Nouvelle bataille entre le FMI et la RCA autour de la cryptomonnaie

Le FMI demande l’arrêt de la crypto-monnaie en RCA s’appuyant sur l’incohérence entre la législation du pays et la Convention de l’union monétaire.

 

Le 20 décembre 2022, le Conseil d’administration du Fonds monétaire International (FMI) a invité les pays de la zone Cemac à stopper la crypto-monnaie lancée par la République Centrafricaine.

« Les administrateurs encouragent les autorités nationales et régionales de la CEMAC à régler de manière coopérative l’incohérence entre la législation de la République centrafricaine sur les crypto-monnaies et la Convention de la Cemac », renseigne le communiqué final de travaux.

Le même document poursuit : « Ils incitent fortement les autorités régionales à renforcer la coordination afin d’améliorer la capacité de réglementation des actifs numériques, dans le but de préserver la monnaie unique, de gérer les risques et de protéger les consommateurs, tout en permettant les innovations légitimes ».

Du côté de la RCA, on pense que cette décision du FMI sur l’instauration d’une crypto-monnaie par la RCA va à l’encontre du nouveau règlement régissant le marché financier commun aux pays de la sous-région. Le règlement dont il est question intègre depuis le 01 août 2022 les notions d’actifs numériques et de jetons numériques.

« La prestation de services sur actifs numériques est une activité du marché financier de la sous-région. Cette prestation, selon le nouveau texte, est le fait de proposer un ou plusieurs des services ou opérations ci-après : conservation d’activités numériques pour le compte d’un tiers ; achat d’actifs numériques contre une monnaie ayant cours légal ou contre d’autres actifs numériques ; exploitation d’une plateforme de négociation d’actifs numériques ; autres services sur actifs numériques tels que la réception et la transmission d’ordres pour le compte de tiers, la gestion de portefeuille pour le compte de tiers, le conseil, le placement » explique le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) présidé par le Centrafricain Hervé Ndoba.

 

RCA : le ministre de l’Economie et la délégation du FMI discutent de la fiscalité pétrolière

Le ministre ???????? ?????? ???? en Charge du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a reçu en audience le 08 décembre, les membres de la délégation du Fond Monétaire International (FMI)

Les experts de cette institution financière internationale en mission de travail en République Centrafricaine ont échangé avec le membre du gouvernement Piri sur les questions de la fiscalité pétrolière.

Notons que cette rencontre avec les partenaires financiers s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet Gérard Ouilikon Zounguere s’est soldée par de bonne perspectives.

 

RCA-Covid 19 : le FMI décaisse 38 millions de dollars

Ces fonds aideront le pays à répondre à ses besoins urgents en matière de balance des paiements et soutiendront les efforts des autorités pour contenir la propagation du Covid-19.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 20 avril, un décaissement d’urgence d’un montant de 27,85 millions de droits de tirage spéciaux, soit l’équivalent d’environ 38 millions $ (ou 25% de la quote-part) en faveur de la République centrafricaine.

Ces fonds aideront le pays à répondre à ses besoins urgents en matière de balance des paiements et soutiendront les efforts des autorités pour contenir la propagation du Covid-19 et limiter ses impacts économiques et sociaux.

Selon l’institution, la pandémie de Covid-19 affecte durement l’économie de la Centrafrique. La forte récession économique mondiale et les fermetures de frontières avec les pays voisins ont déjà entraîné une réduction significative de l’activité économique ; des secteurs tels que les exportations de produits de base, le commerce et la construction étant particulièrement touchés.

Pour le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa (photo), « un élargissement temporaire du déficit budgétaire est justifié à court terme pour permettre la mise en œuvre du plan de réponse tout en continuant à répondre aux besoins sociaux, infrastructurels et sécuritaires considérables de la République centrafricaine ».

Après s’être maintenue à un niveau relativement soutenu de 3,8 % en 2018 et 4% en 2019, la croissance économique de la Centrafrique devrait chuter à 1,0% du PIB selon les projections du FMI.

Une délégation de la BEAC reçue par le président de la république

La BEAC est venue faire le compte rendu au Président TOUADERA des travaux de la réunion statutaire de la BEAC et la revue du comité monétaire et financier national qui se sont déroulés à Bangui.

Une délégation de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), conduite par Evon MEKOU, vice- gouverneur de ladite institution a été reçue en audience en fin de soirée du 17 juillet 2019, par le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA.

En visite de travail en République Centrafricaine, la délégation de la BEAC est venue faire le compte rendu au Président TOUADERA des travaux de la réunion statutaire de la BEAC et la revue du comité monétaire et financier national qui se sont déroulés à  Bangui.

Pour Evon MEKOU ces réunions ont permis de passer en revue la situation économique et financière de la République Centrafricaine. Une situation financière qui présente des avancées considérables malgré la situation sécuritaire. L’économie centrafricaine, dit-il, continue d’avoir une croissance positive.

Il a conclu que cette rencontre leurs a permis de faire part au Président TOUADERA de leur appréciation et satisfaction et discuter par la même occasion de l’achèvement du programme avec le FMI.

Le Cameroun veut lever 20 milliards Fcfa supplémentaires sur le marché de la Cemac

L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad.

Deux semaines après avoir procédé à sa dernière émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) sur le marché des titres de la Beac, le Cameroun retourne mercredi prochain sur les marchés. Cette fois-ci, sur celui de la Cemac où le gouvernement espère lever 20 milliards Fcfa.

