Congo : la police de Gombe saisie 920 motos

Ces motos et leurs propriétaires ont été arrêtés lors d’une opération menée au lendemain des manifestations qui ont ciblé les représentations diplomatiques.

 

Au total 920 moto-taxis ont été saisie par la police de la commune de Gombe. Ils ont été présentés lundi 26 février dernier, au commissariat provincial de la police. C’est le bilan d’une opération de saisie menée au lendemain des manifestations qui ont ciblé différentes installations notamment les représentations diplomatiques dans la commune.

Une rencontre entre le colonel Mundele Ngolo, commandant du commissariat urbain de la Gombe et les représentants des associations des motocyclistes s’est tenue le week-end dernier. Il s’agi au cours de cette rencontre d’assouplir les mesures d’interdiction de circulation des moto-taxis dans la commune.

« Nous lui avons fait voir que dans la ville de Kinshasa on avait des délimitations pour l’accès au centre-ville et nous lui avons demandé de relaxer quelques motocyclistes et de libérer des motos par mesure de grâce. Il a promis de faire rapport à la hiérarchie. Sur place quelques motos des amis qui nous accompagnaient ont été libérées » indique un représentant d’une association des motocyclistes au micro de radio okapi.
L’interdiction a été ramenée aux anciennes délimitations fixées par les mesures antérieures.

« Pour la délimitation, à partir de l’avenue des Huileries c’est l’avenue du livre, toujours à partir de l’avenue des Huileries c’est l’avenue Mont des arts. On arrive sur l’avenue du 24 novembre, on continue sur l’avenue de la Gombe, l’avenue qui longe l’avenue de la Gombe, jusque vers Batetela. Et arrive vers Memling, c’est l’avenue Tombalbaye jusqu’à Flambeau », précise le colonel Mundele Ngolo.

RDC : la police disperse les militants de Martin Fayulu à Kinshasa

Devant le siège du parti ECIDE, une centaine de jeunes attendaient le début de la manifestation prévue mercredi 27 décembre 2023.

 

La situation s’est brusquement tendue mercredi matin, alors qu’une centaine de militants attendaient devant le QG du parti Ecide (L’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement) de commencer leur manifestation. Des échauffourées ont débuté entre des militants jeunes et des policiers. Jets de pierre contre grenades assourdissantes et lacrymogènes. Le siège du parti s’est retrouvé encerclé par les forces de l’ordre et il y a eu quelques arrestations.

Pendant une petite heure, les militants et les policiers se sont fait face. Des jets de pierre ont fusé au-dessus de l’entrée du bâtiment avant qu’un responsable d’Ecide ne sorte, avec un voile blanc. Il est parti discuter avec les policiers. Puis la situation s’est brusquement calmée, les jeunes sont ressortis du siège du parti, les policiers ont reculé, les blessés ont été évacués.

Le responsable de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba a tenu à rappeler que la manifestation était interdite et il met en cause les organisateurs. Selon lui, il y avait des mineurs parmi les manifestants devant le QG.

Martin Fayulu, le seul parmi les candidats qui avaient appelé à se rassembler à être présent sur les lieux, a pour sa part dénoncé une utilisation de la violence pour empêcher toute manifestation.

RDC : la police disperse une marche devant le siège de l’ECIDE

Des unités de la police déployées à cette zone ont repoussé avec des gaz lacrymogènes les quelques manifestants regroupés.

 

L’opposition a appelé les Congolais à une manifestation ce mercredi 27 décembre 2023, pour dénoncer les irrégularités du processus électoral et réclamer l’annulation des scrutins. Ce mercredi, malgré l’interdiction de cette marche par Peter Kazadi, vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur et de la sécurité, quelques militants de l’ECIDE, parti politique de Martin Fayulu se sont regroupés devant leur siège. Déployés dans la zone, les unités de la police ont réprimé par des gaz lacrymogènes ces manifestants regroupés à cet endroit.

Du côté de la maison communale de la Nsele à Kinkole jusqu’à la 8eme rue Limete, les policiers déployés le long de ce trajet, surtout aux points chauds et arrêts des bus ne permettent pas que des voitures de transport en commun ou des individus s’y entassent.

