Même si les élections se poursuives ce jeudi dans certains bureaux de votes en RDC, certains acteurs font déjà le bilan de la journée de mercredi 20 décembre 2023.
Ils étaient près de 44 millions d’électeurs attendus devant les urnes mercredi 20 décembre 2023, dans le cadre des élections générales de 2023 en RDC. A cause de plusieurs manquements le scrutin se poursuit ce jeudi dans certains centres.
Aux nombrex des irrégularités on note démarrage tardif des opérations, le dysfonctionnement des machines à voter. Autres manquements des mouvements d’humeur notamment à Tshikapa où la police a dû tirer des coups de feu pour calmer les manifestants.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, félicite la Commission électorale nationale indépendante pour la tenue de ces scrutins dans le délai. C’est du moins ce qu’a déclaré Jacquemin Shabani, coordonnateur de l’équipe de campagne électorale du candidat Félix-Antoine Tshisekedi.
Pour Faustin Kwakwa, coordonnateur de la campagne du candidat Martin Fayulu Madidi « Le sens de responsabilité aurait voulu que toutes les parties prenantes au processus électoral se mettent ensemble en vue d’identifier les faiblesses en vue des élections crédibles et transparentes ».
Le même mercredi, dans un communiqué publié, le candidat Denis Mukwege se dit pour sa part préoccupée par « des graves dysfonctionnements et des irrégularités » qui ont émaillé ces scrutins.
Dans une déclaration commune, Fayulu, Mukwege, Theodore Ngoy, Nkema Lilo et Anzuluni disent exiger la réorganisation des scrutins dans un délai à décider entre les parties prenantes et avec un nouveau bureau de la CÉNI. Pour ces candidats à la présidentielle qu’il n’y a pas eu élections mercredi.
Dans le camp du candidat Moïse Katumbi, on parle des élections « les plus chaotiques ». Hervé Diakiese, porte-parole de parti Ensemble pour la République, appelle le président de la CENI, Denis Kadima, à démissionner par respect pour le people congolais.