connectivité. »

Afin de poursuivre les chantiers en cours et mener à bien sa dernière année de mandat, le président Touadéra appelle à la « mobilisation pour relever les défis qui se posent à nous avec acuité. Le pays est en marche, il est fréquentable, mais nous devons tenir le cap », car « la moindre rechute sera fatale pour nous. J’en appelle à votre sens de patriotisme pour préserver les acquis ».

RCA : Touadéra inaugure les locaux rénovés de la télévision nationale

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir.

La télévision nationale retrouve son siège historique sur l’avenue des martyrs. A l’abandon depuis plusieurs années, lundi 2 mars, les locaux rénovés ont été officiellement inaugurés par le président Touadéra qui souhaite s’appuyer dessus pour la vulgarisation de l’accord de paix ou encore pour la diffusion des informations officielles.

Une régie et un plateau télévisé flambant neuf. Le président Touadéra se plie à l’exercice du fond vert. Pour le directeur général de Télé Centrafrique, Alfred Ngoe-Bengue, tous ces travaux représentent une grande avancée.

« D’abord la qualité du son et de l’image et ensuite la vitesse de transmission. Vous savez par le passé tout était analogique, on utilisait le matériel vétuste. Ça faisait qu’à la réception on ne suivait pas bien. Nous sommes maintenant à jour. 100% d’équipement numérique des équipements en interne de dernière génération. »

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir. L’opposition se plaint déjà d’y avoir peu accès.

« La télévision, l’audiovisuel est un outil important pour la République centrafricaine surtout en cette période, estime le président Faustin-Archange Touadéra. Il fallait que la voix ou les voix autorisées puissent être écoutées par nos populations. Vous savez qu’en ce moment il y a beaucoup de désinformation il y a des fake news donc il faudrait qu’on arrive à parler, à donner les bonnes informations, les informations vraies. Il n’y a que par la télévision nationale ou la radio nationale que nous pouvons passer ces informations. »

La radio nationale est diffusée depuis quelques semaines dans les régions comme à Berberati, Obo ou Bouar. La couverture régionale de la télévision devrait suivre prochainement.

RCA : un hommage rendu au contingent rwandais de la Minusca

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera a rendu, le 14 février, un hommage « grandement mérité » aux éléments du contingent rwandais en fin de mission dans ce pays.

Les médailles décernées par le chef de l’Etat aux éléments du contingent rwandais de la Minusca trouvent leur sens dans les services que ces derniers ont rendus à la République Centrafricaine. Durant leur mandant de douze mois dans ce pays, ces derniers ont œuvré dans la protection des institutions républicaines et de la population centrafricaine. Dans son allocution, le major Vincent Ntazinda, commandant de la Force du contingent Rwandais, a remercié le président Touadera pour avoir décerné aux Forces de Défense du Rwanda les médailles d’honneur pour les services rendus à la République Centrafricaine dans le cadre de leur mission.

Le commandant a fait savoir que ses éléments ont eu la chance « unique » parmi les forces de la Minusca d’avoir la confiance d’assurer la protection du président de la République. Les Forces rwandaises, dans le pays, a-t-il poursuivi, « sont déterminées à soutenir le continent africain. La visite d’amitié du président rwandais, le 15 octobre 2019 à Bangui, s’inscrit dans le sens de l’affirmation de son soutien au rétablissement de la sécurité dans ce pays ».

Le lieutenant-colonel, Vincent Ntazinda a en outre ajouté que « le contingent rwandais accepte les distinctions offertes par le président Touadera avec beaucoup de respect et d’honneur ». Fort de leur expérience du passé, marqué par le génocide de 1994, l’unité du contingent rwandais a été responsable, durant leur séjour du troisième et du cinquième arrondissement de Bangui. Cette responsabilité sécuritaire leur a permis de mener des activités en faveur des populations de ces localités.

Selon le commandant de la Force du contingent rwandais, la cohabitation avec les populations de ces arrondissements leur a permis de « se servir de la mauvaise expérience du passé qui a conduit au génocide des Tutsi au Rwanda, en maintenant la neutralité entre la communauté chrétienne et musulmane ». Cette prise de position, dit-il, a permis d’éviter un affrontement entre ces deux communautés durant toute l’année 2019.

Outre des actions communautaires en faveur des populations de deux arrondissements cités ci-dessus, le contingent rwandais s’est aussi occupé des habitants de l’Ile de Singe, affectés par les dernières inondations à travers des aides multiformes. Le commandant de la Force du contingent rwandais a rappelé qu’en plus de servir sous la bannière les Nations unies, les dirigeants rwandais enseignent à leurs soldats de vivre et de servir les autres africains de manière « humaine et fraternelle ».

Enfin, le Major Vincent Ntazinda a remercié le président de la République et le gouvernement centrafricain pour « la solidarité, l’unité » dont le contingent rwandais a fait montre durant son séjour dans ce pays.

RCA : François Bozizé sort de son silence

L’ancien président François Bozizé s’est adressé pour la première fois à la presse lundi 27 janvier.

Malgré plusieurs apparitions publiques, l’ancien président revenu au pays (mi-décembre 2019) après presque 7 ans d’exil était resté en retrait et discret. C’était un silence dans l’attente de sa rencontre avec le président Faustin Archange Touadéra, un ancien du parti KNK de Bozizé, et même ex-Premier ministre de ce dernier. La rencontre a eu lieu finalement il y a quelques jours et François Bozize s’est exprimé publiquement dans le cadre d’une conférence de presse.

