RCA : entretien entre Mankeur Ndiaye et Michelle Ouanga

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la Minusca s’est rendu au ministère du Travail, de l’Emploi, mercredi 15 septembre 2021.

 

La rencontre avait pour but l’échanger sur les appuis que pourrait apporter la Minusca dans la mise en œuvre de la feuille de route du ministère.

«  Nous avons exprimé notre disponibilité à l’appuyer dans les projets ambitieux, et d’élaborer à plusieurs niveaux en mettant à sa disposition certains nombre des moyens, mais également d’expertise pour nous permettre en tout cas d’avancer le plus rapidement possible dans la mise en œuvre de la politique définie par le chef de l’état en ce qui concerne l’emploi, la formation professionnelle, la protection sociale et surtout le travail », a déclaré Monsieur Mankeur Ndiaye, représentant spécial du secrétaire général de ‘ONU en Centrafrique.

Cette rencontre fut une opportunité pour la ministre de parler des problématiques liées au fonctionnement de son département dans le but d’améliorer les conditions de travail de son équipe et pour un meilleur traitement des tâches à exécuter.

« Vous savez, nous sommes à l’ère digitale. Donc il faut très rapidement que je puisse digitaliser mon département pour mieux travailler. Et l’on a aussi des besoins techniques et matériels parce que pour mettre un projet en place il faut beaucoup d’aspects.  L’aspect technique, l’aspect financier et l’aspect matériel… J’ai confiance, je suis sûr que la Minusca  va nous prêter main forte », a répondu la ministre Michelle Ouanga.

Après la publication de la liste du nouveau gouvernement le 23 juin 2021, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusca avait réitéré lors d’un point de presse l’engagement de la mission a travaillé avec les ministres nommés et l’ensemble des autorités centrafricaines, et ce,  conformément au mandat de la Minusca, dans le but commun de renouer la République centrafricaine avec la stabilité, la paix et le développement.

RCA : la CIRGL veut un cessez-le-feu

C’est qui en ressort du troisième mini-sommet de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), qui s’est tenu en Angola.

 

En Angola, le troisième mini-sommet de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) sur la Centrafrique s’est tenu jeudi 16 septembre à Luanda. Son objectif était d’accorder les violons quant au processus menant à une paix durable en RCA.

La réunion du CIRGL était présidée par l’Angolais João Lourenço, président en exercice de l’organisation sous-régionale. Elle s’est tenue en présence du président Faustin-Archange Touadéra ainsi que de ses homologues congolais et tchadiens et des représentants du Soudan, de la RDC, du Rwanda du Cameroun et du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

Après avoir salué la mémoire de l’ancien président tchadien Idriss Déby, condamné le récent coup d’État en Guinée et appelé à la libération d’Alpha Condé, les chefs d’État se sont penchés sur la feuille de route pour une sortie de crise en Centrafrique. Rédigée par les ministres angolais, rwandais et centrafricains des Affaires étrangères, assistés de plusieurs experts, la « Feuille de route conjointe pour la paix en RCA » dont on ne connaît pas encore le contenu a été adoptée par les chefs d’État.

Appel à un cessez-le-feu

La même équipe de travail est désormais chargée de la mettre en œuvre, de mobiliser les ressources nécessaires et de définir un mécanisme de suivi. Les chefs d’État ont également décidé la poursuite des consultations avec les chefs des groupes armés pour une renonciation totale à la violence ainsi que la déclaration d’un cessez-le-feu par le gouvernement centrafricain, dans les meilleurs délais.

Cité par l’agence Angola Press, le président Lourenço s’est exprimé à l’issue du sommet, jugeant « essentiel de profiter des avancées réalisées dans le domaine des négociations avec les forces politiques internes de l’opposition, la société civile et les leaders des groupes rebelles ».