L’annonce a été faite via un communiqué du ministère des finances. L’Etat camerounais procédera mercredi prochain, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de l’ordre de 20 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).

L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad. Elle s’inscrit surtout dans le cadre des dispositions de la nouvelle ordonnance, signée le 29 mai dernier par le président camerounais, Paul Biya qui apporte des modifications à la Loi de finances de l’exercice en cours.

Le Cameroun lancera donc en 2019 des émissions de titres publics d’un montant total de 350 milliards Fcfa, pour un budget qui passe de 4850,5 milliards à 5212 milliards Fcfa.

L’objectif pour Yaoundé est d’être en adéquation avec les critères du FMI (Fonds monétaire international) avec lequel le pays est sous un programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

Depuis sa première émission inaugurale en 2010 sur le marché de la Cemac, le Cameroun a mobilisé, d’après les chiffres du Ministère des finances, un montant global de 2616,31 milliards Fcfa. 1370,96 milliards Fcfa sur le marché de la Beac dont 1322,28 milliards de BTA et 48,68 milliards d’OTA et, sur les marchés financiers national et international, 795 milliards Fcfa mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards Fcfa à travers une émission d’Eurobond, poursuit le ministère. Des fonds qui ont été investis dans les secteurs de développement des infrastructures, de l’eau, de l’énergie ou encore à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

RCA : le FMI boucle la 6ème revue financière avec le gouvernement

C’est avec satisfaction que les experts du FMI, au terme de leur mission 3 mai 2019 à Bangui, ont salué les réformes enclenchées.

Le Fonds Monétaire International (FMI) boucle la 6ème revue du programme économique et financier appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) avec le gouvernement centrafricain. C’est avec satisfaction que les experts du FMI, au terme de leur mission 3 mai 2019 à Bangui, ont salué les réformes enclenchées par le gouvernement centrafricain pour assainir les finances publiques du pays.

Les experts du FMI qui ont séjourné durant cette semaine à Bangui ont terminé leur mission dans le cadre de la 6e revue. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des finances et du budget, Henri-Marie Dondra, ils ont noté avec satisfaction la mise en œuvre des réformes dans les finances publiques de la Centrafrique. C’est ce qui a permis à l’institution de Breton Wood de boucler avec succès les revues financières dont la dernière et 6ème prendra fin le 19 juillet 2019.

« Nous sommes satisfaits des procédures des réformes engagées par le gouvernement au niveau des finances publiques », a précisé Edouard Martin chef de mission du FMI.

L’expert du FMI soutient son argument par le remboursement des dettes internes notamment commerciales et sociales, le paiement régulier des salaires par le gouvernement qui ont aussi permis ces structurelles.

Les experts du FMI ont par ailleurs salué l’accord de paix signé entre le gouvernement et les représentants des 14 groupes armés. Ils ont estimé que le respect de cet accord permettra de booster l’économie du pays à travers la mobilisation des recettes intérieures.

En 2018, le PIB du pays a atteint 4% tandis que celui de l’année en cours est estimé 4,5%. Lors de la conférence de presse avec la mission du FMI, le ministre des finances et du budget, Henri- Marie Dondra, a souligné que les recettes intérieures du pays durant le premier trimestre de l’année en cours sont inférieures aux prévisions. Car, d’après lui, l’insécurité sur le corridor Bangui-Beloko et du retard dans le transfert au budget des taxes parafiscales prélevées par les agences publiques, ont affecté négativement ces prévisions.

Juillet prochain, Conseil d’administration du FMI va statuer sur cette 6ème revue financière en vue d’une conclusion finale du programme. C’est depuis 2016 que l’institution de Breton Wood et le gouvernement centrafricain ont procédé au programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit.

Les autorités centrafricaines et l’équipe du FMI ont positivement progressé sur un ensemble des politiques économiques et financières nécessaires dans ce programme qui arrive à son terme. C’est ce qui fait dire les experts du FMI que « la Centrafrique un bon élève du FMI ».

FMI: le décaissement de 11,8 millions $ à la Centrafrique approuvé

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le 16 septembre 2015, avoir donné son feu vert au décaissement de 11,8 millions de dollars pour la RCA

11,8 millions $. Une enveloppe qui permettra au gouvernement de faire face à des besoins urgents en matière de balance des paiements et l’aider à mener à bien son programme de relance de l’économie, précise le FMI dans son communiqué. Une facilité de crédit rapide de 7,9 millions de dollars avait été déjà allouée à la Centrafrique en mars 2015.

La FCR est un mode de financement mis en place par le FMI pour apporter un appui financier rapide sous forme d’un décaissement unique immédiat, aux pays à faible revenu aux prises avec des besoins de financement urgents.

La Centrafrique a basculé dans le chaos, suite au renversement en mars 2013, du régime de François Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka. Les exactions perpétrées durant des mois par les combattants de la Séléka contre la population majoritairement chrétienne, ont abouti à la formation de milices d’autodéfense dites anti-balaka, déclenchant un cycle infernal de violences interconfessionnelles.

L’armée française a dû intervenir dans le cadre de l’opération Sangaris pour mettre fin aux massacres. Des élections présidentielles et législatives qui doivent permettre de tirer un trait sur le conflit auront lieu le 18 octobre.