Une première prise de parole pour d’abord s’excuser « Encore une fois, pour toutes les erreurs commises de ma part et pour les torts commis aux uns et aux autres et qui auraient pu résulter de mon action à la tête du pays, je demande solennellement pardon en ce jour. Je prie le peuple centrafricain de croire que je n’ai jamais fait du mal intentionnellement à aucun de mes compatriotes et je prie pour que ces quelques mots puissent contribuer à l’apaisement de leur cœur. »

« De très graves accusations »

François Bozizé assure respecter l’accord de paix même si, selon lui, il faudrait lui insuffler une nouvelle énergie. « Je suis rentré dans un esprit d’apaisement et de recherche de paix contrairement à ce qu’une certaine propagande s’est évertuée à répandre ces derniers jours. Je ne suis pas venu chercher querelle à personne. Je ne suis pas non plus venu fomenter un quelconque complot pour créer le trouble en République centrafricaine. Ce sont d’ailleurs de très graves accusations portées à mon endroit ainsi qu’à celui de mes proches collaborateurs et cela ne restera pas sans conséquence. »

Un mandat d’arrêt centrafricain court contre l’ancien président renversé en 2013, et François Bozizé, toujours sous sanction des Nations unies, compte demander une levée de ces dispositions qu’il juge injustes. Sur la question de sa possible candidature à l’élection présidentielle de décembre prochain, François Bozize affirme que le moment n’est pas venu de se déclarer ou non.  Son parti, le KNK, réuni en congrès, se prononcera sur les candidatures.

RCA : tête à tête entre Bozizé et Touadera

La rencontre entre les deux hommes aura lieu au palais de la renaissance, sans la présence des médias.

Le tête-à-tête entre le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, et le président fondateur du parti KNK, l’ancien Président de la République François Bozizé  aura lieu ce mardi 21 janvier, a-t-on appris de source concordante proche de la Présidence de la République.

D’après la même source, le tête-à-tête entre les deux hommes aura lieu au palais de la renaissance, sans la présence des médias, et non dans un lieu public comme souhaite le parti KNK (Kwa-Na-Kwa) qui avait fait la demande d’audience au nom de son leader François Bozizé. Pour l’heure, on ignore à quelle heure l’entretien entre les deux hommes aura lieu à Bangui, mais une autre source au sein du parti KNK parle de cet après-midi, sans préciser si l’ex-chef de l’État sera accompagné par ses trente gardes du corps qu’il avait sollicités auprès de l’état-major des armées.

Rappelons que depuis son retour d’exil ougandais le 15 décembre dernier, l’ancien président de la République François Bozizé avait manifesté son désir de rencontrer son ex-Premier ministre, Faustin Archange TOUADERA, devenu à son tour Président de la République depuis 2016. Mais des conditions posées au préalable de part et d’autre font que les deux personnalités ne se sont pas rencontrés, et les tensions ne cessent de monter entre le pouvoir de Bangui et le parti KNK qu’il accuse de préparer un coup d’État.

RCA : six experts chinois de l’agriculture décorés

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a décoré dimanche six experts chinois de l’agriculture à l’occasion de la célébration à Bangui du 61e anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine (RCA).

Les six experts de la Juncao, une technique agricole d’origine chinoise, ont ainsi reçu les insignes de l’Ordre de la reconnaissance centrafricaine. En particulier, l’inventeur de la Juncao, Lin Zhanxi, a été promu Commandeur.

En mars dernier, Lin et son équipe sont venus en RCA pour transférer gratuitement aux agriculteurs centrafricains la technique de Juncao, terme associant les mots chinois pour « champignon » et « herbe ».

Il s’agit d’une sorte d’herbacée géante permettant de faire pousser des champignons rapidement. Populaire dans une dizaine de pays en développement, cette technique a pour objectif principal de garantir la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté.
Grâce à ce savoir-faire chinois, beaucoup d’agriculteurs centrafricains ont cultivé avec succès des champignons de diverses espèces. Le président Touadéra a même dégusté ces champignons, disant les avoir beaucoup aimés.

La population centrafricaine est toujours la première bénéficiaire de la coopération avec la Chine, avait affirmé en mars Touadéra, se félicitant de voir ces champignons arriver dans l’assiette des Centrafricains.

La technique de Juncao contribue aussi à la lutte contre la désertification, au développement de l’élevage et même à la production d’électricité, d’après les experts chinois, soulignant que la coopération technique sino-centrafricaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des huit initiatives majeures de la coopération entre la Chine et l’Afrique telles que définies lors du sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Centrafrique : de nouveau locaux pour l’Autorité nationale de l’aviation civile

L’Autorité nationale de l’aviation civile centrafricaine (ANAC) et la Société de développement des infrastructures aéroportuaires de Centrafrique (SODIAC) ont un nouveau local.

Selon L’Agence centrafricaine de presse, Faustin-Archange Touadéra, le président de la République centrafricaine, a inauguré le lundi 4 novembre 2019 le nouveau bâtiment devant abriter les services des deux institutions parapubliques. Le bâtiment qui porte les initiales des deux entités est logé au sein de l’aéroport international de Bangui M’Poko.

L’infrastructure, d’un coût total de plus d’un milliard FCFA, a été financée sur fonds propres de l’Etat. Construit sur une superficie de 4 500 m2, l’édifice de deux étages comporte une salle de conférence et 54 bureaux. En attendant son déménagement vers ses nouvelles installations, les services de l’ANAC restent provisoirement logés au ministère des Transports et de l’Aviation civile.