Dans les communes de Mont Ngafula, Selembao et Ngaliema, des jeunes regroupées au niveau de l’arrêt armée étaient en train de prendre les transports pour rejoindre d’autres à la marche de l’opposition au centre-ville.

RDC-Elections 2023 : ouverture des bureaux de vote marqué par une mouvement d’humeur

Dans la ville de Bunia, le centre de vote de l’Institut supérieur de pédagogie (ISP) a été saccagé dès l’ouverture du scrutin.

 

Des machines à voter détruites, le centre de vote de l’Institut supérieur de pédagogie a été saccagé ce matin du 20 décembre, dès l’ouverture du scrutin à Bunia.

Selon RFI, le mouvement d’humeur est parti d’un malentendu entre les déplacés des camps voisins et les agents de la Céni. Les déplacés pensaient pouvoir voter au centre de l’ISP. Mais d’après les listes électorales, leur centre de vote se trouve dans le territoire de Djugu, un territoire confronté à de violents conflits communautaires.

Lors de l’enrôlement, les déplacés de Djugu avaient pu s’enregistrer ici à l’ISP de Bunia. Mais pour la circonscription de Djugu, c’est sans doute ce qui est à l’origine du malentendu. La foule en colère a tenté de s’en prendre à l’école des garçons de Mudzi-Pela, mais les agents de la Céni et la police ont pu protéger le matériel électoral. Deux autres centres de vote ont fermé.

La police a opéré des tirs de sommation pour arrêter ce mouvement d’humeur.

RCA: un présumé braqueur dans les filets de la police

L’homme est soupçonné dans une salle affaire de braquage qui a occasionné la mort tragique d’un conducteur de moto, le mercredi dernier à Cattin.

Un présumé et célèbre braqueur est tombé dans le filet de la police centrafricaine le dimanche 13 septembre 2020 au quartier Combattant dans le 8ème arrondissement de Bangui. Le phénomène de cas de braquages à main armée a refait surface dans certains arrondissements de Bangui ces derniers temps. C’est dans la journée du dimanche 13 septembre, que les forces de sécurité intérieure ont mis la main sur un présumé auteur d’une scène de  crime qui a précipité la mort du jeune mototaxi.

Un adage dit : « 99 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire ». Ce malfaiteur  se rendait au marché Combattant à quelques jours de son forfait  pour revendre la moto volée. Malheureusement, ce dernier  s’est retrouvé  avec les forces de l’ordre qui se sont lancées à sa recherche suite à des investigations menées après ledit braquage. Ce gangster est placé en garde à vue pour le moment dans les locaux de la Brigade criminelle pour la nécessité d’enquête.

Cette enquête conjointe a été diligentée par les forces de l’ordre à savoir la police et la gendarmerie pour arriver à ce résultat de justice. Un officier de la police judiciaire contacté, a précisé que ce bandit a confirmé être l’auteur de cette scène crapuleuse  et promet de dénoncer son complice qui serait déjà en fuite.

Cette arrestation est un ouf  de soulagement non seulement pour la population de Cattin mais aussi pour les conducteurs de motos qui sont souvent victimes de braquages récurrents et parfois mortels dans ladite localité.

La capture du malfrat est le fruit de l’installation de  deux postes de forces de sécurité intérieure (FSI) dans cette zone, notamment, un poste de gendarmerie nationale,  à proximité du terrain de football Sagbadon et un autre, de l’Office Centrafricain pour la Répression du Banditisme (OCRB) qui se trouve à Cattin.

Avec le déploiement des forces de l’ordre dans cette contrée de la capitale centrafricaine, les habitants se baladent actuellement sans avoir la peur au ventre. Le quartier Cattin et ses environs retrouvent la paix et la quiétude depuis que les postes avancés de FSI ont été installés.

RCA : deux présumés criminels recherchés par la police

Siméon et bienvenu sont soupçonnés d’avoir assassiné leur frère aîné Arsène Nozigoto dans la nuit du mercredi à jeudi 03 septembre 2020.

