RDC : Joseph Kabila accusé de soutenir les rebelles du M23

Le chef du parti présidentiel Augustin Kabuya a accusé l’ex président de la République d’être derrière les rebelles du M23.

 

Augustin Kabuya accuse samedi 30 mars, l’ancien président congolais Joseph Kabila de soutenir les M23 dans la province du Nord-Kivu. Cette accuse arrive après que quelques jeunes cadres du parti de Kabila ont rejoint les rebelles au Nord-Kivu portés notamment par l’ancien président de la commission électorale Corneille Nangaa.

Augustin Kabuya à affirmer que l’ex-président Kabila a récemment fui le pays sans en aviser les services de migration. « Il n’habite plus ici. Retenez dans vos cœurs ceci, cette situation que nous traversons, c’est toujours Kabila qui est à la base de cette situation », a déclaré Augustin Kabuya.

Selon RFI, ce dernier a ensuite expliqué que l’ex-président aurait demandé à un dirigeant africain d’appuyer l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante et désormais rebelle Corneille Nangaa. Et ce « avec tous les moyens financiers et logistiques ».

Des propos ont révolté le camp Kabila. Pour Barbara Nzimbi, la conseillère en communication de l’ancien chef de l’État, ces affirmations sont « graves, irresponsables, incohérentes et frisent la folie ». Le parti de Tshisekedi croupît, selon elle, dans la « distraction » et ces accusations ne servent qu’à justifier son échec à la tête du pays.

RDC : les affrontements ont repris entre M23 et FARDC à Bwito

Les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de l’agglomération de Nyanzale, mais aussi sur l’axe Mabenga.

 

Depuis très tôt ce lundi 04 mars, de violents affrontements les rebelles du M23 à l’armée congolaise et les groupes armés locaux sur plusieurs fronts dans la chefferie de Bwito, au territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon la société civile, les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de Nyanzale et sur l’axe Mabenga.

Deux bombes sont tombées sur le village Kihondo, près de la base des casques bleus de la MONUSCO à Nyanzale. Le bilan fait état de quelques blessés. Les acteurs de la société civile locale rapportent qu’après quelques jours d’accalmie, les rebelles auraient eu le temps suffisant pour se renforcer en hommes et en armes avant de lancer ces attaques simultanées contre l’armée congolaise sur plusieurs fronts.

Une situation qui a poussé plusieurs familles à quitter Nyanzale, ainsi que les villages de Bwalanda, Kashalira et Kirima, au groupement de Mutanda. Ils se sont réfugiés à Kanyabayonga.

RDC : les affrontements s’intensifient entre le M23 et groupes d’autodéfense

Plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été contraintes de fuir leur domicile en huit jours.

Les combats se sont intensifiés dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi depuis le 1er octobre 2023. Ceux-ci opposent le M23 aux combattants pro-gouvernementaux Wazalendo. Ces affrontements se sont en particulier concentrés dans le territoire de Masisi, notamment dans la zone de santé de Mweso.

D’autres combats se sont déroulés sur l’axe Mabenga-Kiwanja, Ishasha-Kiwanja et Rugarama-Kiwanja dans le territoire de Rutshuru. Selon des sources humanitaires, au moins 20 civils ont été tués et plus de 30 autres blessés. Selon les sources onusiennes, plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été contraintes de fuir leur domicile en huit jours.

RDC-Masisi : nouveaux affrontements entre groupes armés locaux et M23

Les combats ont repris tôt jeudi 5 octobre sur deux lignes de front dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), entre les groupes armés locaux et les rebelles du M23.

Des attaques ont été lancées de nouveau très tôt jeudi dans la région de Nturo-Kilolirwe et Ruvunda, groupement Bashali Kahembe. Un autre front a repris sur l’axe Kibarizo, dans le Bashali Mokoto. Ces attaques opposent des groupes armés locaux et les rebelles du M23.

Mercredi déjà, de violents affrontements ont eu lieu dans la soirée vers Kibarizo, Kirumbu et Busumba, après que les rebelles du M23 ont reçu du renfort en provenance de Bwiza. C’est du moins ce qu’affirment plusieurs sources locales. 

Certaines sources rapportent que les groupes armés locaux conservent le contrôle de Nturo-Kilolirwe, Kirumbu, Busumba et Kibarizo. Cependant, ils auraient été repoussés par les rebelles du M23 de Burungu et Rushebeshe, qu’ils contrôlaient depuis mercredi matin.