Pour le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Djoubaye Abazen, l’ANAC et la SODIAC permettent au système de l’aviation civile national d’améliorer son taux de conformité aux normes et aux pratiques standards recommandées par l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). D’où la nécessité de les doter d’équipements à la hauteur de leurs tâches respectives.

Le ministre a profité de l’événement pour annoncer les constructions prochaines d’une nouvelle tour de contrôle, d’une nouvelle caserne de pompiers, et d’une installation météorologique.

RCA : Touadéra en visite à Bouar

Le chef de l’Eta s’est rendu à Bouar à l’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Le président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu à Bouar dans le nord-ouest de la Centrafrique ce mercredi. L’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Tenue kaki et casquette jaune, les recrues issues des groupes armés sont alignées, silencieuses. Parmi elles Célia du mouvement Révolution et Justice (RJ) : « On est ici pour la formation des USMS et pour les FACA. Aujourd’hui, nous sommes là pour chercher la paix dans notre pays. On a déposé les armes depuis le 31 mai pour chercher la paix dans notre pays et éviter des problèmes. »

À ses côtés, il y a aussi cet ancien anti-balaka : « On a déposé les armes, parce que maintenant tout est fini. C’est pour cela que l’on a désarmé. Et maintenant, on travaille à la cohésion sociale. »

Deux cent (200) anciens des groupes armés

Ils sont environ 200 éléments issus de différents groupes armés qui vont avec les forces de sécurités et de défenses devoir travailler en collaboration. Ceci sous la supervision de l’état-major de l’armée centrafricaine.

« Je demande donc aux unités spéciales qui vont entrer en service à contribuer à la protection des populations, à renforcer l’ordre public, et à mener les missions de sécurisation des couloirs de transhumance dans le strict respect des principes républicains c’est-à-dire dans l’impartialité et la neutralité », a déclaré solennellement le président Touadéra.

De nombreux défis, notamment logistiques, attendent ces USMS. Déjà, certains membres des groupes armés ont préféré abandonner faute de soutien financier, disent-ils.

Guerengou : le Président lance la culture de champignons

Le président de la République centrafricain, Faustin-Archange Touadéra a annoncé vendredi dernier la technique de culture de champignons dans le village de Guerengou, situé au Nord de Bangui.

Vu la situation économique du pays, le président a choisi ce village comme une localité pilote pour commencer la technique de la culture des champignons, afin de pouvoir répandre la culture dans toutes les localités centrafricaines.

C’est un projet qui tient un grand rôle dans le pays pour la lutte contre la famine et pour une source autosuffisance alimentaire de la population, grâce à la résistance de cette technique de production pendant toutes les saisons en Centrafrique.

Ce projet de la culture de champignons a été réalisé avec la Chine par un accord de partenariat avec le ministère de l’agriculture centrafricain. Environ 60 jeunes centrafricains sont déjà formés en Chine pour apprendre cette technique de culture de champignons, et ils se sont repartis dans toutes les régions de la Centrafrique pour la réalisation de la culture.

Le président centrafricain a rappelé que cette initiative a été prise pour avoir une évolution de la situation économique du pays, et pour sauver la population sous-alimentée.

RCA : le MCU fait un bilan positif du Président Archange Touadera

C’était au cours d’une conférence de presse hebdomadaire du mouvement cœurs unis (MCU) que présidait son porte-parole Evariste Gamana, le 17 septembre 2019.

Il s’est agi pour le porte-parole du MCU de faire le point sur les actions menées par le Président Faustin Archange Touadéra. Notamment la sécurité sur l’étendue du territoire national, des plaidoyers auprès des partenaires internationaux pour le développement de la République Centrafricaine, et certaines actions menées par le MCU.

Pour Evariste Gamana, tous ces déplacements visent à plaider le sort de la RCA auprès des investisseurs à venir en RCA pour enclencher le développement économique et un retour définitif de la paix en Centrafrique.

« Vous savez que le président avait participé à la conférence internationale pour le développement de l’Afrique TICAD, tenue au Japon où il en a profité pour faire quelques plaidoyers notamment dans le cadre de la levée de l’embargo sur les armes centrafricaines. Sans oublier le plaidoyer pour un appui financier pour le développement des secteurs public et privé mais aussi l’appui à la mise en œuvre de l’accord de Khartoum signé le 6 février dernier », a indiqué Evariste Gamana.

Il justifie le tête à tête entre les deux chefs d’Etat centrafricain et français comme une bouffée d’oxygène pour les centrafricains avec l’allègement de l’embargo qui pèse sur les armes en Centrafrique.

« Le président Touadera a estimé que la France pourrait être un soutien important dans le cadre de la levée de cet embargo qui pèse sur la RCA. C’est pourquoi il a profité de cette occasion pour rappeler à Macron que la RCA a de la place pour tous les partenaires dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale. Dans le cadre de la sous-région, nous devons impliquer nos frères dirigeants qui s’y trouvent pour la sécurisation de nos frontières et aussi la libre circulation entre nos concitoyens. Enfin, parlons de Bambari où le président de la République a notamment lancé 7 projets et des travaux de construction dans cette partie du pays », a-t-il dit.

RCA : l’opposition cherche des moyens pour « renverser » le pouvoir

Karim Meckassoua, ex-président de l’Assemblée Nationale de la s’est concerté le mercredi 11 septembre 2019, avec plusieurs partis politiques de l’opposition.