La police recherche deux frères qu’elle soupçonnés d’avoir assassiné leur frère aîné Arsène Nozigoto dans la nuit du mercredi à jeudi 03 septembre 2020. Arsène Nozigoto, âgé de 24 ans, jardinier, a été tué dans la nuit du mercredi à jeudi suite à une violente altercation qu’il a eu avec ses deux frères Siméon et Bienvenu.

Selon le service de police de l’agglomération de Bangui, la scène criminelle a eu lieu au quartier Ngou-Courant, vers Boeing, dans la commune de Bimbo, située dans l’Ombella – Mpoko.

D’après les témoins qui ont expliqué la scène, ce mercredi 02 septembre vers 18 heures, monsieur Arsène Nozigoto, après son retour du chantier, aurait eu des discussions avec ses deux frères cadets bienvenus et Siméon. C’est à la suite de ces discussions qu’une violente bagarre s’est éclatée entre eux, poussant monsieur Bienvenu, le frère cadet à assommer son frère Arsène sur sa nuque avec une barre de fer.

Tombée au sol, la victime, Monsieur Arsène, est morte immédiatement de ses blessures pendant que les deux frères présumés criminels s’évadaient dans la nature.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce crime, et la police, de son côté, a  lancé un appel aux populations afin de mettre la main sur les deux fugitifs et les traduire en justice.

Les deux frères Siméon et bienvenu Les deux suspects qui sont toujours dans la nature, et la police appelle à l’aide la population pour les capturer.

RCA : vol qualifié d’un véhicule, la police recherche des bandits

L’aide du public est sollicitée afin d’identifier au moins une personne d’intérêt à la suite d’un vol qualifié d’un véhicule survenu ce dimanche 16 août sur le parking de l’église Chapelle des vainqueurs à Bangui.

Selon le service de police de l’agglomération de Bangui, capitale de la République centrafricaine, le véhicule volé est un pick-up Mitshibishi double cabines blanc immatriculé  DKZ 20 BG, propriété de monsieur Sabome Guy Laurent, personnel à la société de téléphonie mobile Orange-Centrafrique.

Dans la matinée du dimanche 16 août, alors que le véhicule se trouvait sur le parking de l’église chapelle des vainqueurs sur l’avenue des martyrs à Bangui pendant que  le propriétaire Monsieur Sabome Guy Laurent était en culte à l’intérieur, un suspect s’empare de son véhicule pour une destination inconnue.

Le service de police demande à toute personne détenant de l’information quant à ce vol qualifié ou qui pourrait aider à identifier ou localiser le suspect d’intérêt de communiquer avec le service de police ou de la gendarmerie  de sa localité.

Pour l’heure, on ignore si le suspect est seul ou il est appuyé par un ou plusieurs complices lors de ce vol survenu dans un lieu très fréquenté.

RCA : la police disperse le 1er rassemblement du Front uni pour la défense de la nation

C’est dans un stade du 8e arrondissement de Bangui que les organisateurs du Front uni pour la défense de la nation avaient donné rendez-vous à  leurs sympathisants.

La nouvelle plateforme d’opposition devait tenir son premier meeting le samedi 15 juin, à  Bangui. Une rencontre dispersé par les forces de l’ordre. Il faut tout de même le dire, l’événement avait déjà été interdit officiellement pour des raisons sécuritaires.

C’est dans un stade du 8e arrondissement de Bangui que les organisateurs du Front uni pour la défense de la nation avaient donné rendez-vous à  leurs sympathisants. Mais à leur arrivée, les forces de l’ordre avaient quadrillé le lieu.

« Ils ont carrément mis une barrière humaine de policiers avec des boucliers. Ils ont empêché nos services logistiques d’installer les podiums. On s’est donc regroupés à  à  peu près 1 kilomètre du lieu de meeting et on a loué des taxis-motos. Donc on les a pris au dépourvu : on est arrivé à  200 mètres du lieu de meeting et on a décidé de faire le meeting sur place, en utilisant des motos comme podium. », raconte Gervais Lakosso, le coordonnateur général de la plateforme.