L’objectif de cette rencontre est d’élaborer une stratégie de destitution et de renversement du président Faustin-Archange Touadéra, président actuel de la République Centrafricaine. Les partis de l’opposition cherchent des moyens pour briguer le pouvoir. Cette réunion s’est effectuée au siège du mouvement politique Chemin de l’Espérance.

Les participants tenteront alors d’utiliser les députés pour une signature de motion de censure contre Touadéra, et pour arriver à leurs fins, ils ont mis en place une stratégie.

Mahamat Alkhatim démissionne de ses fonctions de Conseiller spécial à la Primature

Une délégation de la BEAC reçue par le président de la république

La BEAC est venue faire le compte rendu au Président TOUADERA des travaux de la réunion statutaire de la BEAC et la revue du comité monétaire et financier national qui se sont déroulés à Bangui.

Une délégation de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), conduite par Evon MEKOU, vice- gouverneur de ladite institution a été reçue en audience en fin de soirée du 17 juillet 2019, par le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA.

En visite de travail en République Centrafricaine, la délégation de la BEAC est venue faire le compte rendu au Président TOUADERA des travaux de la réunion statutaire de la BEAC et la revue du comité monétaire et financier national qui se sont déroulés à  Bangui.

Pour Evon MEKOU ces réunions ont permis de passer en revue la situation économique et financière de la République Centrafricaine. Une situation financière qui présente des avancées considérables malgré la situation sécuritaire. L’économie centrafricaine, dit-il, continue d’avoir une croissance positive.

Il a conclu que cette rencontre leurs a permis de faire part au Président TOUADERA de leur appréciation et satisfaction et discuter par la même occasion de l’achèvement du programme avec le FMI.

Présidentielle 2020-2021 : le MCU recrute 300 agents rabatteurs à Bangui

Près de 300 agents-rabatteurs du Mouvement Cœurs unis ont été recrutés à  Bangui et à  Bimbo il y a quelques semaines.

Selon le secrétariat exécutif du Mouvement Cœurs uni (MCU), l’objectif principal serait de promouvoir auprès des Centrafricains les actions du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA depuis son arrivée à  la magistrature suprême de l’État.

Parmi les 300 agents-rabatteurs recrutés exclusivement à  Bangui, en raison de 30 par arrondissement et Bimbo, près de ¾ (trois-quarts) vont être envoyés dans les villes de province après leur session de formation au siège du parti à  Bangui.

Justement sur ce point, certains observateurs nationaux se sont soulevés contre le parti présidentiel pour critiquer l’utilisation des fonds de l’État pour payer et former ces agents qui seront exclusivement employés par le MCU. C’est « anticonstitutionnel », concluent-ils.

A en croire un coordonnateur du mouvement Cœurs unis, les rabatteurs, une fois en province, vont devoir se fondre dans la foule comme des agents de renseignements supplétifs pour tenter de soulever des débats dans les bars, des buvettes et au tour de calebasse sur les actions du chef de l’État tout en prenant soin de mentionner avec plus de clarté possible le bon côté de Touadera comme meilleur président de la République que tous ces prédécesseurs.

Exactement comme ils ont fait depuis quelques mois sur les réseaux sociaux, le MCU compte exporter cette méthode soviétique de désinformation dans l’arrière-pays afin de retravailler durement les cerveaux des paisibles citoyens des provinces.

Comme eux-mêmes le disent discrètement, le combat sera dur, voire très dur pour le candidat Touadera aux prochaines élections. Et donc il faut nécessairement employer des méthodes robustes afin d’espérer quelque chose du genre « deuxième tour ».

Alors que l’autorité nationale des élections a des difficultés à  boucler leur budget, on vient d’apprendre aussi que celui du MCU est déjà  bouclé et remis au chef de l’État par le redoutable ministre des Finances Henri-Marie DONDRA.

RCA: les débuts «timides» du programme DDR

Ce sont 34 combattants qui ont rendu leurs armes il y a une semaine.

En Centrafrique, le programme DDR, « désarmement, démobilisation et réinsertion », lancé officiellement en décembre 2018 par le président Faustin-Archange Touadéra, vient de débuter de manière effective sur le terrain, près de cinq mois après la signature de l’accord de paix de Khartoum.

Sous pression depuis les massacres de la région de Paoua, le groupe des 3R du général Sidiki Abbas a été le premier à  procéder au DDR. 34 combattants ont rendu leurs armes il y a une semaine. Ils ont, en contrepartie, reçu notamment une prime de désarmement.

Est venu ensuite le tour du groupe des ex-Seleka du FDPC de Abdoulaye Miskine et des anti-Balakas de l’UFR-Fondamentale mercredi, toujours dans l’ouest du pays. Ce sont respectivement 44 et 20 combattants armés qui ont été démobilisés cette fois.

TOUADERA au 25è anniversaire de la libération du Rwanda

La cérémonie s’est déroulée aujourd’hui au stade Amahoro en présence de cinq chefs d’Etat et de gouvernement africains.

Invité par le Président Paul KAGAME, le Président de la République Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA a pris part à  la cérémonie du 25è anniversaire de la libération du Rwanda. La cérémonie s’est déroulée aujourd’hui au stade Amahoro en présence de cinq chefs d’Etat et de gouvernement africains ainsi que de plusieurs délégations venues du monde entier.

Pour cette grande fête, les rwandais ont rempli ce mythique stade Amahoro de 30000 places pour assister à  la parade militaire des forces de défense et de sécurité rwandaise. C’est d’ailleurs ce célèbre cadre qui a temporairement accueilli et protégé presque 12000 réfugiés en 1994 alors que le Rwanda était en guerre.

Dans son allocution de circonstance le Président Paul KAGAME a rappelé brièvement le passé sombre du Rwanda et s’est vanté de l’unité actuelle de son peuple qui est à  l’origine du développement rapide de son pays. « Les rwandais étaient chosifiés et considérés par certaines puissances comme des animaux, mais çà, c’est du passé » a déclaré le Président Paul Kagamé qui peut aujourd’hui se féliciter d’avoir bâti un Etat riche, moderne, pacifique où il fait bon vivre.

Le Président TOUADERA qui était accompagné de M. Obed NAMSIO ministre d’Etat Directeur de cabinet à  la présidence et de quelques conseillers a également découvert les talents des artistes et poètes du ballet national du Rwanda. Ces derniers ont offert des spectacles dignes des grandes nations et rappellent la célèbre maxime du sociologue français Bourdieu qui disait que : « la culture c’est ce qui reste lorsqu’on a tout oublié »

RCA : la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar réalisé à 18%

Les le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation de ce tronçon dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Après 14 mois passés, le projet n’est exécuté qu’à 18%.

Le sujet était au centre de la rencontre entre le Président de la République,  Faustin Archange TOUADERA et les cadres des ministères des Travaux Publics et de l’Entretien Routier ; des Finances et du Budget ; de l’Economie et de la Coopération ; de la Banque Mondiale et de la société SOGEA-SATOM. La réunion du 01 juillet était centrée sur l’état d’avancement des travaux du bitumage du tronçon Baoro-Bouar sur la route nationale 1. Notons que, la société française SATOM est adjudicataire du projet sur la réhabilitation de la route nationale 1 Baoro-Bouar.

Faustin Archange TOUADERA a décidé de mettre un point d’honneur sur la construction des infrastructures routières au cours de son quinquennat. C’est dans cette optique que le Chef de l’Etat a tenu la rencontre.

Il fallait la tenir cette réunion. C’est du moins ce que pense Guismala HAMZA, ministre des Travaux Publics et de l’Entretien Routier. Pour lui, la rencontre a permis à  l’ensemble des parties de faire le point sur l’état d’avancement des travaux qui accusent déjà  beaucoup de retard. Le ministre HAMZA a affirmé que la société SATOM avait déjà encaissé 56% de l’enveloppe allouée pour ces travaux n’est qu’à  18% des réalisations. Il pense aussi que la rencontre, une occasion pour Président TOUDERA de demander à  la société SATOM d’honorer son contrat conformément au délai prévu.

Autre précision du ministre, une décision a été prise pour que la société SATOM ne puisse s’en tenir qu’exclusivement qu’aux travaux de la route et des œuvres d’art et de sous-traiter avec les entreprises nationales pour l’exécution des travaux d’assainissement et de construction des daleaux.

Etaient aussi présent le 01er juillet les techniciens de la Banque Mondiale, qui ont d’ailleurs proposé qu’une durée de 4 mois de plus soit accordée à  la société SATOM afin de venir au bout de ce projet.

Pour rappel, le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Aujourd’hui, après 14 mois passés, la société n’a exécuté les travaux qu’à 18% alors qu’elle a déjà  empoché 22 milliards de FCFA.

RCA : l’ANE publie le calendrier des prochaines élections

Le premier tour des élections présidentielles et législatives en Centrafrique se tiendra le 27 juin 2020.

Mercredi 19 juin 2019, l’Autorité nationale des Élections (ANE) a rendu public le calendrier des prochaines élections présidentielles et législatives en RCA, alors que le pays est encore sous contrôle des groupes armés à  80%

Selon le calendrier de l’Autorité nationale des Élections, le premier tour des élections présidentielles et législatives en Centrafrique se tiendra le 27 juin 2020, tandis que le second tour aura lieu le 14 février 2021. L’enregistrement des électeurs, quant à  lui, débutera en janvier 2020, c’est-à -dire dans six mois.

Alors que le pays est encore sous contrôle des groupes armés à  plus de 80% selon les experts de l’ONU, et plus de 450 000 réfugiés centrafricains se trouvent à  l’abri au Cameroun, au Tchad et en RDC, les électeurs centrafricains se préparent déjà  à  se rendre aux urnes comme en 2016 sur des champs de bataille.

Le président de la République, Faustin Archange TOUADERA, très impopulaire depuis son élection en 2016, va probablement se représenter pour briguer un second mandat de 5 ans, malgré le refus catégorique de son épouse Brigitte qui s’y oppose.

RCA : Touadera a pris part au forum mondial pour la paix à la Haye au pays bas

Préserver la culture de la paix pour protéger les générations futures; passer de la culture de la haine à  une culture de coexistence pacifique, faire des plaidoyers pour renforcer la capacité du ministère de l’éducation nationale pour établir des vraies valeurs au profit des jeunes, telles sont les raisons qui ont motivé la participation du Président TOUADERA au Forum Mondial pour la paix qui s’est tenu aujourd’hui à  la Haye.

« L’éducation et la paix pour protéger le patrimoine culturel » c’est le thème choisi par la Fondation Abdulaziz Saud Albatain nom du fondateur qui est un poète koweïtien.

S’opposant au terrorisme et la sédition, M. Abdulaziz Saud Albatain utilise depuis 30 ans la poésie comme un instrument pour véhiculer les messages de la paix dans le monde.

Notons que c’est la RCA et le Yemen qui sont à  l’honneur pour cette année.

Nous vous publions l’intégralité de l’allocation prononcée à  cette occasion par le Président de la République Chef de l’État Pr Faustin Archange TOUADERA

Allocution de S.E.M le président de la république, chef de l’état au forum mondial de la paix

HAYE, 13 juin 2019

Excellence Monsieur Marzouq Al-Ghanim, Président du Parlement du Koweit ;
Excellence Madame Marie-Louise Coleiro Preca, Présidente Emérite de Malte ; Excellence, Monsieur Abdullah Gul, ancien Président de la Turquie ;
Monsieur Abdulaziz Saud Albabtain, Président Fondateur de la Fondation de la Culture du même nom ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégations et Représentants des Organisations Internationales ;
Distingués personnalités ;
Mesdames et Messieurs ;

Permettez-moi tout d’abord d’exprimer mes sincères remerciements au Gouvernement et au peuple ami néerlandais, pour l’accueil très cordial et la marque d’hospitalité qui m’ont été réservés ainsi qu’à  toute ma délégation, depuis notre arrivée dans cette belle ville de La Haye.
Mes remerciements vont également à  l’endroit de la Fondation Abdoulaziz Saoud Al Babtain pour la culture et ses partenaires pour avoir invité la République Centrafricaine à  cette rencontre et pour l’excellent travail préparatoire accompli, ayant permis la réussite de ce Forum.

La République Centrafricaine, mon pays, est honorée de se retrouver aujourd’hui avec tous les autres invités, à  cet important événement dont le thème nous interpelle tous.
A ce titre, je voudrais faire remarquer que la paix, en tant que création sociale, est toujours susceptible d’érosion en présence de l’expression des diversités, voire des divergences qui dérivent de la nature humaine.
La préservation de la paix est alors une entreprise universelle et continuelle. La culture de la paix s’impose à  tous les Etats et elle est renseignée singulièrement par l’atrocité de la violence, le terrorisme, les affres de la guerre, les héritages historiques et culturels des peuples.
Dès lors, il est légitime que la prévention des conflits figure parmi les objectifs essentiels de l’Organisation des Nations Unies, comme l’atteste l’article 1 de la Charte.
La nature des guerres et des menaces qui se propagent aujourd’hui à  travers les continents nous appellent ou nous rappellent à  plus de diplomatie préventive et au renforcement des initiatives en faveur de la paix et de la stabilité des nations.
Plusieurs pays d’Afrique ou du monde, à  l’instar de la République Centrafricaine, peuvent appréhender les enjeux majeurs internationaux, régionaux et nationaux de cette autre bataille pour la reconquête et la préservation de la paix ; cette paix qui subordonne le développement durable, la sauvegarde des ressources, la protection de l’environnement et la survie de l’humanité.
C’est le lieu de remercier à  nouveau la Communauté internationale et saluer ses efforts inlassables qui témoignent de l’amitié et de la fraternité historiques entre les peuples et les nations, réitérées envers la République Centrafricaine, mon pays fragile, qui se reconstruit peu à  peu, après un conflit qui a affaibli les forces de l’Etat, y compris les moyens de défense et de sécurité, provoqué l’effondrement des infrastructures économiques et sociales, reculé l’Indice du Développement Humain et contraint de nombreux citoyens et expatriés, femmes et enfants, à  l’exil et au péril, à  la précarité et à  la pauvreté.
L’histoire qui doit en être écrite précisément pour fournir des repères pédagogiques dans nos écoles aux fins d’accroître les connaissances ici et là , développer le savoir-faire et le savoir-être des générations présentes et futures, est en mesure de mettre en évidence la cruauté et la férocité des guerres, y compris contre le patrimoine mondial, qui présente un intérêt pour l’humanité.

Comme vous le savez, La République Centrafricaine a traversé de nombreuses crises dont la plus violente récemment et pour laquelle une solution de sortie de crise pacifique a été amorcée par la signature à  Bangui d’un Accord Politique de Paix et de Réconciliation.
Mon pays est donc particulièrement sensible à  la thématique à  l’honneur de la conférence de ce jour.
La culture de la Paix à  travers l’Éducation et la préservation du Patrimoine de la RCA comme héritage pour les générations futures constituent des leviers inévitable à  la construction d’une Paix durable.

En République Centrafricaine, le sentier vers la paix, est profondément marquée depuis le 6 février 2019 par l’ancrage de l’engagement renouvelé de la Communauté internationale qui s’est portée garante pour l’application de l’Accord Politique de Paix et de réconciliation nationale, signé par le Gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés.
La portée de cet acte exceptionnel est à  la hauteur de l’espérance immense que cet Accord a suscité chez mes Compatriotes.
En effet, l’Accord Politique de Paix et de Réconciliation contient les éléments fondamentaux pour enrichir notre patrimoine immatériel, renforcer notre identité et l’épanouissement de notre peuple.
L’Accord Politique de Paix et de Réconciliation renferme les jalons vers la restauration des valeurs que sont l’unité nationale, la paix sociale, la justice sociale et la solidarité nationale, la relecture de la loi sur les partis politiques pour qu’elle soit un vecteur de promotion des valeurs de paix et de cohésion.

L’accord a réaffirmé le principe constitutionnel de la lutte contre l’impunité, compris de tous, car il n’est plus imaginable que la paix en RCA soit encore possible à  bâtir sur l’amnistie des crimes.

Un des puissants leviers de la sécurité collective, c’est le programme national de DDRR qui doit aider à  la fin des violences comme tous les groupes s’y sont engagés d’autant plus qu’ils participeront activement à  la conduite de ce processus que nous voulons diligente et arrimé à  un dispositif solide, efficient et fonctionnel.

En appui à  ce processus, la réforme du secteur de la sécurité créera les conditions optimales pour la refondation des forces de défense et de sécurité véritablement nationales et républicaines. Certains des nouveaux éléments proviendront des groupes armés après avoir réussi le cursus de certification dont les normes ont été établies par l’EUTM et la MINUSCA.

Dans cette dynamique d’approche globale de la problématique paix et sécurité, l’Accord a permis une avancée notable en abordant des questions spécifiques telle que celle liée aux mouvements de transhumance qui sont devenus des sources d’insécurité.

En prenant en charge de manière appropriée cette question, nous voulons engager les partenaires et les pays voisins à  agir de façon concertée pour gérer cette question dont les implications sécuritaires sont considérables sur le plan des relations entre les communautés, sur le plan national mais aussi au niveau sous-régional.

Finalement, nous sommes fiers d’une démarche qui nous rassure grâce à  sa vision systémique et constructive, et qui saura véhiculer des leçons pour instruire le dialogue entre les peuples et les nations, pour prévenir des effets dévastateurs que peuvent engendrer l’incapacité de l’homme à  créer et à  maintenir la paix partout dans le monde.
Je vous remercie.

RCA : les jours du ministre Wanzet Linguissara, seraient comptés dans le gouvernement

D’après une source bien introduite, le ministre de la sécurité publique pourrait être limogé d’un moment à  l’autre par le président Faustin Archange Touadera.

La décision vient de la Fédération de Russie, selon la même source, après le voyage à  Moscou la semaine dernière du Directeur général de la police nationale le colonel bienvenu Zokoué.

Le ministre de la sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara, en conflit ouvert d’un côté avec son directeur de cabinet, et de l’autre avec le directeur général de la gendarmerie et celui de la police, va bientôt être limogé de son poste par le président Faustin Archange TOUADERA, et ce, sur ordre de la Russie. Le motif : « complicité avec la France ».

Alors qu’à  la présidence de la République, certains tentent même de porter la responsabilité des tueries de Paoua la semaine dernière et de Bambari en début d’année sur le ministre de la Sécurité publique, d’autres par contre, qui doutent sérieusement de ces allégations, se demandent quel rôle exact jouent les mercenaires russes en République centrafricaine.

Selon eux, ces deux tueries de masses se sont produites à  moins de 10 kilomètres de la base opérationnelle des Russes et des FACA, mais ils n’ont pas réagi face à  ces menaces : à  Bambari, une cinquantaine des Russes sont dans la ville quand les rebelles de l’UPC ont pris d’assaut le centre-ville tuant 2 policiers, tandis qu’à  Paoua, plusieurs dizaines des mercenaires russes sont également présents quand les rebelles Peuls de 3R ont massacré une cinquantaine des civils à  Lemouna, Pougole,Koundili…

Ainsi, peut-on limoger un ministre avec trois gendarmes et cinq policiers sous-équipés à  sa disposition pour faute professionnelle alors que sa collègue de la défense, chef des armées, avec plus de cent hommes lourdement armés et positionnés a seulement quelques kilomètres de ces tueries de masse ?

D’autre part, certains Centrafricains se demandent pourquoi dire que tel ou tel ministre est profrançais alors que le président Faustin Archange TOUADERA lui-même est accéder au pouvoir grâce à  la France ?

Selon l’ancienne présidente de la transition Catherine Samba-Panza qui a vendu le mérite du candidat Touadera aux Français, celui-ci serait mieux placé pour réconcilier les Centrafricains vu son côté paternel qui est Peul, son côté maternel, chrétien et son appartenance politique KNK. Il serait mieux placé de parler avec les rebelles de la Seleka, tout comme ceux de la milice Anti-Balaka.

Malheureusement, comme dit un adage populaire, « l’habit ne fait pas moine ».

Faut-il le rappeler que le directeur général de la police, tout comme celui de la gendarmerie sont des parents directs au chef de l’État Faustin Archange Touadera.

Le premier, qui se batte depuis plusieurs mois pour être nommé ministre de la Sécurité publique, multiplie des fiches mensongères, comme il l’a fait au temps de l’ancien Président Bozizé, contre son chef le ministre Wanzet.

Firmin Ngrebada : «Tout le monde est fatigué de la guerre»

Directeur de cabinet du président élu en 2016 Faustin Archange Touadéra, Firmin Ngrebada a été son représentant lors des négociations (25 janvier-2 février 2019) au Soudan à  Khartoum qui ont abouti à  la signature d’un accord de paix à  Bangui entre le gouvernement et 14 groupes armés. Il a ensuite été nommé Premier ministre d’un premier gouvernement qui n’a pas tenu car considéré comme insuffisamment inclusif. A l’issue de négociations ont eu lieu à  Addis-Abeba, un second gouvernement a été désigné avec toujours Firmin Ngrebada à  sa tête. Aujourd’hui, il revient sur ce processus et sur la situation politique du pays.

Bangui : lancement officiel de la campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les groupes armés

Le président Faustin-Archange Touadéra a officiellement lancé, mercredi 15 mai 2019 à  Bangui, la campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les groupes armés.

Cette campagne a pour appellation : « Tous ensemble, mettons fin à  l’enrôlement d’enfants par les forces et les groupes armés en République Centrafricaine », en présence du président de l’Assemblée nationale, Laurent Ngon-Baba et du Premier-ministre, Firmin Ngrébada.

Le but de cette campagne est de faire un plaidoyer auprès des groupes armés pour cesser avec cette pratique d’enrôlement d’enfants mais aussi de mobiliser les ressources nécessaires pour la réinsertion et la réintégration de ces ex-enfants soldats au sein de leur communauté.

Le président Faustin-Archange Touadéra a rappelé et décrié les conditions de vie de ces enfants dans les zones de conflits armés et a salué les efforts entrepris par son gouvernement grâce à  l’appui des partenaires pour lutter contre ce phénomène.

Il a souligné qu’en lançant aujourd’hui cette campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les forces et les groupes armés, il voudrait appeler au respect des droits de l’enfant.

« j’invite nos partenaires, aux nombres desquels l’ONG World Vision dont je salue l’action en faveur de la protection de l’enfant, à  se mobiliser davantage au côté du gouvernement pour faire cesser immédiatement l’implication des enfants dans les conflits armés et augmenter leur chance de réinsertion et réintégration dans leur communauté respective », a-t-il poursuivi.

Le Chef de l’Etat a donc saisi cette occasion pour instruire le gouvernement à  mettre tout en œuvre pour accélérer le processus d’adoption du code de protection de l’enfant.

Il a remercié l’UNICEF et les autres agences du système des Nations-Unies pour leur appui multiforme à  là  réussite et à  la pérennisation de cette action dans l’intérêt de la sauvegarde des droits des enfants.

La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Aline-Gisèle Pana, a pour sa part indiqué que cette campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les forces et les groupes armés est une opération qui rentre dans le cadre de la campagne mondiale et obéit au mot d’ordre de l’Union africaine lancé en 2016 dans le but d’éradiquer ce fléau sur le continent.

Selon elle, il est impérativement question de bonifier cette activité à  travers un plan d’action qui visera à  couvrir toute l’étendue du territoire national mais aussi à  favoriser la réinsertion et la réintégration de plus de 13 000 ex-enfants soldats.

De leur côté, le directeur pays de World Vision, Khalil Sleiman, et la représentante de l’UNICEF, Christine Muhigana, ont fait un véritable plaidoyer en faveur de la prise en charge de ces ex-enfants soldats libérés en faveur du processus DDRR et réaffirmé l’engagement de leurs institutions respectives à  soutenir le gouvernement.

Un enfant de 14 ans, qui avait 8 ans au moment de son enrôlement, a témoigné sous anonymat pour dire ce qu’il a vécu et qui a ému l’assistance puisque, a-t-il dit, « J’ai assisté à  des cas de torture, d’exécution sommaire qu’un enfant de mon âge ne devrait pas voir. Et jusqu’à  présent, les choses horribles que j’ai vécues me revienne toutes les nuits en cauchemar ».

Il convient de rappeler que cette campagne prendra fin en 2021.

Problème d’électricité : vers la création des énergies renouvelables

Après la signature des accords de Khartoum entre le gouvernement et le groupes militaro-politiques, le pays a pu avoir plusieurs possibilités pour améliorer les conditions de vie de la population.

En République Centrafricaine, l’économie nécessite l’attention de la part du gouvernement et des organisations qui appuient son développement. Après la signature des accords de Khartoum entre le gouvernement et le groupes militaro-politiques, le pays a pu avoir plusieurs possibilités pour améliorer les conditions de vie de la population. Mais les réalisés n’est pas si facile, car à cause du conflit qui a duré, l’économie du pays a beaucoup souffert.

Aujourd’hui le gouvernement de la RCA et le Président Faustin-Archange Touadéra essayent de reprendre le travail manqué en coopérant avec les pays partenaires et les organisations internationales. Un tel programme porte déjà ces fruits.

Le 2 mai les députés de l’Assemblée nationale ont voté à l’unanimité 2 lois qui sont visés à développer les sources renouvelables d’énergie.

Selon le discours du ministre de l’énergie Herbert Gotran Djono Ahaba, la RCA dispose d’un grand potentiel sur ce sujet, car il est possible de tirer l’énergie du soleil, du vent, de l’énergie thermique du sous-sol et par brulant les ordures et etc.

Il a affirmé que le développement des renouvelables sources d’énergie pourra apporter beaucoup de profit au budget du pays.

La IRENA, agence internationale des questions d’énergie renouvelable, va appuyer la réalisation de ce programme.

La IRENA est une organisation intergouvernementale qui est chargé de consultation et d’appui aux pays développés en question d’industrie et aux pays en développement. Cette coopération pourra augmenter le nombre des sources d’énergies renouvelables en RCA. Cela est un sujet important, car le pays manque d’électricité.

« Le monde aujourd’hui est une transition énergétique pour beaucoup plus développer les énergies renouvelables afin de barrer la route aux changements climatiques que nous subissons partout dans le monde. Je pense que c’est le sens de notre présence à l’Assemblée Nationale pour pousser les augustes députés de la nation à voter en faveur de la Ratification des statuts de l’IRENA », dixit Herbert Gotran Djono Ahaba.

Rappelons que la conférence institutionnelle de l’IRENA a eu lieu le 26 janvier 2009 à Bonn, en Allemagne, ou 75 pays ont signé le statut de l’IRENA, la RCA étant l’un de ces signataires.